« Il faut d'abord préciser deux choses, la fonction régalienne de tout Etat est de protéger son peuple, de défendre ses intérêts, bref, de se soucier de son quotidien qu'il soit à l'étranger ou au pays d'origine. Ensuite, signaler que le Sénégal ne dispose pas d'une politique migratoire formelle. La gestion de la migration est assurée par diverses structures menant des actions individuelles relatives à leurs mandats. L'absence de coordination dans la gestion des migrations crée une confusion dans les axes même si des actions ont été entreprises. A cet effet, et concernant le rapatriement des corps, l'Etat ou des acteurs sénégalais se sont toujours mobilisés, peut-être à échelle réduite pour certains, mais il y a des cas récents à élucider. Je pense que la préoccupation de l'Etat devrait être la mise en place d'une véritable politique migratoire s'articulant, entre autres, sur les travailleurs, leur protection, leur sécurité à l'étranger. (...) Le rapatriement de malades ou de corps doit être une des composantes d'une bonne politique migratoire et, à défaut de moyens, des passerelles peuvent bien être définies », a dit Aly Tandian.
Mamita Ndiaye
Mamita Ndiaye