« Nous travaillons pour traiter moins les contentieux financiers au Tribunal qu’à la médiation », a déclaré Gora Seck, Président du Conseil d’Orientation de l’Observatoire de la Qualité du Service Financier (Oqsf). C’était en marge de l’atelier de partage du décret 2014-1653 relatif à la médiation et à la conciliation avec les banques, les Systèmes financiers Décentralisés et la Poste. Cela entre dans le cadre des réformes engagées par le gouvernement du Sénégal en partenariat avec la Banque Mondiale afin d’améliorer l’environnement des affaires et faire du Sénégal un pays attractif pour les investisseurs. A cet effet, le projet de réforme de l’environnement des affaires du Sénégal veut redonner plus de force à la médiation.
D’ailleurs, M. Mademba Guèye, représentant de la Présidente du Comité National de Médiation et de Conciliation, lui a emboîté en soutenant : « La médiation est un mode alternatif de règlement de conflit, parce que les modes juridictionnels de conflits ne permettent pas d’aller très vite à cause des lourdeurs du Système judiciaire ». L’Observatoire veut jouer ainsi un rôle majeur visant à concilier les parties prenantes en cas de conflit par la médiation. En outre, dit-il, pour la seule année 2014, les maisons de justice ont traité plus de 17 000 contentieux. L’Oqsf, par contre, a résolu près de 1350 différends en matière bancaire et l’assurance a aussi connu un taux de satisfaction des particuliers de 92%.
Par ailleurs, pour améliorer le score du Sénégal dans le classement Doing Business, la médiation doit être encouragé. « Le Sénégal a besoin d’avoir la médiation renforcée, développée dans le domaine financier parce que pour avoir de la croissance économique on a besoin d’investisseurs. Car, ces derniers ont besoin d’un environnement judiciaire où, quand ils ont un problème de contrat, que cela puisse se régler vite en dehors des tribunaux, parce que ce n’est pas bon que les dossiers traînent au tribunal », renseigne Abdoulaye Rokhaya Wane, Conseiller stratégique du Projet de Gouvernance Economique. Aussi, appelle-t-il les acteurs concernés dans le processus d’améliorer l’environnement du business afin d’attirer des investissements. Aliou Diouf, membre de l’Oqsf estime pour sa part que la médiation, de par sa souplesse, sa rapidité, doit constituer un des facteurs de l’amélioration de l’environnement des affaires.
D’ailleurs, M. Mademba Guèye, représentant de la Présidente du Comité National de Médiation et de Conciliation, lui a emboîté en soutenant : « La médiation est un mode alternatif de règlement de conflit, parce que les modes juridictionnels de conflits ne permettent pas d’aller très vite à cause des lourdeurs du Système judiciaire ». L’Observatoire veut jouer ainsi un rôle majeur visant à concilier les parties prenantes en cas de conflit par la médiation. En outre, dit-il, pour la seule année 2014, les maisons de justice ont traité plus de 17 000 contentieux. L’Oqsf, par contre, a résolu près de 1350 différends en matière bancaire et l’assurance a aussi connu un taux de satisfaction des particuliers de 92%.
Par ailleurs, pour améliorer le score du Sénégal dans le classement Doing Business, la médiation doit être encouragé. « Le Sénégal a besoin d’avoir la médiation renforcée, développée dans le domaine financier parce que pour avoir de la croissance économique on a besoin d’investisseurs. Car, ces derniers ont besoin d’un environnement judiciaire où, quand ils ont un problème de contrat, que cela puisse se régler vite en dehors des tribunaux, parce que ce n’est pas bon que les dossiers traînent au tribunal », renseigne Abdoulaye Rokhaya Wane, Conseiller stratégique du Projet de Gouvernance Economique. Aussi, appelle-t-il les acteurs concernés dans le processus d’améliorer l’environnement du business afin d’attirer des investissements. Aliou Diouf, membre de l’Oqsf estime pour sa part que la médiation, de par sa souplesse, sa rapidité, doit constituer un des facteurs de l’amélioration de l’environnement des affaires.