Avec cette élection locale, cruciale pour les populations, plusieurs candidats étaient en lice pour devenir maire ou président de Conseil départemental. Mais si rien n’empêche les prétendants à afficher leurs ambitions, force est de reconnaître que parmi ceux qui se sont fait élire, d’aucuns sont en train de dire ouf.
Pourquoi ? Parce qu’ils vont utiliser leur fonction pour ne plus avoir de soucis financiers. Si parmi les élus, il y a des patriotes engagés pour la cause des populations, beaucoup d’entre eux vont se servir et non servir. Il est en effet curieux dans un pays où le salaire des maires de commune est de 300.000 FCfa, celui des maires de ville, 900.000 Cfa, que l’on retrouve des élus, qui n’ont pas une autre activité, devenir millionnaires, voire milliardaires, quelques temps après leur élection.
Être maire, c’est être le représentant de l'État et de sa commune vis-à -vis des institutions territoriales locales. À ce titre, le maire assume de très nombreuses fonctions dans des domaines variés et spécifiques, tels que l'urbanisme, le social, l'environnement, l'économie...
Il n’est point besoin d’être un politicien de métier pour être un bon maire. Il doit être à la fois un chef d’entreprise qui produit du service public, lequel doit être de qualité, et en même temps, économe des deniers publics, mais aussi gérant d’une population qui est tout à la fois, son client-administré et son patron électoral.
Être au service de ses semblables
Si au niveau de certains états- major politiques, les gens se bousculent pour être désignés candidats, il ne faut surtout pas perdre de vue que les populations n’acceptent plus d’être dirigées par n’importe qui. Elles ont appris à se faire respecter le moment venu, en votant pour un tel et en refusant de le faire pour un autre. Maintenant, tous les élus sont jugés sur leurs résultats. Il est vrai qu’un bilan ne ment pas et qu’un maire qui a un bon bilan et ne trompe pas ses mandants, a de grandes chances d’être maintenu à la prochaine échéance électorale.
La preuve, avec les élections du 23 janvier dernier, les maires des localités comme Sandiara, Latmingué, Baba Garage Gnith, Ndiob, Fass Thiékène, Rufisque Ouest, Dieuppeul, Mermoz, Médina, Wakhinane… n’ont pas eu trop de peine pour être reconduits.
Les électeurs qui ont acquis de la maturité politique, portent leurs choix sur des gens qui peuvent envisager des interactions entre leurs décisions et les conséquences des changements induits pour la vie des habitants et activités, aux lieux où s’appliqueront ces décisions.
Et cela, aussi bien en termes d’équipements matériels, qu’en termes de lien social et d’environnement. Même non élus, il y a des gens qui sont déjà maire de fait, avec leurs nombreuses actions en faveur des populations dans les centres de santé, les écoles, la lutte contre les inondations, les prises en charge médicales, les financements de groupements de femmes, la formation des jeunes, les accompagnements aux étudiants…
Un bon maire n’est pas celui qui affiche de bons sentiments et de belles idées, mais celui qui est en mesure de faire le bon constat pour apporter les bonnes solutions. Ce sont ceux qui sont toujours au service de leurs semblables et non qui se servent d’eux pour se remplir les poches. Il est vraiment venu le moment d’en finir avec les élus inconséquents avec l’argent public.
Tribune
Pourquoi ? Parce qu’ils vont utiliser leur fonction pour ne plus avoir de soucis financiers. Si parmi les élus, il y a des patriotes engagés pour la cause des populations, beaucoup d’entre eux vont se servir et non servir. Il est en effet curieux dans un pays où le salaire des maires de commune est de 300.000 FCfa, celui des maires de ville, 900.000 Cfa, que l’on retrouve des élus, qui n’ont pas une autre activité, devenir millionnaires, voire milliardaires, quelques temps après leur élection.
Être maire, c’est être le représentant de l'État et de sa commune vis-à -vis des institutions territoriales locales. À ce titre, le maire assume de très nombreuses fonctions dans des domaines variés et spécifiques, tels que l'urbanisme, le social, l'environnement, l'économie...
Il n’est point besoin d’être un politicien de métier pour être un bon maire. Il doit être à la fois un chef d’entreprise qui produit du service public, lequel doit être de qualité, et en même temps, économe des deniers publics, mais aussi gérant d’une population qui est tout à la fois, son client-administré et son patron électoral.
Être au service de ses semblables
Si au niveau de certains états- major politiques, les gens se bousculent pour être désignés candidats, il ne faut surtout pas perdre de vue que les populations n’acceptent plus d’être dirigées par n’importe qui. Elles ont appris à se faire respecter le moment venu, en votant pour un tel et en refusant de le faire pour un autre. Maintenant, tous les élus sont jugés sur leurs résultats. Il est vrai qu’un bilan ne ment pas et qu’un maire qui a un bon bilan et ne trompe pas ses mandants, a de grandes chances d’être maintenu à la prochaine échéance électorale.
La preuve, avec les élections du 23 janvier dernier, les maires des localités comme Sandiara, Latmingué, Baba Garage Gnith, Ndiob, Fass Thiékène, Rufisque Ouest, Dieuppeul, Mermoz, Médina, Wakhinane… n’ont pas eu trop de peine pour être reconduits.
Les électeurs qui ont acquis de la maturité politique, portent leurs choix sur des gens qui peuvent envisager des interactions entre leurs décisions et les conséquences des changements induits pour la vie des habitants et activités, aux lieux où s’appliqueront ces décisions.
Et cela, aussi bien en termes d’équipements matériels, qu’en termes de lien social et d’environnement. Même non élus, il y a des gens qui sont déjà maire de fait, avec leurs nombreuses actions en faveur des populations dans les centres de santé, les écoles, la lutte contre les inondations, les prises en charge médicales, les financements de groupements de femmes, la formation des jeunes, les accompagnements aux étudiants…
Un bon maire n’est pas celui qui affiche de bons sentiments et de belles idées, mais celui qui est en mesure de faire le bon constat pour apporter les bonnes solutions. Ce sont ceux qui sont toujours au service de leurs semblables et non qui se servent d’eux pour se remplir les poches. Il est vraiment venu le moment d’en finir avec les élus inconséquents avec l’argent public.
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