La lecture de ce numéro de LASER comme celle des autres sous la plume de Babacar Justin Ndiaye n’a fait que confirmer ce qu’on savait déjà sur lui à savoir un politicien qui n’ose pas affirmer son appartenance.
En effet, par ses excès, ses approximations, sa soif de reconnaissance et ses postures paranoïaques, l’homme s’est hissé à des positions de porte-voix d’une opposition en mal de représentativité.
Tout porte à croire que l’article de Babacar Justin Ndiaye est une commande propagandiste et bassement politicienne. Ses sorties, souvent à travers la chronique hebdomadaire, sont devenues la caisse de résonance de l’opposition en quête de respectabilité. Rien à voir avec le journalisme de qualité, et encore moins avec le journalisme d’investigation.
Dans sa stratégie de dénigrement camouflée derrière son analyse d’une vacuité déconcertante, jamais documentée et sur un ton sentencieux, Babacar Justin Ndiaye s’attaque à la décision du Président de la République d’envoyer 2100 soldats sénégalais en Arabie Saoudite.
Dire que l’envoi de nos soldats est motivé par la quête de pétrodollars dans un contexte de PSE, c’est faire preuve de malhonnêteté intellectuelle. Le PSE n’a jamais souffert de difficulté de financement et cela est confirmé par la mobilisation de 34 % des fonds, un an après son lancement pour une émergence économique qui vise l’horizon 2035.
Dire aussi que l’Arabie Saoudite est le pays le plus en sécurité, c’est nous pousser à douter de l’envergure intellectuelle de notre politologue cosmoplanétaire. Monsieur Ndiaye qui connaît tout, du plus petit personnel des casernes, aux secrets des Chefs d’État, ne devrait pas méconnaître la géopolitique au Moyen Orient en général et en Arabie Saoudite en particulier avec le voisin que constitue le Yémen. Cette ignorance dont il fait montre, le disqualifie pour parler de géopolitique. D’ailleurs, il en est conscient puisqu’au lieu de s’atteler à une véritable analyse pour motiver sa position face à l’idée d’envoyer des soldats, Babacar Justin Ndiaye se contente de nous servir des faits divers sur la vie des princes dans les palaces européens.
La moralité à tirer est qu’on peut s’autoproclamer politologue par commodité ou par paresse, mais ce qui n’est pas respectable, c’est la démagogie, le mensonge.
De quoi s’agit-il dans le cadre de la décision du Président de la République d’envoyer des soldats en Arabie Saoudite ? Au Yémen, Al-Qaïda et certaines de ses factions qui ont fait allégeance à Daech (entité terroriste qui est née des décombres du conflit syrien) et à son calife progressent et occupent des bases militaires dans les provinces du Sud du Yémen. Il y a donc une menace réelle pour l’Arabie Saoudite gardienne des deux Saintes mosquées, qui partage une frontière poreuse de 1500 km avec le Yémen. Tout fidèle devrait par conséquent être inquiet quant aux conséquences d’une éventuelle invasion par l’armée du Daech avec le risque de profanation des sanctuaires comme nous l’avons vu en Turquie et ailleurs, ce qui serait blasphématoire pour nous musulmans et choquerait les autres communautés religieuses.
C’est sous cet angle que les vrais politologues devraient analyser la décision du Chef de l’État.
Il est vrai que si on est un politologue en manque de chaire, journaliste-analyste autoproclamé, on ne peut que développer des explications farfelues et alarmistes.
Pour assister Babacar Justin NDIAYE, je lui suggère de lire un excellent texte de David Brooks, The Responsability Definition. Après cela, il pourra, peut être, songer à éviter des analyses hasardeuses sur des questions qu’il ne maîtrise pas.
Hady TRAORE
Coordinateur de la Section APR Montréal
En effet, par ses excès, ses approximations, sa soif de reconnaissance et ses postures paranoïaques, l’homme s’est hissé à des positions de porte-voix d’une opposition en mal de représentativité.
Tout porte à croire que l’article de Babacar Justin Ndiaye est une commande propagandiste et bassement politicienne. Ses sorties, souvent à travers la chronique hebdomadaire, sont devenues la caisse de résonance de l’opposition en quête de respectabilité. Rien à voir avec le journalisme de qualité, et encore moins avec le journalisme d’investigation.
Dans sa stratégie de dénigrement camouflée derrière son analyse d’une vacuité déconcertante, jamais documentée et sur un ton sentencieux, Babacar Justin Ndiaye s’attaque à la décision du Président de la République d’envoyer 2100 soldats sénégalais en Arabie Saoudite.
Dire que l’envoi de nos soldats est motivé par la quête de pétrodollars dans un contexte de PSE, c’est faire preuve de malhonnêteté intellectuelle. Le PSE n’a jamais souffert de difficulté de financement et cela est confirmé par la mobilisation de 34 % des fonds, un an après son lancement pour une émergence économique qui vise l’horizon 2035.
Dire aussi que l’Arabie Saoudite est le pays le plus en sécurité, c’est nous pousser à douter de l’envergure intellectuelle de notre politologue cosmoplanétaire. Monsieur Ndiaye qui connaît tout, du plus petit personnel des casernes, aux secrets des Chefs d’État, ne devrait pas méconnaître la géopolitique au Moyen Orient en général et en Arabie Saoudite en particulier avec le voisin que constitue le Yémen. Cette ignorance dont il fait montre, le disqualifie pour parler de géopolitique. D’ailleurs, il en est conscient puisqu’au lieu de s’atteler à une véritable analyse pour motiver sa position face à l’idée d’envoyer des soldats, Babacar Justin Ndiaye se contente de nous servir des faits divers sur la vie des princes dans les palaces européens.
La moralité à tirer est qu’on peut s’autoproclamer politologue par commodité ou par paresse, mais ce qui n’est pas respectable, c’est la démagogie, le mensonge.
De quoi s’agit-il dans le cadre de la décision du Président de la République d’envoyer des soldats en Arabie Saoudite ? Au Yémen, Al-Qaïda et certaines de ses factions qui ont fait allégeance à Daech (entité terroriste qui est née des décombres du conflit syrien) et à son calife progressent et occupent des bases militaires dans les provinces du Sud du Yémen. Il y a donc une menace réelle pour l’Arabie Saoudite gardienne des deux Saintes mosquées, qui partage une frontière poreuse de 1500 km avec le Yémen. Tout fidèle devrait par conséquent être inquiet quant aux conséquences d’une éventuelle invasion par l’armée du Daech avec le risque de profanation des sanctuaires comme nous l’avons vu en Turquie et ailleurs, ce qui serait blasphématoire pour nous musulmans et choquerait les autres communautés religieuses.
C’est sous cet angle que les vrais politologues devraient analyser la décision du Chef de l’État.
Il est vrai que si on est un politologue en manque de chaire, journaliste-analyste autoproclamé, on ne peut que développer des explications farfelues et alarmistes.
Pour assister Babacar Justin NDIAYE, je lui suggère de lire un excellent texte de David Brooks, The Responsability Definition. Après cela, il pourra, peut être, songer à éviter des analyses hasardeuses sur des questions qu’il ne maîtrise pas.
Hady TRAORE
Coordinateur de la Section APR Montréal