«Les archives sont aujourd’hui disponibles et ouvertes à la justice burkinabè, sauf pour les documents classifiés et couverts par le secret défense. J’ai pris un engagement clair et je viens de le dire au président Kaboré : ces documents seront déclassifiés pour la justice burkinabè qui aura accès à tous les documents sur l’affaire Sankara», a déclaré le président français lors d’un point presse. Il s’est exprimé après une audience avec son homologue burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
L’ancien président burkinabé a été assassiné, de même que certains de ses compagnons, le 15 octobre 1987. Beaucoup d’observateurs avaient accusé la France et l’ancien président Blaise Campaoré d’être impliqués.