Depuis trois (03) ans, dans la région de Dakar, une partie des maîtres et professeurs contractuels est confrontée au douloureux problème des retards de salaires. D’après les autorité,s le nombre d’enseignants concerné est compris entre trois cent (300) et quatre cent (400). Ils perçoivent entre le 03 et le 23.
Au même titre que les autres syndicats, l’Alliance pour la Défense de l’Ecole Publique et des travailleurs –ADEPT- a tenté sans succès de résoudre cette délicate question. Cet échec s’explique en partie, par l’émiettement du mouvement syndical enseignant.
Aujourd’hui, nous estimons qu’il faut changer de fusil d’épaule et agir en dehors des cadres syndicaux. Comme par le passé, quand il s’est agi d’amener le gouvernement à payer les indemnités aux différents examens, des enseignants de tous bords, dans un élan combatif et spontané, s’étaient engagés à observer des débrayages pour obliger le gouvernement à respecter ses engagements. Les résultats obtenus ont été probants.
Nous pensons que par devoir de solidarité, aucun enseignant n’a le droit de laisser son collègue seul face à un gouvernement qui piétine ses droits les plus élémentaires.
L’empathie nous commande en de pareilles circonstances, au-delà du discours, de poser des actes concrets pour témoigner à nos collègues, notre soutien et notre compassion. Car la solidarité ne peut pas et ne doit pas être un vain mot que nous prononçons du bout des lèvres.
Voilà pourquoi nous appelons, à partir du mois de décembre 2017, à observer une journée de débrayage à partir de 09h si au-delà du 08, il y a encore un seul enseignant qui ne perçoit pas.
La journée choisie vous sera communiquée. Ensemble, nous pouvons venir à bout de toutes les injustices !
El Hadji Cheikh G. DIOP, SGN ADEPT
Au même titre que les autres syndicats, l’Alliance pour la Défense de l’Ecole Publique et des travailleurs –ADEPT- a tenté sans succès de résoudre cette délicate question. Cet échec s’explique en partie, par l’émiettement du mouvement syndical enseignant.
Aujourd’hui, nous estimons qu’il faut changer de fusil d’épaule et agir en dehors des cadres syndicaux. Comme par le passé, quand il s’est agi d’amener le gouvernement à payer les indemnités aux différents examens, des enseignants de tous bords, dans un élan combatif et spontané, s’étaient engagés à observer des débrayages pour obliger le gouvernement à respecter ses engagements. Les résultats obtenus ont été probants.
Nous pensons que par devoir de solidarité, aucun enseignant n’a le droit de laisser son collègue seul face à un gouvernement qui piétine ses droits les plus élémentaires.
L’empathie nous commande en de pareilles circonstances, au-delà du discours, de poser des actes concrets pour témoigner à nos collègues, notre soutien et notre compassion. Car la solidarité ne peut pas et ne doit pas être un vain mot que nous prononçons du bout des lèvres.
Voilà pourquoi nous appelons, à partir du mois de décembre 2017, à observer une journée de débrayage à partir de 09h si au-delà du 08, il y a encore un seul enseignant qui ne perçoit pas.
La journée choisie vous sera communiquée. Ensemble, nous pouvons venir à bout de toutes les injustices !
El Hadji Cheikh G. DIOP, SGN ADEPT