Deux ans de prison. C’est la peine que risquent les présumés détourneurs de carburant de la société SAR. Poursuivis pour association de malfaiteurs, vol portant sur des deniers publics et branchement frauduleux sur l’hydrocarbure appartenant à autrui, le chef de garage, Abdoulaye Yakhine Diop et ses coprévenus, Babacar Sy et Aliou Diouf, ont été jugés hier devant le tribunal de Grande instance statuant en matière de flagrants délits.
Partie civile dans cette affaire, l’Etat du Sénégal, à travers la Société africaine de raffinage SAR, les accuse d’avoir détourné du carburant, des accusations qu’ils ont balayé d’un revers de main.
Les faits remontent au courant du mois d’avril dernier. Abdoulaye Yakhine Diop reçoit un appel de son frère Aliou l’informant que la grande porte du garage a été défoncée et qu’il y a présence de traces de carburant.
Une fois sur place, Abdoulaye, accompagné par Aliou, ont saisi la police pour déposer une plainte contre X. c’est ainsi qu’après une enquête menée par les limiers, Ces derniers découvrent alors un branchement de 5 m de profondeur, lequel rejoint le tuyau de ravitaillement de la SAR. C’est ainsi que le chef de garage et ses deux apprentis ont été arrêtés et conduits à Rebeuss.
Devant la barre du tribunal des flagrant de délits de Dakar, ils ont nié les faits qui leur sont reprochés. Abdoulaye, âgé de 54 ans, a soutenu n’avoir jamais été au courant qu’il y avait ce puits de pompe dans son garage. « Le jour des faits, c’est mon frère Aliou qui m’a appelé pour m’informer des choses. Mais je ne sais rien dans cette affaire », s’est-il défendu.
Embouchant la même trompette, Babacar Sy a indiqué qu’il a commencé à travailler dans le garage au mois d’avril passé. « Je ne suis au courant de rien. Et avant qu’on ne nous arrête, j’étais malade. Je ne pouvais pas savoir qu’il y avait un branchement frauduleux de carburant sur place », a-t-il dit.
Ce qui n’a pas empêché le procureur de la République de requérir 2 ans ferme à l’encontre d’Aliou Diouf et Babacar Sy. Pour le cas d’Abdoulaye Yakhine Diop, il a demandé sa relaxe des fins de poursuite, car il n’y a rien qui l’accuse dans cette affaire. Suffisant pour que la défense plaide la relaxe de tous les détenus au motif qu’il n’y a rien dans ce dossier qui permette d’entrer en voie de condamnation.
Délibéré 18 mai prochain.
Vox populi
Partie civile dans cette affaire, l’Etat du Sénégal, à travers la Société africaine de raffinage SAR, les accuse d’avoir détourné du carburant, des accusations qu’ils ont balayé d’un revers de main.
Les faits remontent au courant du mois d’avril dernier. Abdoulaye Yakhine Diop reçoit un appel de son frère Aliou l’informant que la grande porte du garage a été défoncée et qu’il y a présence de traces de carburant.
Une fois sur place, Abdoulaye, accompagné par Aliou, ont saisi la police pour déposer une plainte contre X. c’est ainsi qu’après une enquête menée par les limiers, Ces derniers découvrent alors un branchement de 5 m de profondeur, lequel rejoint le tuyau de ravitaillement de la SAR. C’est ainsi que le chef de garage et ses deux apprentis ont été arrêtés et conduits à Rebeuss.
Devant la barre du tribunal des flagrant de délits de Dakar, ils ont nié les faits qui leur sont reprochés. Abdoulaye, âgé de 54 ans, a soutenu n’avoir jamais été au courant qu’il y avait ce puits de pompe dans son garage. « Le jour des faits, c’est mon frère Aliou qui m’a appelé pour m’informer des choses. Mais je ne sais rien dans cette affaire », s’est-il défendu.
Embouchant la même trompette, Babacar Sy a indiqué qu’il a commencé à travailler dans le garage au mois d’avril passé. « Je ne suis au courant de rien. Et avant qu’on ne nous arrête, j’étais malade. Je ne pouvais pas savoir qu’il y avait un branchement frauduleux de carburant sur place », a-t-il dit.
Ce qui n’a pas empêché le procureur de la République de requérir 2 ans ferme à l’encontre d’Aliou Diouf et Babacar Sy. Pour le cas d’Abdoulaye Yakhine Diop, il a demandé sa relaxe des fins de poursuite, car il n’y a rien qui l’accuse dans cette affaire. Suffisant pour que la défense plaide la relaxe de tous les détenus au motif qu’il n’y a rien dans ce dossier qui permette d’entrer en voie de condamnation.
Délibéré 18 mai prochain.
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