Il estime qu’au Sénégal, les démêlés récents et fréquents d’organes de presse et de journalistes ou collaborateurs de médias avec l’Etat et la justice auraient pu et peuvent être évités. Il invite, sous ce rapport, le président de la République à prendre de la hauteur pour ne pas abuser de l’arsenal répressif.
«Les suspensions d’organes, les procès, condamnations, arrestations de journalistes sont perçus comme autant de restrictions à la liberté d’expression, quels qu’en soient les motifs. Au-delà de la perception et au nom de nos valeurs sociales, de nos croyances, de notre foi en partage, je voudrais demander avec déférence et humilité au chef de l’État, son Excellence le Président Macky Sall, d’user de sa magnanimité et de tout ce qui est en son pouvoir, en tant que clé de voûte des institutions, pour trouver une issue bienveillante à la situation que vivent les professionnels et collaborateurs des médias en détention ou sous condamnation judiciaire», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le président du comité scientifique des assises des médias recommande au chef de l’État d’œuvrer à pacifier l’espace sociopolitique. Il regrette les récentes attaques perpétrées dans l’espace universitaire où est loti le Cesti qui a été saccagé en juin dernier. À ses yeux, là où la paix est absente, les médias sont parmi les premiers à en faire les frais.
«Dans un souci de décrispation, d’apaisement général du climat sociopolitique dans notre pays avec ses incidences économiques immédiates ou futures, je voudrais demander également au père de la nation de rester fidèle à son esprit d’ouverture et de dialogue, de maintenir la main tendue à tous, de privilégier son credo en l’éducation, au civisme et à la citoyenneté, d’œuvrer selon les modalités et procédures qu’il lui conviendra d’envisager pour élargir les mesures sollicitées pour nos consœurs et confrères à ces nombreux compatriotes sous les liens de la détention. Notre société a suffisamment de ressources, de ressorts, de valeurs, de tremplins qui peuvent conduire à l’apaisement souhaité par toutes et tous», recommande Mactar Sylla
Tribune
«Les suspensions d’organes, les procès, condamnations, arrestations de journalistes sont perçus comme autant de restrictions à la liberté d’expression, quels qu’en soient les motifs. Au-delà de la perception et au nom de nos valeurs sociales, de nos croyances, de notre foi en partage, je voudrais demander avec déférence et humilité au chef de l’État, son Excellence le Président Macky Sall, d’user de sa magnanimité et de tout ce qui est en son pouvoir, en tant que clé de voûte des institutions, pour trouver une issue bienveillante à la situation que vivent les professionnels et collaborateurs des médias en détention ou sous condamnation judiciaire», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le président du comité scientifique des assises des médias recommande au chef de l’État d’œuvrer à pacifier l’espace sociopolitique. Il regrette les récentes attaques perpétrées dans l’espace universitaire où est loti le Cesti qui a été saccagé en juin dernier. À ses yeux, là où la paix est absente, les médias sont parmi les premiers à en faire les frais.
«Dans un souci de décrispation, d’apaisement général du climat sociopolitique dans notre pays avec ses incidences économiques immédiates ou futures, je voudrais demander également au père de la nation de rester fidèle à son esprit d’ouverture et de dialogue, de maintenir la main tendue à tous, de privilégier son credo en l’éducation, au civisme et à la citoyenneté, d’œuvrer selon les modalités et procédures qu’il lui conviendra d’envisager pour élargir les mesures sollicitées pour nos consœurs et confrères à ces nombreux compatriotes sous les liens de la détention. Notre société a suffisamment de ressources, de ressorts, de valeurs, de tremplins qui peuvent conduire à l’apaisement souhaité par toutes et tous», recommande Mactar Sylla
Tribune