Peu aprés minuit, heure locale, un homme commence à lancer des grenades dans une rue du centre de la capitale malienne. Dans le quartier de l'Hippodrome, la rue « Princesse », comme elle est surnommée, abrite de nombreux bars et restaurants. Elle est très fréquentée, notamment par des Occidentaux, surtout le vendredi soir.
L'attaque a eu lieu en plusieurs temps. Après avoir lancé plusieurs grenades, dont certaines n'ont pas explosé, l'homme s'engouffre dans l'établissement appelé La Terrasse ; il monte à l'étage et commence à mitrailler à l'arme automatique tout autour de lui, avant de prendre la fuite dans un véhicule conduit par un complice. Les deux hommes sont cagoulés. Peu après avoir quitté les lieux de l'attaque, ils croisent une voiture de police. Un nouvel échange de tirs a lieu.
Un riverain, dont la maison se trouve à quelques dizaines de mètres de l'établissement, dit avoir entendu des coups de feu à plusieurs reprises pendant une dizaine de minutes. Il parle d'un éclair de lumière. Un agent de sécurité qui travaille dans la rue où a eu lieu l'attaque parle également de très fortes détonations. Les deux hommes racontent qu'ensuite, ils ont vu une foule de personnes quitter la zone, des gens bien sûr effrayés, certains criant. « C'était la panique », dit l'un des témoins (écouter son témoignage ci-dessous à gauche).
Le bilan provisoire fait état de cinq morts. On dénombre aussi une dizaine de blessés, dont certains grièvement, qui ont été transportés dans un hôpital du centre-ville. De sources diplomatiques, policières et hospitalières, trois Européens figurent parmi les victimes, dont un Français et un Belge ainsi qu'un autre ressortissant dont la nationalité n'est pas connue, mais aussi deux Maliens, un policier et un gardien.
Deux suspects auraient été arrêtés dans une rue adjacente. La zone est actuellement bouclée par un impressionnant dispositif de sécurité. Des dizaines de policiers maliens sont sur le qui-vive. Des grenades non explosées pourraient ne pas avoir été encore découvertes. Des agents du renseignement sont également sur place. On ne sait pas qui sont les assassins. Une source policière à Bamako parle d'acte terroriste, quand une autre se veut plus prudente.
« Je suis venu pour rejoindre des amis, confie par téléphone un autre témoin. Le moment où je me garais a coïncidé avec l'arrivée des forces de l'ordre. C'était une véritable panique ! La boîte de nuit qui est juste en dessous de cette terrasse a été complètement bouclée. Tous les clients qui étaient dedans ont été presque manu militari conduits à l'étage, afin de boucler ce premier périmètre et empêcher qu'un tireur ou quelqu'un portant une ceinture d'explosifs aille à son tour dans cette boîte de nuit. (...) Je peux vous confirmer que même les forces de l'ordre étaient réellement inquiètes de la situation. »
Le président français parle d'un « lâche attentat », qu'il dénonce avec « la plus grande force ». François Hollande va « offrir l'aide de la France » au président malien. L'ambassade de France au Mali a envoyé un message de prudence à tous les ressortissants français.
L'attaque a eu lieu en plusieurs temps. Après avoir lancé plusieurs grenades, dont certaines n'ont pas explosé, l'homme s'engouffre dans l'établissement appelé La Terrasse ; il monte à l'étage et commence à mitrailler à l'arme automatique tout autour de lui, avant de prendre la fuite dans un véhicule conduit par un complice. Les deux hommes sont cagoulés. Peu après avoir quitté les lieux de l'attaque, ils croisent une voiture de police. Un nouvel échange de tirs a lieu.
Un riverain, dont la maison se trouve à quelques dizaines de mètres de l'établissement, dit avoir entendu des coups de feu à plusieurs reprises pendant une dizaine de minutes. Il parle d'un éclair de lumière. Un agent de sécurité qui travaille dans la rue où a eu lieu l'attaque parle également de très fortes détonations. Les deux hommes racontent qu'ensuite, ils ont vu une foule de personnes quitter la zone, des gens bien sûr effrayés, certains criant. « C'était la panique », dit l'un des témoins (écouter son témoignage ci-dessous à gauche).
Le bilan provisoire fait état de cinq morts. On dénombre aussi une dizaine de blessés, dont certains grièvement, qui ont été transportés dans un hôpital du centre-ville. De sources diplomatiques, policières et hospitalières, trois Européens figurent parmi les victimes, dont un Français et un Belge ainsi qu'un autre ressortissant dont la nationalité n'est pas connue, mais aussi deux Maliens, un policier et un gardien.
Deux suspects auraient été arrêtés dans une rue adjacente. La zone est actuellement bouclée par un impressionnant dispositif de sécurité. Des dizaines de policiers maliens sont sur le qui-vive. Des grenades non explosées pourraient ne pas avoir été encore découvertes. Des agents du renseignement sont également sur place. On ne sait pas qui sont les assassins. Une source policière à Bamako parle d'acte terroriste, quand une autre se veut plus prudente.
« Je suis venu pour rejoindre des amis, confie par téléphone un autre témoin. Le moment où je me garais a coïncidé avec l'arrivée des forces de l'ordre. C'était une véritable panique ! La boîte de nuit qui est juste en dessous de cette terrasse a été complètement bouclée. Tous les clients qui étaient dedans ont été presque manu militari conduits à l'étage, afin de boucler ce premier périmètre et empêcher qu'un tireur ou quelqu'un portant une ceinture d'explosifs aille à son tour dans cette boîte de nuit. (...) Je peux vous confirmer que même les forces de l'ordre étaient réellement inquiètes de la situation. »
Le président français parle d'un « lâche attentat », qu'il dénonce avec « la plus grande force ». François Hollande va « offrir l'aide de la France » au président malien. L'ambassade de France au Mali a envoyé un message de prudence à tous les ressortissants français.