LETTRE A UN ETUDIANT DE L’UCAD
Mon cher étudiant mon cher enfant,
Plus jamais ça car ta devise doit être « LUX MEA LEX » (La Lumière est ma Loi)
Je t’écris car tu es aujourd’hui ce qu’autrefois je fus. Etudiant, frondeur, pressé de changer le monde en fonction de mes rêves et animé de la soif de réussir pour me mettre au service de mon pays. C’était ma vision de l’étudiant. Ce que j’ai vu la semaine dernière m’est inconnu. Il ne ressemble pas au Sénégal et il est loin des Sénégalais. C’est ce qui explique la missive que je t’adresse et à travers toi, à toutes les filles et à tous les fils de notre cher SUNUGAAL, notre navire commun.
« Quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites », disait un homme d’Etat français. Le temple de la connaissance a rasé les pâquerettes l’autre jour. L’Université sénégalaise, du fait de la furie de quelques excités, a tourné le dos à sa raison d’être qu’est la lumière. C’est une dérive inacceptable et chaque sénégalais , en même temps que d’exprimer son indignation, doit se demander qu’a-t-il fait ou que n’a-t-il pas fait pour empêcher une telle intrusion de l’obscurantisme là où tout devrait être finesse, intelligence, persuasion par la force des arguments et non recours aux arguments de la force et d’où l’on sort moins obtus et mieux armé pour affronter la vie.
Au fronton de l’honorable bâtisse que tu fréquentes, tout nous dit ce que doit être ce lieu de savoir, de savoir faire et surtout de savoir être. C’est l’endroit où l’on vient pour apprendre, se former, s’informer pour devenir plus tard un homme accompli au service du plus grand nombre. Ce qui fait la réputation de notre pays, au-delà des mers et des océans, c’est la crème humaine que nous donnons au reste du monde, une élite bien trempée sachant avoir un comportement exemplaire où qu’elle se trouve. C’est ce que nos ancêtres nous ont légué en partage et nous nous devons de le préserver à tous les niveaux car ce que l’on admire chez nous et même que l’on nous envie parfois.
Aujourd’hui, il y a comme quelque chose de pourri dans notre République. Notre miroir s’est brisé le temps d’une manifestation inouïe pour ternir une cérémonie dédiée à cultiver l’excellence et à former les générations montantes à leurs responsabilités futures en améliorant les conditions d’étude et de vie de manière significative.
Je m’adresse, à travers toi, aux ainés et aussi à ma génération. Qu’avons nous fait pour que ceux qui doivent demain prendre les rênes du pays se préparent à s’assumer en tant qu’adultes? La famille a-t-elle fui ses responsabilités? Nos échecs individuels ont-ils déteint sur la collectivité? L’éducation signifie-t-elle encore quelque chose? Les politiques, au lieu de penser à la maturation de la relève, n’ont-ils les yeux rivés que sur la prochaine élection? Que s’est-il passé? Certainement tout cela à la fois car il n’y a pas une réponse unique aux racines du mal qui gangrène insidieusement notre société.
En attendant, toute la nation doit se ressaisir et que chacun y mette du sien. D’abord, l’Etat doit restaurer son autorité sinon personne ne peut plus se sentir en sécurité. Comme je l’ai dit dans mon livre OSER, l’école doit retrouver sa vocation civique où la rigueur et le respect doivent être les sésames. Les chapelles politiques doivent rester en dehors de la matrice intellectuelle et les leaders politiques mettre l’Université à l’abri de leurs calculs d’épicerie politicienne. Je sais qu’il faut de la hauteur d’esprit et de vues pour renoncer à l’aubaine de manipuler quelques étudiants qui, pour être minoritaires, n’en ont pas moins une capacité de nuisance considérable. Il faut également instaurer la discipline comme un réflexe quotidien chez nos enfants et je ne vois pas meilleure manière que le service militaire à imposer très tôt pour un plus grand respect du bien commun et de soi-même, des institutions républicaines ainsi que de l’intérêt général en faisant le tri entre l’Ecole et la Politique. Il faut que Lumière redevienne notre Loi et que nous puissions redire LUX MEA LEX (La Lumière est ma Loi) en toute fierté.
