Fatou T. est allée à plusieurs reprises, au moins six fois à Auchan Mermoz pour commettre des larcins. Elle a été captée par la vidéo-surveillance de la grande surface. Mise à la disposition des éléments du commissariat de Point E, alors qu’elle venait de réitérer son acte malhonnête, la voleuse a soutenu être de mèche avec l’un des caissiers du magasin, Maguette C. Dans ses aveux, Fatou a expliqué avoir connu son comparse présumé lors d’une fan zone de la Rts pendant la coupe d’Afrique des nations 2022.
C’est ainsi, dit-elle, qu’ils ont noué une relation amoureuse au cours de laquelle Maguette aurait fait miroiter à sa petite amie un projet d’ouverture d’une boutique de cosmétique, avant de lui promettre le poste de gérante. Séduite, Fatou a informé avoir accepté de s’associer au deal pour permettre à son amoureux d’officialiser son projet. De graves accusations que Maguette C. a battues en brèche au cours de son interrogatoire par les limiers. Ces derniers ont par la suite réalisé une perquisition chez la délinquante où ils ont saisi un lot de marchandises de tous types appartenant à la société française.
Visés respectivement pour vol et complicité dudit délit, Fatou T. et Maguette C. ont été appelés hier, à la barre du tribunal d’Instance de Dakar, après quelques jours de détention préventive. Interrogée en premier, Fatou a renseigné qu’elle avait perdu de vue son co-prévenu après quelques mois d’idylle, avant de le revoir à son lieu de travail. « Quand on a renoué le contact, il m’a demandé de l’aider à réaliser son projet. Par amour, j’ai accepté. Je quittais le domicile de ma patronne à Fann résidence pour le rejoindre à Auchan Mermoz. Je ciblais les marchandises qu’il me demandait de prendre. Une fois à la caisse, je déclarais les articles insignifiants », a laissé entendre la femme de ménage qui a admis avoir commis trois forfaits.
Maguette C. a indiqué avoir vu sa supposée copine pour la première fois le 9 novembre dernier. « Comme elle avait l’air stressée, je l’ai taquinée en lui demandant si elle est deuxième femme. Quand elle m’a fait savoir qu’elle est célibataire, je lui ai réclamé son numéro. Je ne suis ni de près ni de loin mêlé à son entreprise délictuelle », a affirmé le caissier, très amer.
Pour prouver sa bonne foi, Maguette a confié que sa coaccusée avait assuré aux policiers avoir restitué tout le butin lors de leur confrontation. « Ce qui était faux, car les flics avaient saisi par la suite de la boisson ainsi que d’autres marchandises chez elle. Au moment où elle volait certains articles, je n’avais même pas commencé à travailler à Auchan. J’ai été recruté le 4 janvier 2022 », fait-il remarquer.
De l’avis de Me Sow, conseil de la grande enseigne commerciale, la culpabilité de Maguette C. est indéniable. L’avocat est convaincu que le prévenu a commis des vols au nez et à la barbe de son employeur. « Les agents sont au fait de l’installation des caméras. Mais, ils trouvent des moyens de dérober ou de faire dérober des biens de la société. Fatou T. est de bonne foi. À chaque fois qu’elle passait avec les marchandises, c’est Maguette qui se trouvait à la caisse », a pesté Me Sow. Pour la réparation du préjudice, il a demandé 10 millions francs, sous réserve des vérifications en cours.
D'après Rewmi, la représentante du parquet a requis l’application de la loi. D’après les trois conseils de Maguette C., Auchan cherche à licencier un citoyen honnête. Ils ont plaidé le renvoi des fins de la poursuite. « Si vous le relaxez au bénéfice du doute, il sera licencié pour perte de confiance », a fait observer Me Michel Ndong.
Son confrère qui assurait la défense de Fatou T, a sollicité la clémence du tribunal qui a fixé son délibéré au 28 novembre prochain.
C’est ainsi, dit-elle, qu’ils ont noué une relation amoureuse au cours de laquelle Maguette aurait fait miroiter à sa petite amie un projet d’ouverture d’une boutique de cosmétique, avant de lui promettre le poste de gérante. Séduite, Fatou a informé avoir accepté de s’associer au deal pour permettre à son amoureux d’officialiser son projet. De graves accusations que Maguette C. a battues en brèche au cours de son interrogatoire par les limiers. Ces derniers ont par la suite réalisé une perquisition chez la délinquante où ils ont saisi un lot de marchandises de tous types appartenant à la société française.
Visés respectivement pour vol et complicité dudit délit, Fatou T. et Maguette C. ont été appelés hier, à la barre du tribunal d’Instance de Dakar, après quelques jours de détention préventive. Interrogée en premier, Fatou a renseigné qu’elle avait perdu de vue son co-prévenu après quelques mois d’idylle, avant de le revoir à son lieu de travail. « Quand on a renoué le contact, il m’a demandé de l’aider à réaliser son projet. Par amour, j’ai accepté. Je quittais le domicile de ma patronne à Fann résidence pour le rejoindre à Auchan Mermoz. Je ciblais les marchandises qu’il me demandait de prendre. Une fois à la caisse, je déclarais les articles insignifiants », a laissé entendre la femme de ménage qui a admis avoir commis trois forfaits.
Maguette C. a indiqué avoir vu sa supposée copine pour la première fois le 9 novembre dernier. « Comme elle avait l’air stressée, je l’ai taquinée en lui demandant si elle est deuxième femme. Quand elle m’a fait savoir qu’elle est célibataire, je lui ai réclamé son numéro. Je ne suis ni de près ni de loin mêlé à son entreprise délictuelle », a affirmé le caissier, très amer.
Pour prouver sa bonne foi, Maguette a confié que sa coaccusée avait assuré aux policiers avoir restitué tout le butin lors de leur confrontation. « Ce qui était faux, car les flics avaient saisi par la suite de la boisson ainsi que d’autres marchandises chez elle. Au moment où elle volait certains articles, je n’avais même pas commencé à travailler à Auchan. J’ai été recruté le 4 janvier 2022 », fait-il remarquer.
De l’avis de Me Sow, conseil de la grande enseigne commerciale, la culpabilité de Maguette C. est indéniable. L’avocat est convaincu que le prévenu a commis des vols au nez et à la barbe de son employeur. « Les agents sont au fait de l’installation des caméras. Mais, ils trouvent des moyens de dérober ou de faire dérober des biens de la société. Fatou T. est de bonne foi. À chaque fois qu’elle passait avec les marchandises, c’est Maguette qui se trouvait à la caisse », a pesté Me Sow. Pour la réparation du préjudice, il a demandé 10 millions francs, sous réserve des vérifications en cours.
D'après Rewmi, la représentante du parquet a requis l’application de la loi. D’après les trois conseils de Maguette C., Auchan cherche à licencier un citoyen honnête. Ils ont plaidé le renvoi des fins de la poursuite. « Si vous le relaxez au bénéfice du doute, il sera licencié pour perte de confiance », a fait observer Me Michel Ndong.
Son confrère qui assurait la défense de Fatou T, a sollicité la clémence du tribunal qui a fixé son délibéré au 28 novembre prochain.