Aïcha Sy, une artiste établie en Allemagne a été victime d’abus de confiance sur une somme de 43 millions FCfa de la part de Bruno Eloa. La dame ne pouvait cacher son amertume à la barre du Tribunal de Grande Instance de Mbour. Elle ne cessait de pleurer devant le juge.
Par l’intermédiaire d’une de ses amies, elle contacte Bruno pour un projet immobilier. Il est question d’acheter une parcelle et d’y construire un R+1. Bruno lui propose alors de lui vendre sa parcelle sise à Ngaparou. Les travaux qui ont commencé en novembre 2021, devaient se terminer en janvier 2022. Seulement le rythme d’exécution des travaux est très lent et finit par inquiéter la dame Aïcha.
«Il ne répondait pas à mes appels ni à ceux de mon huissier. J’ai eu confiance en lui mais il m’a vendue des mensonges. J’ai fait une enquête sur lui et j’ai découvert un homme malhonnête. Il a dit qu’il était un militaire français, ce qui était faux. Il ne m’a jamais remis aucun acte administratif, aucun permis de construire», a déclaré la partie civile en larmes.
«C’est l’héritage de ma grand-mère que j’ai consacré à ce projet pour soutenir mon fils. L’expertise a révélé que l’exécution des travaux est de 8%. Tout ce que je veux, c’est qu’il me rembourse mes 43 millions FCfa et qu’il me dédommage», ajoute la partie civile.
«Mon client était en proie à des difficultés financières. C’est pourquoi il n’a pas pu terminer les travaux. Il est disposé à le faire. On ne peut parler ici d’escroquerie dans la mesure où il s’agit d’un compromis de vente adossé à un contrat d’entreprise», a plaidé l’avocat de la défense.
«On ne peut pas faire fi de l’acte notarial qui montre que la transaction est légale. C’est pour cela je plaide pour la relaxe pure et simple de mon client», ajoute l’avocat de la défense. Le parquet a requis une peine de six mois ferme.
Bes Bi
Par l’intermédiaire d’une de ses amies, elle contacte Bruno pour un projet immobilier. Il est question d’acheter une parcelle et d’y construire un R+1. Bruno lui propose alors de lui vendre sa parcelle sise à Ngaparou. Les travaux qui ont commencé en novembre 2021, devaient se terminer en janvier 2022. Seulement le rythme d’exécution des travaux est très lent et finit par inquiéter la dame Aïcha.
«Il ne répondait pas à mes appels ni à ceux de mon huissier. J’ai eu confiance en lui mais il m’a vendue des mensonges. J’ai fait une enquête sur lui et j’ai découvert un homme malhonnête. Il a dit qu’il était un militaire français, ce qui était faux. Il ne m’a jamais remis aucun acte administratif, aucun permis de construire», a déclaré la partie civile en larmes.
«C’est l’héritage de ma grand-mère que j’ai consacré à ce projet pour soutenir mon fils. L’expertise a révélé que l’exécution des travaux est de 8%. Tout ce que je veux, c’est qu’il me rembourse mes 43 millions FCfa et qu’il me dédommage», ajoute la partie civile.
«Mon client était en proie à des difficultés financières. C’est pourquoi il n’a pas pu terminer les travaux. Il est disposé à le faire. On ne peut parler ici d’escroquerie dans la mesure où il s’agit d’un compromis de vente adossé à un contrat d’entreprise», a plaidé l’avocat de la défense.
«On ne peut pas faire fi de l’acte notarial qui montre que la transaction est légale. C’est pour cela je plaide pour la relaxe pure et simple de mon client», ajoute l’avocat de la défense. Le parquet a requis une peine de six mois ferme.
Bes Bi