Ce procès fait suite aux vastes enquêtes déclenchées après la démission d'Abdelaziz Bouteflika au mois d'avril. Pour la première fois depuis l'indépendance en 1962, d'anciens chefs de gouvernement sont jugés en Algérie.
Sur le banc des accusés, on compte ainsi deux anciens Premiers ministres et plusieurs ex-ministres de l'Industrie et des Transports. Mais aussi plusieurs grands patrons bien connus des Algériens, dont Ali Haddad, l'ancien président du Forum des chefs d'entreprises (FCE) et surtout plusieurs patrons de la filière automobile algérienne.
Collusion dans le secteur de l'automobile
Car la jeune filière automobile algérienne est au coeur de ce procès. Au cours des dernières années, elle a bénéficié de larges aides publiques et d'importants avantages fiscaux mais les grands groupes ont rapidement été soupçonnés de faire de l'importation masquée dans de fausses usines, où arrivent des kits de montage.
En échange de ces largesses, les grands patrons auraient été sollicités pour financer les partis et les campagnes de leurs bienfaiteurs. Le procès qui s'ouvre devra donc se pencher sur les rouages de ce système de collusion.
Procès critiqué
Mais selon les avocats, les conditions d'un procès juste et équitable ne sont pas réunies. À moins de dix jours de l'élection présidentielle, réunis en collectif, ils dénoncent une justice « politisée et dépendante des délais électoraux », sur fond de « règlements de comptes et de vengeance » entre clans.
Mêmes inquiétudes du côté de la société civile, qui estime qu'il ne peut pas y avoir de justice sans un véritable changement de régime.
RFI
Sur le banc des accusés, on compte ainsi deux anciens Premiers ministres et plusieurs ex-ministres de l'Industrie et des Transports. Mais aussi plusieurs grands patrons bien connus des Algériens, dont Ali Haddad, l'ancien président du Forum des chefs d'entreprises (FCE) et surtout plusieurs patrons de la filière automobile algérienne.
Collusion dans le secteur de l'automobile
Car la jeune filière automobile algérienne est au coeur de ce procès. Au cours des dernières années, elle a bénéficié de larges aides publiques et d'importants avantages fiscaux mais les grands groupes ont rapidement été soupçonnés de faire de l'importation masquée dans de fausses usines, où arrivent des kits de montage.
En échange de ces largesses, les grands patrons auraient été sollicités pour financer les partis et les campagnes de leurs bienfaiteurs. Le procès qui s'ouvre devra donc se pencher sur les rouages de ce système de collusion.
Procès critiqué
Mais selon les avocats, les conditions d'un procès juste et équitable ne sont pas réunies. À moins de dix jours de l'élection présidentielle, réunis en collectif, ils dénoncent une justice « politisée et dépendante des délais électoraux », sur fond de « règlements de comptes et de vengeance » entre clans.
Mêmes inquiétudes du côté de la société civile, qui estime qu'il ne peut pas y avoir de justice sans un véritable changement de régime.
RFI