L’annonce est faite dans un court discours du maréchal Khalifa Haftar, à la télévision. L’homme fort de l’Est libyen apparaît dans son bureau vêtu d’un uniforme militaire. Il annonce avoir décidé de reprendre la production et l’exportation du pétrole après un blocage de 8 mois des exportations.
Déblocage sous conditions
Il précise que cette reprise se fait sous conditions. Premièrement, il veut une répartition équitable des revenus du pétrole qui sont gérés par le gouvernement d’union nationale (GNA), celui qui est basé à Tripoli, et reconnu par les Nations unies. Et ensuite, il souhaite la garantie qu’ils ne seront pas utilisés pour soutenir le terrorisme, selon les termes du maréchal.
L’annonce intervient suite à un accord entre Ahmed Miitig, le vice-président du Conseil présidentiel à Tripoli et Khaled Khalifa Haftar, fils du maréchal. Alors que ces discussions ont eu lieu en Russie, ce sont les Américains qui ont donné les garanties nécessaires à Khalifa Haftar pour la reprise de la production.
Selon le porte-parole de l’armée nationale libyenne (ANL), l’accord prévoit la formation d’un comité commun constitué de personnalités ayant participé aux discussions parmi les deux camps. Sa mission : contrôler l’exportation et la distribution de l’argent du pétrole jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement d’union nationale.
10 milliards de dollars perdus
Dans son discours, Khalifa Haftar affirme qu’il met de côté toute considération politique et militaire, pour répondre aux souffrances des Libyens. Le blocage des champs et ports pétroliers a entraîné près de 10 milliards de dollars de pertes de revenus, selon la Compagnie nationale du pétrole. Et surtout, elle a accentué les pénuries d’électricité, de carburants et de liquidités en Libye.
D’ailleurs, la semaine dernière, des centaines de personnes manifestaient dans plusieurs villes du pays à l’ouest et à l’est du pays contre les pénuries et contre la corruption
Déblocage sous conditions
Il précise que cette reprise se fait sous conditions. Premièrement, il veut une répartition équitable des revenus du pétrole qui sont gérés par le gouvernement d’union nationale (GNA), celui qui est basé à Tripoli, et reconnu par les Nations unies. Et ensuite, il souhaite la garantie qu’ils ne seront pas utilisés pour soutenir le terrorisme, selon les termes du maréchal.
L’annonce intervient suite à un accord entre Ahmed Miitig, le vice-président du Conseil présidentiel à Tripoli et Khaled Khalifa Haftar, fils du maréchal. Alors que ces discussions ont eu lieu en Russie, ce sont les Américains qui ont donné les garanties nécessaires à Khalifa Haftar pour la reprise de la production.
Selon le porte-parole de l’armée nationale libyenne (ANL), l’accord prévoit la formation d’un comité commun constitué de personnalités ayant participé aux discussions parmi les deux camps. Sa mission : contrôler l’exportation et la distribution de l’argent du pétrole jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement d’union nationale.
10 milliards de dollars perdus
Dans son discours, Khalifa Haftar affirme qu’il met de côté toute considération politique et militaire, pour répondre aux souffrances des Libyens. Le blocage des champs et ports pétroliers a entraîné près de 10 milliards de dollars de pertes de revenus, selon la Compagnie nationale du pétrole. Et surtout, elle a accentué les pénuries d’électricité, de carburants et de liquidités en Libye.
D’ailleurs, la semaine dernière, des centaines de personnes manifestaient dans plusieurs villes du pays à l’ouest et à l’est du pays contre les pénuries et contre la corruption