Association de malfaiteurs, faux en écriture : La Police des Parcelles démantèle un réseau de faussaires


Rédigé le Vendredi 10 Février 2023 à 14:04 | Lu 106 fois | 0 commentaire(s)



Le commerçant D. Fall (33 ans) et l’agent de développement M. Bâ (35 ans), croupissent à la citadelle du silence. ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, faux en écriture publique ou privée, confection de faux documents, cachets de collectivités territoriales. Les hommes du Commissaire Kébé de l’Unité 22, ont fini par mettre fin à leurs agissements, en les mettant hors d’état de nuire. "L'As"


Tout est parti d’un appel d’un notaire du nom de G. Diagne. Ce dernier a câblé la police des Parcelles Assainies, pour dénoncer la présence dans son bureau d’un certain D. Fall. Ce dernier était venu pour soi-disant, vérifier l’authenticité de quelques documents. Sans tarder, les limiers des Parcelles Assainies font une descente sur les lieux. Et là, les flics tombent des nues lorsqu’ils découvrent que le mis en cause détenait plusieurs faux documents administratifs, dont une procuration, des bordereaux analytiques, un titre foncier et un plan de masse. Interpellé sur la provenance des documents, le sieur Fall a déclaré l’avoir obtenu auprès d’un certain M. Bâ, dans le cadre de démarches pour l’obtention d’un prêt bancaire.

Toutefois, D. Fall dit ignorer que ces documents remis par son collaborateur, étaient faux. D. Fall précise avoir reçu les documents dans le cadre d’un contrat de garantie que lui avait proposé un de ses amis vivant aux Etats-Unis. Il renseigne que c’est ce dernier qui l’aurait mis en rapport avec M. Bâ, habitant aux Maristes. Les limiers demandent à Fall de collaborer dans le souci de mettre la main sur M. Bâ, l’agent de développement. C’est ainsi que Fall a contacté son ami M. Bâ, pour lui demander de le mettre en rapport avec un livreur afin qu’il récupère l’un des titres fonciers. Ce que Bâ accepta sans arrière-pensée. Et lorsque le livreur est arrivé, Fall lui a remis le document indiqué à savoir le TF, avant de le suivre jusqu’à son lieu de rendez-vous à Keur Massar, en compagnie des limiers.


Et arrivés au lieu indiqué, M. Bâ aura la surprise de sa vie en voyant D. Fall en compagnie des policiers, qui n’ont pas tardé à le jeter dans le panier à salade. Interrogé sur ses agissements délictuels, M. Bâ a reconnu les faits. Quant à la provenance des documents, il soutient avoir établi les faux bordereaux analytiques et la procuration d’un nommé F. Gaye, vivant aux Etats-Unis.


Un arsenal de documents trouvés dans le véhicule du faussaire

Continuant leurs investigations, les éléments de la BR ont fait une perquisition du véhicule de M. Bâ. Ce qui a permis la découverte d’un sac contenant des documents administratifs, tels que des actes de registre de naissance vierge de la Commune de Sakal, de Mbacké, de Wakhinane-Nimzatt, un livret de famille vierge, un extrait de relevés de comptes bancaires de la Cbao, de Baobab, du Crédit mutuel du Sénégal, de Cofina, des photocopies de passeports numérisés, des copies de cartes nationales d’identité de tierces personnes, une copie d’un titre foncier Numéro 14999, ainsi que des extraits de livres fonciers 1/5, une copie d’un accord de diffusion de la Rts, une déclaration de souscription et de versement des études de Maître M.M. Thiam et Maître S.M. Badiane, notaires, des statuts de création de Sarr Business, en abrégé Sbt et Ets Ndiaye el Hadji Mamadou et des ninéas.

Dans ce même véhicule, les limiers découvrent un sachet contenant 22 cachets dont 14 cachets nominatifs, 3 des mairies de Sakal puis Tivaouane Peulh et Thiès, 1 cachet de la Direction des impôts et domaines, 1 cachet de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, 1 cachet de l’administration des greffes du registre de commerce du tribunal de commerce hors classe de Dakar, 2 cachets de banque dont ceux du Groupe Attijariwafa bank, 1 cachet de la Mutuelle d’épargne et de crédit établie à la Cité Gorgui et 1 cachet de l’administrateur des greffes du registre de commerce du tribunal.

En plus des cachets, ils découvrent un ordinateur portable, de la colle et divers matériels. Interrogé sur l’utilisation de ses bagages, M. Bâ a fait savoir qu’il utilise cela dans le cadre de ses activités illicites. Il sera ainsi conduit à la police des Parcelles Assainies, avant d’être placé en garde-à-vue. Il en est de même pour son acolyte, D. Fall. Les sociétés câblées pour la découverte de leurs cachets dont la Cbao, ont porté plainte contre les mis en cause.
 
 


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