Le département d'Etat américain, équivalent du ministère des Affaires étrangères, a conseillé le 26 novembre 2019 aux citoyens américains de ne plus voyager au Burkina Faso, longtemps prisé par les touristes. De nombreuses prises d'otages ont eu lieu ces dernières années dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, confronté depuis 2015 à des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières.
Selon le site du département d'Etat, le Burkina Faso est désormais à l'échelon le plus élevé de menaces pour les voyageurs, "en raison du terrorisme, de la criminalité et des enlèvements". "Les terroristes peuvent mener des attaques partout sans ou presque aucun avertissement. Parmi leurs cibles, on trouve des hôtels, des restaurants, des locaux de police et de douane, des zones situées près ou directement sur des sites miniers, des lieux de cultes, des postes militaires et des écoles".
Les autorités américaines rappellent qu'elles ne sont pas en mesure d'apporter à leurs concitoyens une aide en cas d'urgence dans presque tout le pays. Elles indiquent également avoir ordonné le départ de "tous les membres mineurs des familles de fonctionnaires".
Tout le pays est menacé par les attaques jihadistes
"La menace terroriste au Burkina Faso est très élevée. Plusieurs attaques ont été commises à Ouagadougou, ainsi que dans le nord, l’est, l’ouest et le sud-ouest du Burkina Faso depuis 2016. Un strict respect des consignes de sécurité ainsi qu’une vigilance et une attention accrues sont nécessaires", rappelle de son côté le ministère français des Affaires étrangères.
"Le risque d’enlèvement, très élevé, est croissant à mesure que l’on se rapproche des zones frontalières. Les déplacements impératifs dans les zones déconseillées (zone orange) doivent être limités dans le temps. En cas de nuitée sur place, il convient de résider dans un hôtel ou un lieu sécurisé", explique le Quai d'Orsay. Toutes les zones frontalières avec le Mali (au nord et à l'ouest) et le Niger (à l'est) sont classées rouge. Le reste du pays est classé orange, notamment la capitale Ouagadougou.
Au total, les attaques attribuées aux groupes jihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda, d'autres à l'organisation Etat islamique, ont fait près de 700 morts au Burkina Faso depuis début 2015, selon un comptage de l'AFP, et environ 500 000 déplacés internes et réfugiés, selon l'ONU. "Ce phénomène s’amplifie depuis le début de l’année 2019, affectant désormais une grande partie du territoire", insite le Quai d'Orsay.
franceinfo avec AFP
Selon le site du département d'Etat, le Burkina Faso est désormais à l'échelon le plus élevé de menaces pour les voyageurs, "en raison du terrorisme, de la criminalité et des enlèvements". "Les terroristes peuvent mener des attaques partout sans ou presque aucun avertissement. Parmi leurs cibles, on trouve des hôtels, des restaurants, des locaux de police et de douane, des zones situées près ou directement sur des sites miniers, des lieux de cultes, des postes militaires et des écoles".
Les autorités américaines rappellent qu'elles ne sont pas en mesure d'apporter à leurs concitoyens une aide en cas d'urgence dans presque tout le pays. Elles indiquent également avoir ordonné le départ de "tous les membres mineurs des familles de fonctionnaires".
Tout le pays est menacé par les attaques jihadistes
"La menace terroriste au Burkina Faso est très élevée. Plusieurs attaques ont été commises à Ouagadougou, ainsi que dans le nord, l’est, l’ouest et le sud-ouest du Burkina Faso depuis 2016. Un strict respect des consignes de sécurité ainsi qu’une vigilance et une attention accrues sont nécessaires", rappelle de son côté le ministère français des Affaires étrangères.
"Le risque d’enlèvement, très élevé, est croissant à mesure que l’on se rapproche des zones frontalières. Les déplacements impératifs dans les zones déconseillées (zone orange) doivent être limités dans le temps. En cas de nuitée sur place, il convient de résider dans un hôtel ou un lieu sécurisé", explique le Quai d'Orsay. Toutes les zones frontalières avec le Mali (au nord et à l'ouest) et le Niger (à l'est) sont classées rouge. Le reste du pays est classé orange, notamment la capitale Ouagadougou.
Au total, les attaques attribuées aux groupes jihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda, d'autres à l'organisation Etat islamique, ont fait près de 700 morts au Burkina Faso depuis début 2015, selon un comptage de l'AFP, et environ 500 000 déplacés internes et réfugiés, selon l'ONU. "Ce phénomène s’amplifie depuis le début de l’année 2019, affectant désormais une grande partie du territoire", insite le Quai d'Orsay.
franceinfo avec AFP