BUDGET 2017 : L’efficacité budgétaire pour une croissance inclusive


Rédigé le Lundi 9 Octobre 2017 à 17:45 | Lu 67 fois | 0 commentaire(s)



La décision prise par le Chef de l’Etat de porter le budget 2017 du Sénégal à 3355 milliards de FCFA contre 3022,4 en 2016 s’explique par les bonnes performances de l’économie sénégalaise.


BUDGET 2017 : L’efficacité budgétaire pour une croissance inclusive
Comparativement au budget 2016, la Loi de Finances initiale 2017 connait une hausse de 332,6 milliards FCFA en valeur absolue et 11% en valeur relative. En 2016, la hausse n’était que de l’ordre de 6,5 % soit 153,4 milliards, par rapport au budget 2015. Pour rappel, en 1960, le budget du Sénégal était de 19 milliards de FCFA ; en 2012, le budget initial s’élevait à 2344 milliards de FCFA. 
  
La hausse du budget intervient dans un contexte marqué par le retour de la croissance au Sénégal. Une croissance à la fois vigoureuse et stable, au regard des projections : - 6,5% en 2015 - 6, 6% en 2016 - 6,8% en 2017. 
  
 Ces prévisions budgétaires cadrent parfaitement avec les exigences du Plan Sénégal Emergent (PSE), seul référentiel en matière de politiques publiques : - Améliorer la mobilisation des ressources pour dynamiser la croissance - Renforcer la solidarité nationale - Consolider les bases institutionnelles de la République Dans le projet de budget 2017, 1200 milliards FCFA sont prévus pour financer les investissements, soit une hausse de plus de 152 milliards FCFA en valeur absolue, et 15% en valeur relative, par rapport à 2016. Les dépenses d’investissement représentent 35 % du budget global. Pour rappel, la loi de finances initiale 2016, avait prévu une enveloppe globale de 1048 milliards FCFA de dépenses d’investissement, contre 962,428 milliards de FCFA en 2015, soit une hausse de 85,572 milliards de FCFA en valeur absolue et 9% en valeur relative. 
  
 La hausse des investissements vise trois (03) objectifs : - Mettre en œuvre les engagements pris lors des conseils des ministres délocalisés afin de corriger les déséquilibres socio-économiques ; - Réaliser des infrastructures qui auront un impact direct et fort sur la croissance, la création d’emploi, le renforcement du capital humain et la protection sociale (Infrastructures et services de transport, infrastructures et services énergétiques, hydraulique et assainissement, Education formation-santé) ; - Renforcer les moyens de nos forces de défense et de sécurité dans un contexte géopolitique marqué par des menaces de type nouveau. En d’autres termes, il s’agit pour le Président Macky Sall, à travers ce budget, couvert à 65 % par les ressources internes, contre 35% de financement externe, de construire une croissance inclusive et durable, gage d’une émergence pour tous. 
  
Les conseils interministériels qui ont démarré le 06 juin 2012 par la région de Saint-Louis et qui se sont terminés par la région de Dakar, le 19 juillet 2016 ont permis d’identifier les potentialités de chaque région, les opportunités et les atouts, les contraintes et les défis de chacune d’elle et de les traduire en projets et programmes. 
  
 
 
 
​BUDGET 2017 : L’efficacité budgétaire pour une croissance inclusive
Etat de mise en œuvre des décisions des Conseils des Ministres délocalisés 
  
La tenue des Conseils des Ministres délocalisés consacre une nouvelle forme de gouvernance de proximité à travers une présence plus marquée des plus hautes autorités, et en première ligne le Chef de l’Etat. 
  
Au total, les engagements en matière d’investissements dans les régions de Saint-Louis, Kaolack, Diourbel, Ziguinchor, Louga, Matam, Kolda, Tambacounda, Kédougou, Thiès, Sédhiou, Kaffrine et Fatick ont été évalués à deux mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit milliards sept cent quarante-cinq millions (2 998,745 milliards de F CFA) et concernent des programmes et projets à réaliser à fin 2017. 
  
 A ce jour, l’ensemble des investissements consentis par l’Etat et ses différents démembrements, en cours d’achèvement ou entièrement exécutés, est évalué à 2 450,913 milliards, soit un taux d’exécution global de 82%. Ces projets et programmes, ont contribué à accélérer la prise en compte des besoins des populations et à rehausser le portefeuille des réalisations dans toutes les régions. 
  
Ainsi, dans certaines régions, des projets et programmes additionnels sont venus conforter les programmes d’investissement initialement retenus lors des conseils délocalisés. 
  
 Au total des niveaux d’exécution appréciables ont été notés pour les régions de Saint Louis (111%), Matam (145%), Thiès (115%), Kolda (101%), Ziguinchor (86%), Louga (79%) et Tambacounda (73%), dans une certaine mesure. 
  
 La région de Fatick, avec 50%, affiche un taux d’exécution assez satisfaisant, si l’on considère qu’elle a été parmi les toutes dernières à accueillir son Conseil Délocalisé. Toutefois, les performances dans les régions de Sédhiou (36%), Kaffrine (39%) et Kédougou (46%), sont à améliorer. Des efforts sont en train d’être faits pour accélérer les investissements prévus au niveau des régions de Diourbel et Kédougou pour relever leur taux d’exécution. 
 
 


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