Le Collectif des avocats du prisonnier politique Karim Wade, condamné pour enrichissement illicite à 6 ans de prison, exprime sa grande satisfaction à la suite de la nouvelle décision du Groupe de travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire. Cette décision rejette la demande de révision présentée par l’Etat du Sénégal contre l’avis du 20 avril 2015. L’instance des Nations Unies vient de
confirmer la détention arbitraire de Karim Wade, la violation de son droit à un procès équitable, et la demande faite à l’Etat du Sénégal de réparer intégralement le préjudice subi.
Dans sa mission de gardien de valeurs et de principes fondamentaux, le Groupe de travail affirme ainsi sa volonté que le respect du droit et de la personne humaine s'impose face à des manipulations de la justice sénégalaise instrumentalisée pour des motifs de basse politique.
Karim Wade a été victime d’une machination et condamné en violation de ses droits fondamentaux, notamment son droit à la liberté et son droit de faire appel de sa condamnation injustifiée par une juridiction d’exception spécialement exhumée à cette fin : la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI). Il a été privé des garanties indispensables à un procès équitable. Il est maintenu en détention malgré la décision des Nations Unies, et les plus hautes autorités du Sénégal continuent de refuser systématiquement depuis 3 ans d’exécuter les décisions de justice internationale qui lui sont favorables (avis du Groupe de travail de l’ONU, arrêt de Cour Justice de la CEDEAO, …). Ne pouvant plus faire valoir ses droits devant la justice de son pays, il est aujourd'hui contraint, sans autre choix, de saisir la justice internationale pour poursuivre les personnes responsables de sa détention arbitraire.
Le 2 février 2016, Karim Wade a déposé une plainte pour détention arbitraire auprès du tribunal de grande instance de Paris pour faire respecter ses droits dont il est privé par le pouvoir politique sénégalais qui bafoue l'indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs dans le seul dessein de l’empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle.
Karim Wade réclame que justice lui soit rendue et que son procès soit déclaré nul pour violation des principes du droit pénal proclamés par la Constitution comme par les engagements internationaux qui s'imposent au Sénégal : la Déclaration universelle des droits de l’Homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples.
Le Collectif des avocats du prisonnier politique Karim Wade renouvelle son exigence d’une libération immédiate, sans condition et sans artifice, ainsi que celle de tous les détenus politiques et d’opinion. Il souligne combien la situation scandaleuse d’aujourd’hui abîme gravement l’image du Sénégal, qui avait toujours été considéré auparavant comme un modèle en Afrique pour le respect de l’Etat de droit et des libertés fondamentales.
COMMUNIQUE DES AVOCATS DU PRISONNIER POLITIQUE KARIM WADE
confirmer la détention arbitraire de Karim Wade, la violation de son droit à un procès équitable, et la demande faite à l’Etat du Sénégal de réparer intégralement le préjudice subi.
Dans sa mission de gardien de valeurs et de principes fondamentaux, le Groupe de travail affirme ainsi sa volonté que le respect du droit et de la personne humaine s'impose face à des manipulations de la justice sénégalaise instrumentalisée pour des motifs de basse politique.
Karim Wade a été victime d’une machination et condamné en violation de ses droits fondamentaux, notamment son droit à la liberté et son droit de faire appel de sa condamnation injustifiée par une juridiction d’exception spécialement exhumée à cette fin : la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI). Il a été privé des garanties indispensables à un procès équitable. Il est maintenu en détention malgré la décision des Nations Unies, et les plus hautes autorités du Sénégal continuent de refuser systématiquement depuis 3 ans d’exécuter les décisions de justice internationale qui lui sont favorables (avis du Groupe de travail de l’ONU, arrêt de Cour Justice de la CEDEAO, …). Ne pouvant plus faire valoir ses droits devant la justice de son pays, il est aujourd'hui contraint, sans autre choix, de saisir la justice internationale pour poursuivre les personnes responsables de sa détention arbitraire.
Le 2 février 2016, Karim Wade a déposé une plainte pour détention arbitraire auprès du tribunal de grande instance de Paris pour faire respecter ses droits dont il est privé par le pouvoir politique sénégalais qui bafoue l'indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs dans le seul dessein de l’empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle.
Karim Wade réclame que justice lui soit rendue et que son procès soit déclaré nul pour violation des principes du droit pénal proclamés par la Constitution comme par les engagements internationaux qui s'imposent au Sénégal : la Déclaration universelle des droits de l’Homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples.
Le Collectif des avocats du prisonnier politique Karim Wade renouvelle son exigence d’une libération immédiate, sans condition et sans artifice, ainsi que celle de tous les détenus politiques et d’opinion. Il souligne combien la situation scandaleuse d’aujourd’hui abîme gravement l’image du Sénégal, qui avait toujours été considéré auparavant comme un modèle en Afrique pour le respect de l’Etat de droit et des libertés fondamentales.
COMMUNIQUE DES AVOCATS DU PRISONNIER POLITIQUE KARIM WADE