Une fois n’est pas coutume. Le tribunal a suivi le réquisitoire du parquet dans l’affaire relative à la bagarre entre militants de Bamba Fall et de Cheikh Bâ, lors de la campagne électorale pour la conquête de la mairie de la Médina. En dépit des demandes pressantes de certains religieux pour un déroulement pacifique du processus électoral, celui-ci a été émaillé d’incidents dans l’ensemble du territoire national. C’est le cas à la Médina où Fatou Wade a accusé la militante de Bamba Fall d’avoir lacéré son visage.
D'aprés "Le Témoin", l’affaire est passée hier au niveau du tribunal des flagrants délits de Dakar. Le parquet avait requis deux ans dont six mois ferme et le tribunal a suivi son réquisitoire. Pourtant, à la barre, la dame Astou Sène a essayé de se défendre. En vain. Selon elle, un ami lui a signalé que la plaignante la traite sur le réseau social Facebook, de prostituée qui s’est fait avorter et sa mère, de mendiante. « Lorsque je suis sortie pour me rendre chez ma mère, elle est venue vers moi avant de me lacérer le bras avec une lame. C’est au moment où je tentais de détourner sa main qu’elle s’est blessée au visage », a-t-elle soutenu à la barre.
« Faux » rétorque Fatou Wade, la plaignante, qui soutient que la prévenue a créé un pseudonyme « Domou Medina » dans Facebook, pour lui lancer des invectives avant même de lui envoyer un sms pour lui intimer de se taire sous peine de divulguer des informations sur elle. « Elle m’a taxée de fille de mœurs légères, m’accusant ainsi de fixer des rendez-vous avec des hommes au Maroc. Elle m’a même accusé d’avoir couché avec son défunt père (…) je me rendais au marché Tiléne, c’est en cours de route qu’elle m’a interceptée. Lorsque je me suis retournée, elle m’a menacée… J’ignore ce qui s’est passé après, car je me suis évanouie et me suis réveillée à l’hôpital », a-t-elle martelé à la barre.
L’avocat de la partie civile, Me El Hadj Diouf, croit que la prévenue devait être jugée dans une cour de Chambre criminelle ,du fait que l’intention de tuer est manifeste. Le parquet, quant à lui, estime que l’excuse de provocation ainsi que la légitime défense ne peuvent prospérer en l’espèce. Selon le parquetier, l’imputabilité des faits est indéniable, c’est pourquoi il a requis six mois d’emprisonnement ferme pour Astou Séne. La défense croit que le dossier est purement politique et que les faits de préméditation doivent être écartés. Au finish, le tribunal a condamné la prévenue à six mois ferme et à une amende de deux millions qu’elle doit verser à la plaignante, en guise de dommages et intérêts.
D'aprés "Le Témoin", l’affaire est passée hier au niveau du tribunal des flagrants délits de Dakar. Le parquet avait requis deux ans dont six mois ferme et le tribunal a suivi son réquisitoire. Pourtant, à la barre, la dame Astou Sène a essayé de se défendre. En vain. Selon elle, un ami lui a signalé que la plaignante la traite sur le réseau social Facebook, de prostituée qui s’est fait avorter et sa mère, de mendiante. « Lorsque je suis sortie pour me rendre chez ma mère, elle est venue vers moi avant de me lacérer le bras avec une lame. C’est au moment où je tentais de détourner sa main qu’elle s’est blessée au visage », a-t-elle soutenu à la barre.
« Faux » rétorque Fatou Wade, la plaignante, qui soutient que la prévenue a créé un pseudonyme « Domou Medina » dans Facebook, pour lui lancer des invectives avant même de lui envoyer un sms pour lui intimer de se taire sous peine de divulguer des informations sur elle. « Elle m’a taxée de fille de mœurs légères, m’accusant ainsi de fixer des rendez-vous avec des hommes au Maroc. Elle m’a même accusé d’avoir couché avec son défunt père (…) je me rendais au marché Tiléne, c’est en cours de route qu’elle m’a interceptée. Lorsque je me suis retournée, elle m’a menacée… J’ignore ce qui s’est passé après, car je me suis évanouie et me suis réveillée à l’hôpital », a-t-elle martelé à la barre.
L’avocat de la partie civile, Me El Hadj Diouf, croit que la prévenue devait être jugée dans une cour de Chambre criminelle ,du fait que l’intention de tuer est manifeste. Le parquet, quant à lui, estime que l’excuse de provocation ainsi que la légitime défense ne peuvent prospérer en l’espèce. Selon le parquetier, l’imputabilité des faits est indéniable, c’est pourquoi il a requis six mois d’emprisonnement ferme pour Astou Séne. La défense croit que le dossier est purement politique et que les faits de préméditation doivent être écartés. Au finish, le tribunal a condamné la prévenue à six mois ferme et à une amende de deux millions qu’elle doit verser à la plaignante, en guise de dommages et intérêts.
Ndèye Fatou Kébé