La ville de Touba a été le théâtre hier, d’un a affrontement d’une violence inouïe entre la police et les commerçants et autres usagers du marché Ocass. Plusieurs personnes blessées par balles dont quatre grièvement, ont été admises à l’hôpital Matlaboul Fawzeni.
Arame Fall, 40 ans, vendeuse d’huile végétale, a été touchée au cou, que la balle a été traversé. Elle lutte contre la mort au bloc opératoire. Une autre victime, la demoiselle Anta Sall, 19 ans, a aussi reçu une balle qui lui a occasionné une plaie béante au thorax.
Sur l’origine de l’incident, plusieurs versions divergent. Selon le quotidien « L’Observateur », c’est une querelle entre deux gamins qui a pris une autre tournure après l’intervention de l’agent de police, Abdou Dieng en faction au poste de police de contrôle Est du marché Ocass.
Après avoir séparé les deux enfants, l’agent de police aurait conduit le garçonnet à l’intérieur du poste de police et, il lui a fait passer un sale quart d’heure à tel point qu’il a perdu connaissance. Mis au parfum, les parents de la victime accompagnés de commerçants ont décidé de faire la fête à l’agent de police qui, « paniqué », a usé de son arme à feu et procédé à des tirs de sommations.
S’y prenant mal, quelques-unes de ses balles atteignent plusieurs personnes. Les quotidiens « Vox populi » et « Libération » livrent une autre version des faits. D’après les deux journaux, tout est parti de l’interpellation et le passage à tabac d’un commerçant par un élément de ‘’Safinatoulamane’’, structure chargée d’assurer la police religieuse de Touba, suite à une bagarre qui l’opposait à un autre collègue.
La correction infligée à ce commerçant a suscité la colère des populations, qui soupçonnent les éléments de la police d’être derrière cette bavure. Sur ces entrefaites, ils ont saccagé les deux postes de police du marché Ocass. Pour rétablir l’ordre, les éléments des forces de sécurité ont usé de gaz lacrymogènes pendants deux tours d’horloge.
Plus d’une trentaine de personnes seraient interpellées par la police, renforcée d’éléments de la Légion de la gendarmerie. Informé des échauffourées, le Khalife général des Mourides a aussitôt appelé au calme et à la retenue. Par la voix de Serigne Fallou Boosso, le khalife, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké a invité les talibés à rejoindre leurs lieux de travail et faire preuve de discipline. Une requête qui n’est pas tombée dans l’oriel d’un sourd. Le calme est revenu dans la commune vers 17 heures.
Arame Fall, 40 ans, vendeuse d’huile végétale, a été touchée au cou, que la balle a été traversé. Elle lutte contre la mort au bloc opératoire. Une autre victime, la demoiselle Anta Sall, 19 ans, a aussi reçu une balle qui lui a occasionné une plaie béante au thorax.
Sur l’origine de l’incident, plusieurs versions divergent. Selon le quotidien « L’Observateur », c’est une querelle entre deux gamins qui a pris une autre tournure après l’intervention de l’agent de police, Abdou Dieng en faction au poste de police de contrôle Est du marché Ocass.
Après avoir séparé les deux enfants, l’agent de police aurait conduit le garçonnet à l’intérieur du poste de police et, il lui a fait passer un sale quart d’heure à tel point qu’il a perdu connaissance. Mis au parfum, les parents de la victime accompagnés de commerçants ont décidé de faire la fête à l’agent de police qui, « paniqué », a usé de son arme à feu et procédé à des tirs de sommations.
S’y prenant mal, quelques-unes de ses balles atteignent plusieurs personnes. Les quotidiens « Vox populi » et « Libération » livrent une autre version des faits. D’après les deux journaux, tout est parti de l’interpellation et le passage à tabac d’un commerçant par un élément de ‘’Safinatoulamane’’, structure chargée d’assurer la police religieuse de Touba, suite à une bagarre qui l’opposait à un autre collègue.
La correction infligée à ce commerçant a suscité la colère des populations, qui soupçonnent les éléments de la police d’être derrière cette bavure. Sur ces entrefaites, ils ont saccagé les deux postes de police du marché Ocass. Pour rétablir l’ordre, les éléments des forces de sécurité ont usé de gaz lacrymogènes pendants deux tours d’horloge.
Plus d’une trentaine de personnes seraient interpellées par la police, renforcée d’éléments de la Légion de la gendarmerie. Informé des échauffourées, le Khalife général des Mourides a aussitôt appelé au calme et à la retenue. Par la voix de Serigne Fallou Boosso, le khalife, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké a invité les talibés à rejoindre leurs lieux de travail et faire preuve de discipline. Une requête qui n’est pas tombée dans l’oriel d’un sourd. Le calme est revenu dans la commune vers 17 heures.