Dans la nuit du 24 au 25 septembre 2019, les éléments du commissariat spécial de police de Touba sont alertés suite à une série de cambriolages perpétrés au quartier Touba-Madiyana par un gang. Sur les lieux vers quatre heures du matin, les policiers tombent sur un véhicule particulier à bord duquel étaient deux jeunes hommes. Après une course-poursuite, le véhicule est immobilisé et les deux individus suspects interpellés. Mais non loin de là , au même moment, un vigile de nuit appelle les policiers pour leur montrer sa découverte. En effet, le butin issu des cambriolages était dissimulé dans un bâtiment en construction, détaille L'As.
A la suite d’une fouille minutieuse, les limiers ont saisi des sacs de café, des sachets de lait, des ordinateurs portables et leurs accessoires, et d’autres marchandises. Conduites au poste de police, les deux personnes interpellées, à savoir Ibrahima Ndao et le chauffeur Baba Sow, sont interrogées. Le premier raconte qu’un dénommé Aliou Thiam, apprenti chauffeur de son état, se livre à des cambriolages dans Touba et ses alentours. Mieux, il a accepté de conduire, dès le lendemain, les policiers à ce dernier. A bord d’un véhicule banalisé de la Police, Ibrahima se rend au garage de Darou Marnane où il pointe du doigt Aliou Thiam. Ce dernier est aussitôt menotté et jeté dans le panier à salade, direction le commissariat. Interrogé, l’apprenti chauffeur reconnaît sans ambages avoir participé aux cambriolages avec son acolyte Pape Guèye alias Paco Jazz. Et à son tour, il conduit les flics chez ce dernier qui est arrêté le même jour à Gouye-Mbinde.
A l’enquête, Aliou Thiam et Paco Jazz sont passés aux aveux avant de filer aux policiers tous les détails des cambriolages qu’ils ont perpétrés dans la capitale du Mouridisme. Quant à Baba Sow et Ibrahima Ndao, ils ont été relaxés. Poursuivis pour association de malfaiteurs, vol commis la nuit avec effraction et moyen de transport, Paco Jazz et Aliou Thiam sont revenus sur leurs déclarations faites à l’enquête. D’ailleurs, le procureur a failli tomber des nues quand les deux mis en cause ont déclaré à la barre que c’est en prison qu’ils ne se sont connus. La seule chose sur laquelle les deux prévenus se sont mis d’accord, c’est qu’ils ont purgé dans le passé des peines de prison pour vol et détention et usage de stupéfiants. Constitués parties civiles dans cette affaire, Cheikh Ahmadou Bamba Lo et son collègue Saliou Sourang dont les commerces ont été dévalisés ont respectivement réclamé 500.000 Fcfa et un million Fcfa pour la réparation du préjudice. Pour sa part, le procureur se dit convaincu de la culpabilité des mis en cause. Soulignant «la mauvaise foi» des prévenus, le représentant de la société trouve que «les infractions sont caractérisées. Si les accusés se mettent à nier tous les aveux circonstanciés qu'ils ont faits à l'enquête, c'est qu'ils savent que les carottes sont cuites pour eux». Ainsi, le procureur a cinq ans contre les mis en cause. L’affaire a été mise en délibéré et le jugement sera rendu le mardi 25 avril prochain.
A la suite d’une fouille minutieuse, les limiers ont saisi des sacs de café, des sachets de lait, des ordinateurs portables et leurs accessoires, et d’autres marchandises. Conduites au poste de police, les deux personnes interpellées, à savoir Ibrahima Ndao et le chauffeur Baba Sow, sont interrogées. Le premier raconte qu’un dénommé Aliou Thiam, apprenti chauffeur de son état, se livre à des cambriolages dans Touba et ses alentours. Mieux, il a accepté de conduire, dès le lendemain, les policiers à ce dernier. A bord d’un véhicule banalisé de la Police, Ibrahima se rend au garage de Darou Marnane où il pointe du doigt Aliou Thiam. Ce dernier est aussitôt menotté et jeté dans le panier à salade, direction le commissariat. Interrogé, l’apprenti chauffeur reconnaît sans ambages avoir participé aux cambriolages avec son acolyte Pape Guèye alias Paco Jazz. Et à son tour, il conduit les flics chez ce dernier qui est arrêté le même jour à Gouye-Mbinde.
A l’enquête, Aliou Thiam et Paco Jazz sont passés aux aveux avant de filer aux policiers tous les détails des cambriolages qu’ils ont perpétrés dans la capitale du Mouridisme. Quant à Baba Sow et Ibrahima Ndao, ils ont été relaxés. Poursuivis pour association de malfaiteurs, vol commis la nuit avec effraction et moyen de transport, Paco Jazz et Aliou Thiam sont revenus sur leurs déclarations faites à l’enquête. D’ailleurs, le procureur a failli tomber des nues quand les deux mis en cause ont déclaré à la barre que c’est en prison qu’ils ne se sont connus. La seule chose sur laquelle les deux prévenus se sont mis d’accord, c’est qu’ils ont purgé dans le passé des peines de prison pour vol et détention et usage de stupéfiants. Constitués parties civiles dans cette affaire, Cheikh Ahmadou Bamba Lo et son collègue Saliou Sourang dont les commerces ont été dévalisés ont respectivement réclamé 500.000 Fcfa et un million Fcfa pour la réparation du préjudice. Pour sa part, le procureur se dit convaincu de la culpabilité des mis en cause. Soulignant «la mauvaise foi» des prévenus, le représentant de la société trouve que «les infractions sont caractérisées. Si les accusés se mettent à nier tous les aveux circonstanciés qu'ils ont faits à l'enquête, c'est qu'ils savent que les carottes sont cuites pour eux». Ainsi, le procureur a cinq ans contre les mis en cause. L’affaire a été mise en délibéré et le jugement sera rendu le mardi 25 avril prochain.