Les gouvernements du Mozambique et du Zimbabwe, en collaboration avec l’Afrique du Sud, ont pu mettre à disposition des bus pour les réfugiés qui ont perdu leur abri dans le township de Katlehong, à la suite des violences xénophobes. Sur place, reste encore une centaine de Malawites comme Enoch, qui attendent de pouvoir rentrer à leur tour.
«J’ai perdu mes affaires, raconte Enoch. Ils ont brûlé mes vêtements, j’ai tout perdu. Les gens ici, ils détestent les étrangers. Mais ce n’est pas bien, on devrait être tous ensemble. Je suis censé rentrer au Malawi, car on ne peut pas rester dans ce bâtiment. On souffre ici».
Les bus quittent le site en direction de Maputo et d’Harare sous les yeux de Tapiwa. Arrivé il y a dix ans du Zimbabwe, il a fait le choix de rester : «C’est très difficile de vivre au Zimbabwe, il n’y a pas de travail. Je ne peux pas rentrer. Mais de toute façon, je n’ai pas de raison de rentrer, je suis ici légalement ! Je dois rester ici, pour pouvoir nourrir ma famille».
Le Mozambique satisfait de la gestion sud-africaine de la crise
Pour le consul du Mozambique, Guilherme Tamele, ces événements n’entament en rien les relations avec Pretoria : « Il n’y a rien qui saurait ternir les relations entre l’Afrique du Sud et le Mozambique. Nous sommes contents de la façon dont le gouvernement gère la situation, tente d’apaiser les violences et s’assure que tout le monde soit en sécurité».
Le gouvernement sud-africain a de son côté, annoncé en début de semaine qu’il comptait agir plus sévèrement contre l’immigration clandestine dans le pays.
«J’ai perdu mes affaires, raconte Enoch. Ils ont brûlé mes vêtements, j’ai tout perdu. Les gens ici, ils détestent les étrangers. Mais ce n’est pas bien, on devrait être tous ensemble. Je suis censé rentrer au Malawi, car on ne peut pas rester dans ce bâtiment. On souffre ici».
Les bus quittent le site en direction de Maputo et d’Harare sous les yeux de Tapiwa. Arrivé il y a dix ans du Zimbabwe, il a fait le choix de rester : «C’est très difficile de vivre au Zimbabwe, il n’y a pas de travail. Je ne peux pas rentrer. Mais de toute façon, je n’ai pas de raison de rentrer, je suis ici légalement ! Je dois rester ici, pour pouvoir nourrir ma famille».
Le Mozambique satisfait de la gestion sud-africaine de la crise
Pour le consul du Mozambique, Guilherme Tamele, ces événements n’entament en rien les relations avec Pretoria : « Il n’y a rien qui saurait ternir les relations entre l’Afrique du Sud et le Mozambique. Nous sommes contents de la façon dont le gouvernement gère la situation, tente d’apaiser les violences et s’assure que tout le monde soit en sécurité».
Le gouvernement sud-africain a de son côté, annoncé en début de semaine qu’il comptait agir plus sévèrement contre l’immigration clandestine dans le pays.