Avortement à risque: Trop de femmes continuent de mourir


Rédigé le Samedi 29 Janvier 2022 à 13:25 | Lu 133 fois | 0 commentaire(s)




L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) révèle que trop de filles et de femmes continuent de mourir et de faire face aux conséquences négatives d'un avortement à risque. L’instance sanitaire mondiale montre que les informations manquent sur la manière dont des soins de qualité peuvent être fournis aux filles et aux femmes présentant des complications liées à l'avortement.

Améliorer la compréhension de ce qui fonctionne en matière de prise en charge et de soins cliniques des filles et des femmes confrontées à des complications liées à l'avortement, est essentiel pour garantir leur santé et leur bien-être, c’est l’objectif que s’est fixé l’organisation mondiale de la Santé (OMS).

Ainsi, des articles récemment publiés donnent un aperçu à la fois de la prestation clinique des soins, ainsi que de la qualité des soins tels que vécus par les femmes dans la région de l'Afrique subsaharienne. Ils explorent également les expériences des adolescentes ainsi que des femmes qui accèdent aux soins dans des environnements précaires.

« Ce supplément montre tout le chemin qu'il nous reste à parcourir pour garantir à toutes des soins post-avortement respectueux et de qualité ; cela montre également tout ce que nous pouvons apprendre lorsque nous nous engageons à travailler ensemble », a déclaré Özge Tunçalp, médecin conseil auprès de l'OMS.

Grâce à l'étude multipays de l'OMS et du HRP sur l'avortement, des données ont été recueillies sur plus de 23.000 femmes fréquentant des établissements de santé et présentant des complications liées à l'avortement. Alors que la plupart de ces femmes avaient des complications légères ou modérées liées à l'avortement, il y en avait encore beaucoup qui avaient des complications graves ou potentiellement mortelles, en particulier en Afrique subsaharienne.

Les articles du supplément montrent que les pays doivent agir rapidement pour s'assurer que les prestataires et les systèmes de santé puissent fournir des soins de qualité aux filles et aux femmes. L'éditorial met en lumière les mesures importantes que les décideurs peuvent entreprendre à savoir accroître l'accès à des services d'avortement de haute qualité à tous les niveaux des soins de santé, veiller à ce que les approches visant à améliorer la qualité des soins post-avortement soient fondées sur des données probantes. Et identifier et utiliser des interventions qui vont au-delà du système de santé y compris lutter contre les croyances néfastes entretenues par les prestataires de soins de santé, reconnaître et traiter les contraintes des systèmes de santé ; et veiller à ce que les filles et les femmes soient autonomisées.

A noter que cette étude a été menée par le programme sur la reproduction humaine (HRP), l'OMS et leurs partenaires dans 17 pays d'Amérique latine et des Caraïbes. HRP est le principal instrument du système des Nations Unies pour la recherche en reproduction humaine afin d’améliorer la santé sexuelle et reproductive, renseigne "Rewmi".
 
 
 


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