Mon cher étudiant mon cher enfant,
Il te faut te lever dès maintenant et te ceindre les reins pour que les enfants que tu mettras au monde ne soient pas la risée du reste du monde, tout simplement en bafouant tout ce pour quoi tu auras vécu.
Mon cher étudiant mon cher enfant
Le monde entier le sait, le monde entier le dit : L'AVENIR EST EN AFRIQUE car l'Afrique est devenue la terre de toutes les opportunités et c'est bientôt A VOUS D'ENTRER DANS LA SCÈNE DE LA PRODUCTION pour que ces opportunités soient transformées grâce aux connaissances que vous aurez acquises à l’université.
Alors NE TE LAISSE PAS DISTRAIRE, NE TE LAISSE PAS MANIPULER CAR ENCORE UNE FOIS L'AVENIR DU MONDE, L’AVENIR DE TON PAYS, TON AVENIR EST ENTRE TES MAINS, NE LES UTISE PAS POUR JETER DES PIERRES MAIS POUR CONTRUIRE L'AVENIR AFIN QUE JAILLISSE L’ESPOIR.
CAR JE LE SAIS TES PARENTS ONT DÛ FAIRE DES SACRIFICES IMMENSES POUR QUE TU PUISSES ARRIVER A L'UNIVERSITÉ CAR POUR EUX ET POUR NOUS L'ESPOIR C'EST TOI.
ALORS PLUS JAMAIS ÇA CAR SOUVIENS TOI DE LA DEVISE DE TON UNIVERSITÉ, QUI FAUT IL LE RAPPELER A FORMÉ LA PLUS PART DE L'ÉLITE AFRICAINE DE NOS INDÉPENDANCES " L U X M E A L E X " (La Lumière est ma Loi). PUISSE CETTE LUMIERE ECLAIRER LE RESTE DE TA VIE.
PIERRE GOUDIABY ATEPA
ARCHITECTE INGENIEUR
Mon cher étudiant mon cher enfant,
Plus jamais ça car ta devise doit être « LUX MEA LEX » (La Lumière est ma Loi)
Je t’écris car tu es aujourd’hui ce qu’autrefois je fus. Etudiant, frondeur, pressé de changer le monde en fonction de mes rêves et animé de la soif de réussir pour me mettre au service de mon pays. C’était ma vision de l’étudiant. Ce que j’ai vu la semaine dernière m’est inconnu. Il ne ressemble pas au Sénégal et il est loin des Sénégalais. C’est ce qui explique la missive que je t’adresse et à travers toi, à toutes les filles et à tous les fils de notre cher SUNUGAAL, notre navire commun.
« Quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites », disait un homme d’Etat français. Le temple de la connaissance a rasé les pâquerettes l’autre jour. L’Université sénégalaise, du fait de la furie de quelques excités, a tourné le dos à sa raison d’être qu’est la lumière. C’est une dérive inacceptable et chaque sénégalais , en même temps que d’exprimer son indignation, doit se demander qu’a-t-il fait ou que n’a-t-il pas fait pour empêcher une telle intrusion de l’obscurantisme là où tout devrait être finesse, intelligence, persuasion par la force des arguments et non recours aux arguments de la force et d’où l’on sort moins obtus et mieux armé pour affronter la vie.
Au fronton de l’honorable bâtisse que tu fréquentes, tout nous dit ce que doit être ce lieu de savoir, de savoir faire et surtout de savoir être. C’est l’endroit où l’on vient pour apprendre, se former, s’informer pour devenir plus tard un homme accompli au service du plus grand nombre. Ce qui fait la réputation de notre pays, au-delà des mers et des océans, c’est la crème humaine que nous donnons au reste du monde, une élite bien trempée sachant avoir un comportement exemplaire où qu’elle se trouve. C’est ce que nos ancêtres nous ont légué en partage et nous nous devons de le préserver à tous les niveaux car ce que l’on admire chez nous et même que l’on nous envie parfois.
