Le premier prix honorifique concerne la contribution du Sénégal dans les rapports d’évaluation mutuels des 15 pays de la Cedeao, de Sao Tomé et Principe et des Comores. Le deuxième prix pour le mentorat concerne l’aide que le Sénégal accorde à d’autres pays pour accéder au groupe Egmont, le groupe des cellules de renseignements financiers dans le monde et enfin le troisième prix honorifique concerne la collaboration et le soutien aux activités du Giaba.
Des distinctions qui couronnent de succès, les efforts déployés par les autorités sénégalaises pour traquer les terroristes. D’ailleurs, le Garde des sceaux, ministre de la Justice, Malick Sall, qui présidait la cérémonie d’ouverture, n‘a pas caché sa satisfaction.
«C’est un grand motif de satisfaction et de fierté. Cela montre que notre pays se positionne en leader dans ce secteur, un leadership apprécié par ses pairs», s’est réjoui Me Malick Sall.
Dans la même foulée, il a indiqué que le Sénégal sortira de la zone grise du Gafi dès le mois de septembre prochain. Selon lui, le Sénégal s’est retrouvé certes à un moment dans la zone grise, mais du fait de mauvaises mesures prises.
«Vous savez que nous avons mis en place les textes qui nous permettent d’identifier les bénéficiaires effectifs des entreprises, et qui nous avait valu d’être dans cette liste grise. Ce texte maintenant est effectif. Nous avons mis en place l’Office national de recouvrement des avoirs criminels qui, aujourd’hui, est fonctionnel et qui a son directeur et son Conseil d’administration. Donc, ce sont les deux points qui avaient été retardés et qui avaient amené le Sénégal à être dans cette zone grise.
Ces points sont comblés et je pense qu’au rapport de septembre, vous verrez que le Sénégal sera dans une posture beaucoup plus agréable. D’ailleurs, si on vient à un forum comme ça et que le Sénégal est accueilli par trois prix, cela veut dire que ceux qui nous avaient mis dans cette zone grise ont reconnu notre travail», s’est glorifié le Garde des sceaux, ministre de la Justice.
Au cours de cette 25e réunion ministérielle du Giaba, les rapports d’évaluation du Togo et de la Gambie ont été adoptés.
A en croire Kimelabalou Aba, Directeur général du Giaba, qui termine son mandat le 25 juin prochain à la tête de cette institution, dans l’ensemble, en ce qui concerne les efforts en matière de conformité des textes législatifs, la conformité des institutions mises en place dans les deux pays évalués ont enregistré des résultats satisfaisants.
Il précise, tout de même, qu’au niveau de l’efficacité, les deux pays ont eu des notations faibles pour presque l’ensemble des résultats immédiats qui sont des indicateurs de performances.
«Mais, ce qui est essentiel dans une évaluation mutuelle, c’est que le pays est amené à prendre des mesures nécessaires en vue de corriger les lacunes stratégiques, identifiées et consignées dans le rapport d’évaluation mutuelle. Et je pense que l’engagement de haut niveau pris par les autorités de ces deux pays va nous assurer que ces recommandations seront mises en œuvre ou renforcer les dispositifs juridiques et institutionnels», indique le Dg du Giaba.
Il rappelle que l’évaluation mutuelle est un exercice qui permet d’évaluer, d’apprécier les efforts déployés par les Etats membres, les progrès enregistrés dans la mise en œuvre des normes définies au niveau mondial. «Un calendrier a été établi pour évaluer ces Etats membres. Ces derniers temps c’était le tour du Togo et de la Gambie…», a conclu le Dg du Giaba.
Lequotidien.sn
Des distinctions qui couronnent de succès, les efforts déployés par les autorités sénégalaises pour traquer les terroristes. D’ailleurs, le Garde des sceaux, ministre de la Justice, Malick Sall, qui présidait la cérémonie d’ouverture, n‘a pas caché sa satisfaction.
«C’est un grand motif de satisfaction et de fierté. Cela montre que notre pays se positionne en leader dans ce secteur, un leadership apprécié par ses pairs», s’est réjoui Me Malick Sall.
Dans la même foulée, il a indiqué que le Sénégal sortira de la zone grise du Gafi dès le mois de septembre prochain. Selon lui, le Sénégal s’est retrouvé certes à un moment dans la zone grise, mais du fait de mauvaises mesures prises.
«Vous savez que nous avons mis en place les textes qui nous permettent d’identifier les bénéficiaires effectifs des entreprises, et qui nous avait valu d’être dans cette liste grise. Ce texte maintenant est effectif. Nous avons mis en place l’Office national de recouvrement des avoirs criminels qui, aujourd’hui, est fonctionnel et qui a son directeur et son Conseil d’administration. Donc, ce sont les deux points qui avaient été retardés et qui avaient amené le Sénégal à être dans cette zone grise.
Ces points sont comblés et je pense qu’au rapport de septembre, vous verrez que le Sénégal sera dans une posture beaucoup plus agréable. D’ailleurs, si on vient à un forum comme ça et que le Sénégal est accueilli par trois prix, cela veut dire que ceux qui nous avaient mis dans cette zone grise ont reconnu notre travail», s’est glorifié le Garde des sceaux, ministre de la Justice.
Au cours de cette 25e réunion ministérielle du Giaba, les rapports d’évaluation du Togo et de la Gambie ont été adoptés.
A en croire Kimelabalou Aba, Directeur général du Giaba, qui termine son mandat le 25 juin prochain à la tête de cette institution, dans l’ensemble, en ce qui concerne les efforts en matière de conformité des textes législatifs, la conformité des institutions mises en place dans les deux pays évalués ont enregistré des résultats satisfaisants.
Il précise, tout de même, qu’au niveau de l’efficacité, les deux pays ont eu des notations faibles pour presque l’ensemble des résultats immédiats qui sont des indicateurs de performances.
«Mais, ce qui est essentiel dans une évaluation mutuelle, c’est que le pays est amené à prendre des mesures nécessaires en vue de corriger les lacunes stratégiques, identifiées et consignées dans le rapport d’évaluation mutuelle. Et je pense que l’engagement de haut niveau pris par les autorités de ces deux pays va nous assurer que ces recommandations seront mises en œuvre ou renforcer les dispositifs juridiques et institutionnels», indique le Dg du Giaba.
Il rappelle que l’évaluation mutuelle est un exercice qui permet d’évaluer, d’apprécier les efforts déployés par les Etats membres, les progrès enregistrés dans la mise en œuvre des normes définies au niveau mondial. «Un calendrier a été établi pour évaluer ces Etats membres. Ces derniers temps c’était le tour du Togo et de la Gambie…», a conclu le Dg du Giaba.
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