Dans ses recherches, Al Hassane Ndiaye dit constater que 87 % de la quantité d’eau utilisée sont perdus au moment des ablutions. A l’inverse, les personnes n’utilisent que 13 % de cette denrée qui se raréfie. Avec l’appareil qui a été mis au point, la quantité d’eau perdue n’est que de 2 %. L’appareil n’est pas relié à un réservoir de stockage. Il est branché sur le réseau interne des maisons ou des mosquées.
Le concepteur de ce système cherche aussi à apporter sa contribution à la prévention des maladies dans les mosquées et lors de grandes cérémonies religieuses. Par ce système, le contact avec les bouilloires, les pots et autres récipients est nul. Par conséquent, il y a moins de risques de propagation des maladies. « Avec cette installation électronique, nous pouvons également prévenir des maladies. Nous savons que lors des grands rassemblements, il y a souvent l’apparition des maladies liée à l’insalubrité de l’eau », argumente le technicien qui se réfère à Louis Pasteur. Ce dernier affirmait : « Nous buvons 90 % de nos maladies ».
L’inventeur souhaite que les mosquées sénégalaises s’inscrivent dans un processus de réduction de leur facture d’eau en se dotant de ces bouilloires électroniques. « Mon ambition est de doter nos mosquées de bouilloires électroniques pour les moderniser.
Je pense aussi qu’elles y trouveront leur compte. J’ai contacté plusieurs hommes religieux pour leur présenter l’appareil. Je pense que des bonnes volontés peuvent les acquérir et les offrir aux mosquées, mais aussi les installer dans leur maison », estime Al Hassane Ndiaye.