Aujourd’hui, il y a comme quelque chose de pourri dans notre République. Notre miroir s’est brisé le temps d’une manifestation inouïe pour ternir une cérémonie dédiée à cultiver l’excellence et à former les générations montantes à leurs responsabilités futures en améliorant les conditions d’étude et de vie de manière significative.
Je m’adresse, à travers toi, aux ainés et aussi à ma génération. Qu’avons nous fait pour que ceux qui doivent demain prendre les rênes du pays se préparent à s’assumer en tant qu’adultes? La famille a-t-elle fui ses responsabilités? Nos échecs individuels ont-ils déteint sur la collectivité? L’éducation signifie-t-elle encore quelque chose? Les politiques, au lieu de penser à la maturation de la relève, n’ont-ils les yeux rivés que sur la prochaine élection? Que s’est-il passé? Certainement tout cela à la fois car il n’y a pas une réponse unique aux racines du mal qui gangrène insidieusement notre société.
En attendant, toute la nation doit se ressaisir et que chacun y mette du sien. D’abord, l’Etat doit restaurer son autorité sinon personne ne peut plus se sentir en sécurité. Comme je l’ai dit dans mon livre OSER, l’école doit retrouver sa vocation civique où la rigueur et le respect doivent être les sésames. Les chapelles politiques doivent rester en dehors de la matrice intellectuelle et les leaders politiques mettre l’Université à l’abri de leurs calculs d’épicerie politicienne. Je sais qu’il faut de la hauteur d’esprit et de vues pour renoncer à l’aubaine de manipuler quelques étudiants qui, pour être minoritaires, n’en ont pas moins une capacité de nuisance considérable. Il faut également instaurer la discipline comme un réflexe quotidien chez nos enfants et je ne vois pas meilleure manière que le service militaire à imposer très tôt pour un plus grand respect du bien commun et de soi-même, des institutions républicaines ainsi que de l’intérêt général en faisant le tri entre l’Ecole et la Politique. Il faut que Lumière redevienne notre Loi et que nous puissions redire LUX MEA LEX (La Lumière est ma Loi) en toute fierté.
Mon cher étudiant mon cher enfant,
Il te faut te lever dès maintenant et te ceindre les reins pour que les enfants que tu mettras au monde ne soient pas la risée du reste du monde, tout simplement en bafouant tout ce pour quoi tu auras vécu.
Mon cher étudiant mon cher enfant
Le monde entier le sait, le monde entier le dit : L'AVENIR EST EN AFRIQUE car l'Afrique est devenue la terre de toutes les opportunités et c'est bientôt A VOUS D'ENTRER DANS LA SCÈNE DE LA PRODUCTION pour que ces opportunités soient transformées grâce aux connaissances que vous aurez acquises à l’université.
Alors NE TE LAISSE PAS DISTRAIRE, NE TE LAISSE PAS MANIPULER CAR ENCORE UNE FOIS L'AVENIR DU MONDE, L’AVENIR DE TON PAYS, TON AVENIR EST ENTRE TES MAINS, NE LES UTISE PAS POUR JETER DES PIERRES MAIS POUR CONTRUIRE L'AVENIR AFIN QUE JAILLISSE L’ESPOIR.
CAR JE LE SAIS TES PARENTS ONT DÛ FAIRE DES SACRIFICES IMMENSES POUR QUE TU PUISSES ARRIVER A L'UNIVERSITÉ CAR POUR EUX ET POUR NOUS L'ESPOIR C'EST TOI.
ALORS PLUS JAMAIS ÇA CAR SOUVIENS TOI DE LA DEVISE DE TON UNIVERSITÉ, QUI FAUT IL LE RAPPELER A FORMÉ LA PLUS PART DE L'ÉLITE AFRICAINE DE NOS INDÉPENDANCES " L U X M E A L E X " (La Lumière est ma Loi). PUISSE CETTE LUMIERE ECLAIRER LE RESTE DE TA VIE.
PIERRE GOUDIABY ATEPA
ARCHITECTE INGENIEUR