Le ministre conseiller, Mahmoud Saleh s’en est violemment pris à Idrissa Seck et à Me Alioune Badara Cissé qu’il qualifie d’«ennemis» du chef de l’Etat. Au cours d’un meeting, dimanche dernier, à Fimela (69 km au sud-ouest de Fatick), sans les citer nommément, le non moins responsable de l’Alliance pour la RépuÂblique (Apr) a fait des allusions qui, sans équivoque, renvoient à ces deux personnalités précitées. «AujourÂd’hui, il y a des gens qui se considèrent comme des alliés du PrésiÂdent, mais si leur volonté s’était réalisée, Macky Sall ne serait jamais devenu président de la République. Chaque jour que Dieu fait, ils développent des stratégies pour mettre en mal le président de la République avec ses autres alliés qui sont sincères avec lui.
Il n’y a pas longtemps, il y a quelqu’un qui a élevé sa voix pour revendiquer pour le compte d’un parti auquel il n’appartient pas, le retour du mandat du président de l’Assemblée nationale à cinq ans», a t-il déclaré dans un discours où le wolof se mêle au français. Très en verve et face à une foule nombreuse, il renchérit : «Cette personne n’est concernée ni de près ni de loin par cette question, mais elle le dit tout simplement pour créer les conditions d’une discorde entre le président de l’Assemblée nationale (Ndlr : Moustapha Niasse) et le président de la République.»
«Que cet opportuniste assume le courage de la rupture…»
Mahmoud Saleh de poursuivre : «N’oublions pas que le président de la République a des ennemis dans sa propre famille politique. Des gens qui le défient en bombant la poitrine ; vous savez de qui je veux parler. Ils font le tour du monde pour se constituer une légitimité en parasitant celle construite par (Macky Sall) dans des conditions que nul n’ignore. Quiconque veut planter son drapeau en a le droit, mais il n’a qu’à le faire ailleurs qu’à l’intérieur de l’Apr où Macky Sall est considéré comme le seul leader.»
Non sans lancer un défi : «Que cet opportuniste qui parasite la légitimité de Macky Sall assume le courage de la rupture, sinon le parti se donnera les moyens de se défendre et de défendre le président de la RépuÂbliÂque contre les usurpateurs d’où qu’ils viennent, y compris en notre sein. J’ai appris qu’il est venu tout dernièrement dans la commune de Fatick ; que cela ne se reproduise plus !», dira-t-il furieux. Le ministre conseiller du Président a salué le «comportement» des militants de cette localité qu’il donne en exemple. «Cette image d’entente, de concorde et d’unité que renvoie la communauté rurale de Fimela doit être celle de toute la région de Fatick», recommande-t-il.
Le quotidien
Il n’y a pas longtemps, il y a quelqu’un qui a élevé sa voix pour revendiquer pour le compte d’un parti auquel il n’appartient pas, le retour du mandat du président de l’Assemblée nationale à cinq ans», a t-il déclaré dans un discours où le wolof se mêle au français. Très en verve et face à une foule nombreuse, il renchérit : «Cette personne n’est concernée ni de près ni de loin par cette question, mais elle le dit tout simplement pour créer les conditions d’une discorde entre le président de l’Assemblée nationale (Ndlr : Moustapha Niasse) et le président de la République.»
«Que cet opportuniste assume le courage de la rupture…»
Mahmoud Saleh de poursuivre : «N’oublions pas que le président de la République a des ennemis dans sa propre famille politique. Des gens qui le défient en bombant la poitrine ; vous savez de qui je veux parler. Ils font le tour du monde pour se constituer une légitimité en parasitant celle construite par (Macky Sall) dans des conditions que nul n’ignore. Quiconque veut planter son drapeau en a le droit, mais il n’a qu’à le faire ailleurs qu’à l’intérieur de l’Apr où Macky Sall est considéré comme le seul leader.»
Non sans lancer un défi : «Que cet opportuniste qui parasite la légitimité de Macky Sall assume le courage de la rupture, sinon le parti se donnera les moyens de se défendre et de défendre le président de la RépuÂbliÂque contre les usurpateurs d’où qu’ils viennent, y compris en notre sein. J’ai appris qu’il est venu tout dernièrement dans la commune de Fatick ; que cela ne se reproduise plus !», dira-t-il furieux. Le ministre conseiller du Président a salué le «comportement» des militants de cette localité qu’il donne en exemple. «Cette image d’entente, de concorde et d’unité que renvoie la communauté rurale de Fimela doit être celle de toute la région de Fatick», recommande-t-il.
Le quotidien