Depuis quelques semaines, à Pikine, des parents avaient perdu le sommeil face aux maux de ventre répétés dont souffraient leurs progénitures. Certains des enfants acheminés chez le médecin retrouvaient leur santé juste pour quelques jours avant de souffrir encore de maux de ventre atroces.
Une situation désespérée qui a poussé des parents à mener leur propre enquête. Certains, en plus de soumettre leurs enfants à un interrogatoire serré sur la nourriture qu'ils achètent dars la rue, les ont suivis. C'est ainsi qu'ils ont découvert que la plupart de ces enfants se gavaient de crème glacée dans la rue.
Un produit vendu à bord de chariots sillonnant régulièrement tous les quartiers de la banlieue. Sans attendre, les parents, soupçonnant les conditions de fabrication de ces produits tant appréciés par les enfants, ont rapidement alerté lá Brigade d'hygiène de Pikine qui a réussi à localiser l'usine de fabrication artisanale de cette crème glacée. Située à la cité «Pépinière» de Pikine, la fabrique artisanale est logée dans une maison où la crème glacée est produite dans une totale insalubrité et stockée dans des chariots garés non loin des toilettes.
Selon L'Observateur, lors de leur première descente sur les lieux, les agents de la Brigade d'hygiène, assaillis par une nuée de mouches et une odeur nauséabonde, ont été choqués par l'entassement des produits dans de vieux congélateurs.
Le propriétaire, un ressortissant d'un pays limitrophe du Sénégal, qui a tenté de s'opposer à la visite des lieux, a fini par abdiquer. C'est ainsi que les agents de la Brigade d'hygiène de Pikine ont découvert un groupe d'individus, tous ressortissants d'un pays limitrophe du Sénégal, entassés dans des chambres insalubres, humides et présentant des moisissures.
Tous ont été acheminés au Sénégal et employés dans la clandestinité par leur compatriote, propriétaire de la fabrique artisanale de crème glacée. Les produits, d'une valeur estimée à 625 000 FCfa, ont été saisis et une sommation de cessation d'activité a été remise au propriétaire de la fabrique artisanale de crème glacée.
Selon l'Adjudant Pape Malal Sow, chef de service départemental de la Brigade d'hygiène de Pikine, «en plus de l'insalubrité dans le processus de fabrication du produit saisi, les matières premières utilisées sont avariées et les conditions de stockage sont hors normes».
Suivant les soldats de l'hygiène, ces fabriques artisanales de produits de grande consommation qui pullulent en banlieue, constituent un réel danger pour les populations et particulièrement pour les enfants qui sont la cible des fabricants de ces produits.
Une situation désespérée qui a poussé des parents à mener leur propre enquête. Certains, en plus de soumettre leurs enfants à un interrogatoire serré sur la nourriture qu'ils achètent dars la rue, les ont suivis. C'est ainsi qu'ils ont découvert que la plupart de ces enfants se gavaient de crème glacée dans la rue.
Un produit vendu à bord de chariots sillonnant régulièrement tous les quartiers de la banlieue. Sans attendre, les parents, soupçonnant les conditions de fabrication de ces produits tant appréciés par les enfants, ont rapidement alerté lá Brigade d'hygiène de Pikine qui a réussi à localiser l'usine de fabrication artisanale de cette crème glacée. Située à la cité «Pépinière» de Pikine, la fabrique artisanale est logée dans une maison où la crème glacée est produite dans une totale insalubrité et stockée dans des chariots garés non loin des toilettes.
Selon L'Observateur, lors de leur première descente sur les lieux, les agents de la Brigade d'hygiène, assaillis par une nuée de mouches et une odeur nauséabonde, ont été choqués par l'entassement des produits dans de vieux congélateurs.
Le propriétaire, un ressortissant d'un pays limitrophe du Sénégal, qui a tenté de s'opposer à la visite des lieux, a fini par abdiquer. C'est ainsi que les agents de la Brigade d'hygiène de Pikine ont découvert un groupe d'individus, tous ressortissants d'un pays limitrophe du Sénégal, entassés dans des chambres insalubres, humides et présentant des moisissures.
Tous ont été acheminés au Sénégal et employés dans la clandestinité par leur compatriote, propriétaire de la fabrique artisanale de crème glacée. Les produits, d'une valeur estimée à 625 000 FCfa, ont été saisis et une sommation de cessation d'activité a été remise au propriétaire de la fabrique artisanale de crème glacée.
Selon l'Adjudant Pape Malal Sow, chef de service départemental de la Brigade d'hygiène de Pikine, «en plus de l'insalubrité dans le processus de fabrication du produit saisi, les matières premières utilisées sont avariées et les conditions de stockage sont hors normes».
Suivant les soldats de l'hygiène, ces fabriques artisanales de produits de grande consommation qui pullulent en banlieue, constituent un réel danger pour les populations et particulièrement pour les enfants qui sont la cible des fabricants de ces produits.