Les ex-travailleurs de la Sias et d’Ama Sénégal ont enclenché la vitesse supérieure dans leur lutte pour rentrer dans les fonds qu’ils accusent l’Etat, de leur devoir. En effet, après 16 jours de grève de la faim, ils ont brûlé des pneus ce dimanche, sur la route de Gounass, pour montrer leur détermination.
Doudou Sarr, le chargé de communication de l’Intersyndicale des travailleurs du nettoiement qui s’exprimait sur le sujet, a fait savoir qu’il n’était plus question de mettre fin à leur mouvement avant la satisfaction de leurs doléances.
"Le constat aujourd’hui, est amer. Vous venez tout juste de le constater. Il y a deux évacuations. Aujourd’hui, nous sommes à notre 11e évacuation après 16 jours d’observation de diète », a-t-il déclaré dans "pressafrik". Et de poursuivre : «Ce qu’il faut reconnaître, c’est que l’argent qu’on nous doit, a été calculé et chiffré par l’Etat du Sénégal, qui a l’obligation morale, juridique et historique de régler définitivement ce problème».
Se défendant d’être d’un quelconque bord politique, M. Sarr clame qu’ils ne sont mus que par leur désir de rentrer dans leurs fonds, après plusieurs années passées à courir après. Et, avertit-il : «cette fois-ci, nous n’allons pas prêter le flanc. Nous allons appuyer sur l’accélérateur. Nous tenons à dire au président de la République, que nous ne lançons pas cette fois-ci un cri de détresse. Et ceux qui disent qu’il y a des gens derrière nous, n’ont qu’à se détromper. Nous ne sommes pas des politiciens. Nous sommes des syndicalistes et des travailleurs qui demandent leur dû, après plus de 25 ans de labeur».
Le syndicaliste de conclure en lançant qu’ils veulent une solution définitive à leur problème et que cette fois-ci, ils ne cesseront d’initier des actions avant d’être satisfaits.
Doudou Sarr, le chargé de communication de l’Intersyndicale des travailleurs du nettoiement qui s’exprimait sur le sujet, a fait savoir qu’il n’était plus question de mettre fin à leur mouvement avant la satisfaction de leurs doléances.
"Le constat aujourd’hui, est amer. Vous venez tout juste de le constater. Il y a deux évacuations. Aujourd’hui, nous sommes à notre 11e évacuation après 16 jours d’observation de diète », a-t-il déclaré dans "pressafrik". Et de poursuivre : «Ce qu’il faut reconnaître, c’est que l’argent qu’on nous doit, a été calculé et chiffré par l’Etat du Sénégal, qui a l’obligation morale, juridique et historique de régler définitivement ce problème».
Se défendant d’être d’un quelconque bord politique, M. Sarr clame qu’ils ne sont mus que par leur désir de rentrer dans leurs fonds, après plusieurs années passées à courir après. Et, avertit-il : «cette fois-ci, nous n’allons pas prêter le flanc. Nous allons appuyer sur l’accélérateur. Nous tenons à dire au président de la République, que nous ne lançons pas cette fois-ci un cri de détresse. Et ceux qui disent qu’il y a des gens derrière nous, n’ont qu’à se détromper. Nous ne sommes pas des politiciens. Nous sommes des syndicalistes et des travailleurs qui demandent leur dû, après plus de 25 ans de labeur».
Le syndicaliste de conclure en lançant qu’ils veulent une solution définitive à leur problème et que cette fois-ci, ils ne cesseront d’initier des actions avant d’être satisfaits.