A la barre, le propriétaire de ce bar discothèque, spécial dit ne pas être au courant de la fréquentation de prostituées dans sa propriété gérée par Nazaire Niouky. « Je ne suis qu’un employé. Je loue des chambres à des prostituées à 30 000 FCfa la nuit, à partir de 19h. Parfois, elles se cotisent à deux pour une chambre », a déclaré M. Niouki à l’enquête préliminaire.
« Comment deux prostituées peuvent-elles partager une chambre ? Prennent-elles la chambre à tour de rôle », demande la présidente du tribunal à Nazaire, apparemment abasourdie par ces faits.
« La prostitution est permise dans notre pays. Elle est légale et encadrée. On ne saurait donc accuser mon client de tolérance à la prostitution. Et puis, il ne savait même pas qu’il y avait des prostituées. C’est un opérateur économique utile à son pays, à qui on doit simplement demander d’avoir plus de rigueur », a plaidé l’avocat de la défense. Le prévenu a été condamné à trois mois de prison assortis d’un sursis.
« Comment deux prostituées peuvent-elles partager une chambre ? Prennent-elles la chambre à tour de rôle », demande la présidente du tribunal à Nazaire, apparemment abasourdie par ces faits.
« La prostitution est permise dans notre pays. Elle est légale et encadrée. On ne saurait donc accuser mon client de tolérance à la prostitution. Et puis, il ne savait même pas qu’il y avait des prostituées. C’est un opérateur économique utile à son pays, à qui on doit simplement demander d’avoir plus de rigueur », a plaidé l’avocat de la défense. Le prévenu a été condamné à trois mois de prison assortis d’un sursis.