Un de vos camarades de parti, en l’occurrence Bara Ndiaye, a été arrêté pour avoir, l'accuse-t-on, jeté des pierres au cortège présidentiel. Ces accusations sont-elles fondées ?
Non, je ne pense pas. Le parti Rewmi prône des idéaux qui excluent la violence sous toutes ses formes. Nous condamnons fermement cet acte et nous ne voudrions pas que notre leader, Idrissa Seck, soit victime de ce genre de comportement, à plus forte raison, le président de la République qui est la première institution du pays. Je ne crois pas que Bara Ndiaye fasse partie de ceux qui ont jeté des pierres ou qu’il ait monté des gens pour le faire.
Que pouvez-vous nous apprendre de nouveau sur cette affaire ?
Il y a beaucoup de choses qui sont en train de se passer. Certaines personnes sont en train de profiter de cette cacophonie en tentant de manipuler des étudiants en leur demandant d’accuser des responsables politiques. C’est une chose que nous dénonçons parce que nous sommes des étudiants et nous devons pas accepter qu’on nous divise. Nous devons nous unir pour essayer de trouver les moyens de faire libérer nos frères qui ont été arrêtés, quelle que soit leur appartenance politique, et non les enfoncer pour des choses dont nous ne sommes mêmes pas sûrs que ce sont eux qui les ont faites.
Avez-vous fait l’objet de ce genre de proposition et pour mouiller qui ?
J’ai été personnellement interpellé pour accuser un responsable du Rewmi, en l’occurrence Thierno Bocoum, d’avoir commandité ce qui s’est passé à l’Université. C’est au cours d’une conférence de presse que je devais d’abord disculper mon camarade Bara Ndiaye en soutenant qu’il a été manipulé par des responsables.
Qui est ce responsable qui vous demandé de faire cette accusation grave contre Thierno Bocoum ?
Par principe, je tairais son nom. Mais, j’avoue qu’il se reconnaîtra et à la suite de la cinglante réponse que je lui ai servie, à lui et aux émissaires qu’ils m’avait envoyés, pour me convaincre, il n’osera plus me demander de faire une telle chose. Et je profite de cette tribune pour dire à ceux qui seront tentés par ce responsable politique, de refuser de coopérer. Il est en train de poser des actes et en lisant entre les lignes vous saurez de qui je parle.
Ce responsable est-il toujours dans le parti Rewmi ou bien ?
Il a une position floue, on ne sait s’il y est encore ou s’il a quitté le parti.
Avez-vous fait part à Thierno Bocoum de la tentative de manipulation visant à le mouiller et dont vous avez fait l’objet ?
Il a été au courant, je ne sais par quelle manière, parce qu’il m’a appelé pour m’en informer lui-même en me disant avoir été au courant de la proposition indécente de le mouiller et du refus que j’ai servi au commanditaire. Et je lui ai répondu que même s’il ne s’agissait pas de lui, c’est de ma responsabilité individuelle de ne jamais poser un tel acte à l’endroit de qui que cela puisse être. Ma conscience ne le supporterait pas. C’est naturellement que j’ai refusé.
Selon vous, est-ce possible que d’autres jeunes de l’opposition soient approchés pour mouiller d'autres personnes ?
Je lance un appel, au-delà des jeunes de l’opposition, à l’endroit des jeunes de la mouvance présidentielle, de ne pas accepter cela. Nous sommes tous des étudiants, qu’on soit de l’Apr, du Rewmi ou du Pds, c’est la carte d’étudiant qui nous identifie. Nous devons éviter d’être emportés par des connivences politiques pour nuire à un camarade, et par conséquent sa famille. On nuit même au pays en termes de proposition et de matière grise pour ce qu’il pouvait contribuer. Il faut faire très attention et considérer l’aspect social. Quand on est l’avenir de demain, il y a des choses qu’il faut éviter de faire.
Entretien réalisé par El Hadji Cheikh Anta Seck
La Tribune
Non, je ne pense pas. Le parti Rewmi prône des idéaux qui excluent la violence sous toutes ses formes. Nous condamnons fermement cet acte et nous ne voudrions pas que notre leader, Idrissa Seck, soit victime de ce genre de comportement, à plus forte raison, le président de la République qui est la première institution du pays. Je ne crois pas que Bara Ndiaye fasse partie de ceux qui ont jeté des pierres ou qu’il ait monté des gens pour le faire.
Que pouvez-vous nous apprendre de nouveau sur cette affaire ?
Il y a beaucoup de choses qui sont en train de se passer. Certaines personnes sont en train de profiter de cette cacophonie en tentant de manipuler des étudiants en leur demandant d’accuser des responsables politiques. C’est une chose que nous dénonçons parce que nous sommes des étudiants et nous devons pas accepter qu’on nous divise. Nous devons nous unir pour essayer de trouver les moyens de faire libérer nos frères qui ont été arrêtés, quelle que soit leur appartenance politique, et non les enfoncer pour des choses dont nous ne sommes mêmes pas sûrs que ce sont eux qui les ont faites.
Avez-vous fait l’objet de ce genre de proposition et pour mouiller qui ?
J’ai été personnellement interpellé pour accuser un responsable du Rewmi, en l’occurrence Thierno Bocoum, d’avoir commandité ce qui s’est passé à l’Université. C’est au cours d’une conférence de presse que je devais d’abord disculper mon camarade Bara Ndiaye en soutenant qu’il a été manipulé par des responsables.
Qui est ce responsable qui vous demandé de faire cette accusation grave contre Thierno Bocoum ?
Par principe, je tairais son nom. Mais, j’avoue qu’il se reconnaîtra et à la suite de la cinglante réponse que je lui ai servie, à lui et aux émissaires qu’ils m’avait envoyés, pour me convaincre, il n’osera plus me demander de faire une telle chose. Et je profite de cette tribune pour dire à ceux qui seront tentés par ce responsable politique, de refuser de coopérer. Il est en train de poser des actes et en lisant entre les lignes vous saurez de qui je parle.
Ce responsable est-il toujours dans le parti Rewmi ou bien ?
Il a une position floue, on ne sait s’il y est encore ou s’il a quitté le parti.
Avez-vous fait part à Thierno Bocoum de la tentative de manipulation visant à le mouiller et dont vous avez fait l’objet ?
Il a été au courant, je ne sais par quelle manière, parce qu’il m’a appelé pour m’en informer lui-même en me disant avoir été au courant de la proposition indécente de le mouiller et du refus que j’ai servi au commanditaire. Et je lui ai répondu que même s’il ne s’agissait pas de lui, c’est de ma responsabilité individuelle de ne jamais poser un tel acte à l’endroit de qui que cela puisse être. Ma conscience ne le supporterait pas. C’est naturellement que j’ai refusé.
Selon vous, est-ce possible que d’autres jeunes de l’opposition soient approchés pour mouiller d'autres personnes ?
Je lance un appel, au-delà des jeunes de l’opposition, à l’endroit des jeunes de la mouvance présidentielle, de ne pas accepter cela. Nous sommes tous des étudiants, qu’on soit de l’Apr, du Rewmi ou du Pds, c’est la carte d’étudiant qui nous identifie. Nous devons éviter d’être emportés par des connivences politiques pour nuire à un camarade, et par conséquent sa famille. On nuit même au pays en termes de proposition et de matière grise pour ce qu’il pouvait contribuer. Il faut faire très attention et considérer l’aspect social. Quand on est l’avenir de demain, il y a des choses qu’il faut éviter de faire.
Entretien réalisé par El Hadji Cheikh Anta Seck
La Tribune