En effet, «Boy Djiné» est déjà poursuivi pour vols avec effraction, vols aggravés, vols à main armé commis la nuit, complice de meurtre, mais aussi pour plusieurs cas d'évasions. Autant de faits punis par le Code pénal. De ce fait, d’après l’avocat, s’il est avéré qu’il est impliqué dans le cas de meurtre dans lequel il est cité et que culpabilité est établi et que tous les éléments constitutifs sont réunis, alors le fameux «Boy Djiné» peut risquer gros.
Ainsi, s’il est traduit devant la Chambre criminelle d’assises, «Boy Djiné» pourrait alors être condamné aux travaux forcés à perpétuité, si son implication est directement est établi. «Compte tenu de tous les délits qui lui sont reprochés, ‘Boy Djiné’ risque les travaux forcés à perpétuité dans ce cas de figure», affirme Me Barro.
Pour Me Barro, la déclaration de «Boy Djiné» pour dire qu’il na va pas rester en détention préventive le temps de l’instruction de ses dossiers «est inopportune. Ça n'a aucun sens, du moment où tout le monde sait que les prévenus, lorsqu'ils n'ont aucune porte ou issue, ils peuvent se permettre à faire de telles déclarations. Ça n'engage que lui et il est évident qu'au Sénégal, il sera jugé. Il n'a qu'à patienter».
«Si son affaire est en instruction, il faut que ça soit clôturé pour qu'il puisse être renvoyé devant la juridiction de jugement. Ce sera soit devant la Grande correctionnelle, soit la Chambre criminelle. Mais le temps que l'instruction est en cours, il ne pourra pas être jugé. En effet, comme l'a dit le ministre, il doit se rassurer et savoir qu'il va être jugé. Car nous sommes dans un Etat de droit. Parce que nous avons notre Code pénal et notre Code de juridiction pénale qui définissent les conditions dans lesquelles une personne pourra être jugée», explique Me Aboubacar Barro.
En revanche, confie la robe noir, il faudra aussi trouver la complicité de son épouse et du chauffeur. Notamment savoir quel rôle ils ont joué ? Ce qu’ils faisaient à ses côtés ? Sont-ils ses complices ? Pourquoi ne l’ont-ils pas dénoncé, entre autres questions. «Tout ceci montre qu’ils ne peuvent pas être relâchés en ce moment. Il faudra attendre de voir ce que l’enquête qui est en cours va donner pour connaître la suite pour ce qui est de sa femme et du chauffeur», renseigne M. Barro.
Pour cet autre avocat qui a préféré garder l'anonymat, le message «Boy Djiné» est un message très fort pour faire pression sur la justice. «Je ne vois en aucun cas le dossier de ‘Boy Djiné’ aller rapidement devant un tribunal. Car le parquet va qualifier les dossiers de calibres qui sont quand même nombreux. Le parquet va donc chercher des qualifications aggravées pour amener ‘Boy Djiné’ devant les juridictions correctionnelles ou criminelles. Donc, oui, ‘Boy Djiné’ peut risquer la perpétuité», renchérit l’avocat.
Ainsi, s’il est traduit devant la Chambre criminelle d’assises, «Boy Djiné» pourrait alors être condamné aux travaux forcés à perpétuité, si son implication est directement est établi. «Compte tenu de tous les délits qui lui sont reprochés, ‘Boy Djiné’ risque les travaux forcés à perpétuité dans ce cas de figure», affirme Me Barro.
Pour Me Barro, la déclaration de «Boy Djiné» pour dire qu’il na va pas rester en détention préventive le temps de l’instruction de ses dossiers «est inopportune. Ça n'a aucun sens, du moment où tout le monde sait que les prévenus, lorsqu'ils n'ont aucune porte ou issue, ils peuvent se permettre à faire de telles déclarations. Ça n'engage que lui et il est évident qu'au Sénégal, il sera jugé. Il n'a qu'à patienter».
«Si son affaire est en instruction, il faut que ça soit clôturé pour qu'il puisse être renvoyé devant la juridiction de jugement. Ce sera soit devant la Grande correctionnelle, soit la Chambre criminelle. Mais le temps que l'instruction est en cours, il ne pourra pas être jugé. En effet, comme l'a dit le ministre, il doit se rassurer et savoir qu'il va être jugé. Car nous sommes dans un Etat de droit. Parce que nous avons notre Code pénal et notre Code de juridiction pénale qui définissent les conditions dans lesquelles une personne pourra être jugée», explique Me Aboubacar Barro.
En revanche, confie la robe noir, il faudra aussi trouver la complicité de son épouse et du chauffeur. Notamment savoir quel rôle ils ont joué ? Ce qu’ils faisaient à ses côtés ? Sont-ils ses complices ? Pourquoi ne l’ont-ils pas dénoncé, entre autres questions. «Tout ceci montre qu’ils ne peuvent pas être relâchés en ce moment. Il faudra attendre de voir ce que l’enquête qui est en cours va donner pour connaître la suite pour ce qui est de sa femme et du chauffeur», renseigne M. Barro.
Pour cet autre avocat qui a préféré garder l'anonymat, le message «Boy Djiné» est un message très fort pour faire pression sur la justice. «Je ne vois en aucun cas le dossier de ‘Boy Djiné’ aller rapidement devant un tribunal. Car le parquet va qualifier les dossiers de calibres qui sont quand même nombreux. Le parquet va donc chercher des qualifications aggravées pour amener ‘Boy Djiné’ devant les juridictions correctionnelles ou criminelles. Donc, oui, ‘Boy Djiné’ peut risquer la perpétuité», renchérit l’avocat.