Il a fait de la communication, de la production audiovisuelle et de l’évènementiel son business. Dj Awadi ne vibre pas qu’au son du hip hop, il est aussi dans les affaires et pour la bonne cause. Le rappeur en marge de son engagement dans le mouvement hip hop réalise des spots publicitaires pour des sociétés spécialisées dans l’audiovisuel, la téléphonie et l’agroalimentaire. Dans un entretien au journal Quotidien ce jeudi, il dévoile un aspect de ce business qui le maintient financièrement indépendant. « Je suis musicien de profession ; ma passion reste la musique. En tant qu’artiste, si tu t’engages dans le panafricanisme, à chaque fois qu’il y a de gros deals intéressants au niveau de l’Etat, on ne fait pas appel à toi, parce que tu déranges », a confié le parolier qui s’est fait distinguer pour ses prises de position à répétition contre le régime de Diouf puis de Wade. « Puisque tu attaques le système en place, on t’obligera à payer des taxes et autres impôts.
Si je n’avais pas un business qui me rend indépendant, je serais mort mystiquement », a réitéré le rappeur du studio Sankara, qui estime qu’un artiste doit tout faire pour sauvegarder son indépendance, sa liberté de parole. « J’essaie de me donner les moyens de mon indépendance financière, pour, en fin de compte, avoir une indépendance d’esprit », dit-il. « Quand un artiste opte pour l’engagement, c’est très facile de se faire des ennemis », a reconnu Dj Awadi, traité de « grande gueule » et déclaré persona non grata dans certains pays africains : il lui a été formulé une interdiction de passer à la radio ou à la télé dans un de ces pays où il était en tournée, un pays dont Awadi taira le nom, interdit de faire escale dans un autre pays où sa présence n’est pas souhaitée. « J’ai toujours subi des pressions et des menaces au Sénégal et ailleurs dans d’autres pays africains (…) je savais qu’en disant certaines choses, je n’allais pas plaire à tout le monde. Mais, j’avais pris toutes mes dispositions », rappelle-t-il.
Seneweb
Si je n’avais pas un business qui me rend indépendant, je serais mort mystiquement », a réitéré le rappeur du studio Sankara, qui estime qu’un artiste doit tout faire pour sauvegarder son indépendance, sa liberté de parole. « J’essaie de me donner les moyens de mon indépendance financière, pour, en fin de compte, avoir une indépendance d’esprit », dit-il. « Quand un artiste opte pour l’engagement, c’est très facile de se faire des ennemis », a reconnu Dj Awadi, traité de « grande gueule » et déclaré persona non grata dans certains pays africains : il lui a été formulé une interdiction de passer à la radio ou à la télé dans un de ces pays où il était en tournée, un pays dont Awadi taira le nom, interdit de faire escale dans un autre pays où sa présence n’est pas souhaitée. « J’ai toujours subi des pressions et des menaces au Sénégal et ailleurs dans d’autres pays africains (…) je savais qu’en disant certaines choses, je n’allais pas plaire à tout le monde. Mais, j’avais pris toutes mes dispositions », rappelle-t-il.
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