« La première fois que j’ai commencé à douter d’eux, c’était lorsque nous devions nous produire en Hollande, il y a de cela 7 mois », se rappelle Bakane Seck qui selon ses propres propos a été mis en mal avec son producteur allemand par ses musiciens qui sont allés raconter à ce dernier qu’il ne leur reversait pas les sommes qu’il lui demandait.
Surpris et dégoûté par ce coup de poignard planté dans son dos par ses propres collaborateurs dont son frère et son neveu, Bakane Seck est cependant convaincu que c’est sa choriste Mbène Diatta qui a influencé tout le groupe. « C’est bien apres que je me suis rendu compte que les musiciens étaient tous influencés par la choriste Mbène Diatta », reconnait-il dans les colonnes de l’Observateur non sans revenir comment cette dernière en est arrivé à lui en vouloir.
A en croire l’ancien percussionniste de Viviane, après une tournée Mbène Diatta qui avait contracté une dette de 600 000 francs s’est retrouvé avec 400 000 francs. « Apparemment, elle s’est senti lésée et c’est à partir de là qu’elle a monté la fronde contre moi. Entre temps, elle a commencé à entretenir une relation amoureuse avec Mark Ernestus. C’est à ce moment que mon travail avec mon producteur a commencé à sentir le roussi. Lui aussi était sous l’influence de Mbène Diatta. Elle l’a convaincu de contacter les autres musiciens pour leur demander combien je les payais », raconte Bakane Seck qui a déposé une plainte à la Division des investigations criminelles pour abus de confiance. Le nom de sa structure « Jéri-Jéri » a été utilisée par ceux qu’il qualifie de traîtres et pour lui, ces derniers doivent payer pour ce crime de lèse-majesté