la veille des fêtes, il y a une recrudescence des faits de vol et d’agression. C’est le cas lors de la veille de la fête de Korité. A l’instar de beaucoup de femmes, Arame Sylla a voulu se faire belle et s’est rendue au salon de coiffure d’une de ses amies au niveau de la Sicap Mbao à quelques encablures de leur demeure familiale, raconte L'As.
Elle attendit son tour avant de terminer aux environs de deux heures du matin. Son amie décide de l’accompagner jusque chez elle. Puisqu’il y avait du monde dans les rues à la veille de la fête, elles n’avaient pas imaginé la traite des malfrats qui guettent la moindre occasion pour jouer leur partition. Arrivées à hauteur du stade de la Sicap Mbao dans la pénombre, trois individus, sortis de nulle part et armés de couteaux, les agressent.
La copine de la prévenue prend la fuite pour chercher du secours tandis qu’Arame Sylla se met à crier. Ce sont d’ailleurs ses cris qui ont ameuté un policier en civil qui se trouvait dans une boutique et qui a volé à son secours. Une femme qui était au deuxième étage d’un balcon indique au policier qu’il y a un des agresseurs qui est entré dans le stade. Fort de cette information, le policier s’engouffre dans le stade obscur avant de ressortir plus tard avec le prévenu. A la vue de la partie civile, l’agent en civil lui dit que les deux autres sont passés par-dessus le mur du camp de la LGI. Il prit le malfrat pour l’amener au niveau du poste de police de la Sicap Mbao avant que la victime ne vienne le surlendemain pour faire sa déposition.
A la barre, la plaignante répond aux questions précises du tribunal avant de pardonner le prévenu en refusant de demander des dommages et intérêts. Quant au prévenu, Boubacar Abdoulaye Sow, il soutient qu’il est un marchand ambulant qui revenait du marché des HLM. Et rentrant chez lui, il a voulu se soulager et s’est malheureusement retrouvé dans le stade. C’est à ce moment précis qu’un homme l’y a trouvé et l’a accusé d’être parmi les malfrats qui ont agressé les bonnes dames. Le procureur a requis l’application de la loi. En l’absence d’avocats pour le défendre, le tribunal a déclaré le prévenu coupable. Pour la répression, il l’a condamné à deux ans dont un an ferme
Elle attendit son tour avant de terminer aux environs de deux heures du matin. Son amie décide de l’accompagner jusque chez elle. Puisqu’il y avait du monde dans les rues à la veille de la fête, elles n’avaient pas imaginé la traite des malfrats qui guettent la moindre occasion pour jouer leur partition. Arrivées à hauteur du stade de la Sicap Mbao dans la pénombre, trois individus, sortis de nulle part et armés de couteaux, les agressent.
La copine de la prévenue prend la fuite pour chercher du secours tandis qu’Arame Sylla se met à crier. Ce sont d’ailleurs ses cris qui ont ameuté un policier en civil qui se trouvait dans une boutique et qui a volé à son secours. Une femme qui était au deuxième étage d’un balcon indique au policier qu’il y a un des agresseurs qui est entré dans le stade. Fort de cette information, le policier s’engouffre dans le stade obscur avant de ressortir plus tard avec le prévenu. A la vue de la partie civile, l’agent en civil lui dit que les deux autres sont passés par-dessus le mur du camp de la LGI. Il prit le malfrat pour l’amener au niveau du poste de police de la Sicap Mbao avant que la victime ne vienne le surlendemain pour faire sa déposition.
A la barre, la plaignante répond aux questions précises du tribunal avant de pardonner le prévenu en refusant de demander des dommages et intérêts. Quant au prévenu, Boubacar Abdoulaye Sow, il soutient qu’il est un marchand ambulant qui revenait du marché des HLM. Et rentrant chez lui, il a voulu se soulager et s’est malheureusement retrouvé dans le stade. C’est à ce moment précis qu’un homme l’y a trouvé et l’a accusé d’être parmi les malfrats qui ont agressé les bonnes dames. Le procureur a requis l’application de la loi. En l’absence d’avocats pour le défendre, le tribunal a déclaré le prévenu coupable. Pour la répression, il l’a condamné à deux ans dont un an ferme
Ndèye Fatou Kébé