La tension est montée quand des agents du Gign, de la Sûreté urbaine et de la Brigade de Recherches de Keur Massar, se sont invités à une cérémonie de mariage organisée sur la voie publique à Grand-Yoff, dans la nuit du 19 novembre dernier.
Vu qu’une partie des invités étaient sous l’emprise de l’alcool, les forces de l’ordre auraient brandi leurs cartes professionnelles, avant de demander aux fêtards leurs cartes d’identité nationale. Un contrôle d’identité qui a tourné à l’affrontement, entraînant deux blessés du côté des hommes de tenue. Après avoir réussi à mettre la main sur deux cousins de la mariée, Ibrahima Maro et Jean Pierre Gomis, les forces de l’ordre ont rappliqué aux urgences de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour des soins. Ils seront rejoints par Yayi Mané, Mariama Gomis et Thierno Souleymane Gomis, qui avaient exigé la libération de leurs parents, l’insulte à la bouche.
Alpagué, le trio ainsi que les deux premiers suspects, ont été acheminés au commissariat de Grand-Yoff. Auditionnée, l’étudiante Yayi Mané a avoué avoir injurié les agents de la force publique qui, d’après elle, ont été les premiers à les insulter. Frère de la mariée, Thierno Souleymane Gomis qui a fait six jours d’hospitalisation, a reconnu avoir échangé des coups de poing avec l’un des gendarmes, qui a finalement brandi son arme. Ibrahima Maro a, pour sa part, admis s’être opposé à l’arrestation de ses coaccusés. Il a nié, par contre, avoir proféré des injures.
Inculpés pour outrage à agent de la force publique, rébellion, violence et voie de fait, les cinq prévenus ont été appelés ce mercredi 30 novembre à la barre du tribunal de Dakar statuant en matière de flagrants délits. Mais, ils ont unanimement contesté les faits. Née en 1998, Yayi Mané a soutenu s’être rendue à l’hôpital pour des soins, car elle présentait des blessures à l’épaule. « Les gendarmes m’ont interpellée devant la porte de la structure sanitaire. J’ai trouvé Mariama Gomis dans la fourgonnette. Les agents étaient en train de la brutaliser», a-t-elle déploré. Ce que Mariama Gomis, sœur de la mariée, a corroboré lors de son interrogatoire.
D’après Thierno Souleymane Gomis qui a rejoint le prétoire avec des béquilles, les agents n’ont pas brandi leurs cartes, raison pour laquelle il a émis des doutes sur leur qualité. Selon le représentant du Ministère public, les prévenus ont remis en cause l’autorité d’une institution. Il a ainsi sollicité deux ans ferme. Pour Me Arona Bass, il se pose un problème d’imputabilité. Les agents n’ont pas pu identifier leurs agresseurs parce que les faits se sont produits au-delà de 2h du matin.
En outre, dit-il, la procédure est bordée d’abus, car les pandores ont injurié les mis en cause au moment de l’interpellation. D’après Me Martin Bass, le procès-verbal a été monté de toutes pièces. « Les agents ont dit que Thierno Souleymane serait tombé en crise. Il n’a aucune difficulté de santé. C’est un sportif. Ils l’ont sévèrement battu et torturé », s’est indigné l’avocat. Son confrère Amadou Aly Kane a ajouté que les forces de l’ordre n’ont pas agi dans les règles de l’art. C’est pourquoi ils ont intenté cette procédure.
À l’issue des débats, la juge a fixé son délibéré au 7 décembre prochain. Aussi, elle a suivi le substitut du procureur qui a rejeté la demande de liberté provisoire introduite par les conseils de la défense. Le parquet a estimé que les faits ont fortement troublé l’ordre public. Mieux, les prévenues n’offrent aucune garantie sérieuse de représentation en justice.
Rewmi
Vu qu’une partie des invités étaient sous l’emprise de l’alcool, les forces de l’ordre auraient brandi leurs cartes professionnelles, avant de demander aux fêtards leurs cartes d’identité nationale. Un contrôle d’identité qui a tourné à l’affrontement, entraînant deux blessés du côté des hommes de tenue. Après avoir réussi à mettre la main sur deux cousins de la mariée, Ibrahima Maro et Jean Pierre Gomis, les forces de l’ordre ont rappliqué aux urgences de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour des soins. Ils seront rejoints par Yayi Mané, Mariama Gomis et Thierno Souleymane Gomis, qui avaient exigé la libération de leurs parents, l’insulte à la bouche.
Alpagué, le trio ainsi que les deux premiers suspects, ont été acheminés au commissariat de Grand-Yoff. Auditionnée, l’étudiante Yayi Mané a avoué avoir injurié les agents de la force publique qui, d’après elle, ont été les premiers à les insulter. Frère de la mariée, Thierno Souleymane Gomis qui a fait six jours d’hospitalisation, a reconnu avoir échangé des coups de poing avec l’un des gendarmes, qui a finalement brandi son arme. Ibrahima Maro a, pour sa part, admis s’être opposé à l’arrestation de ses coaccusés. Il a nié, par contre, avoir proféré des injures.
Inculpés pour outrage à agent de la force publique, rébellion, violence et voie de fait, les cinq prévenus ont été appelés ce mercredi 30 novembre à la barre du tribunal de Dakar statuant en matière de flagrants délits. Mais, ils ont unanimement contesté les faits. Née en 1998, Yayi Mané a soutenu s’être rendue à l’hôpital pour des soins, car elle présentait des blessures à l’épaule. « Les gendarmes m’ont interpellée devant la porte de la structure sanitaire. J’ai trouvé Mariama Gomis dans la fourgonnette. Les agents étaient en train de la brutaliser», a-t-elle déploré. Ce que Mariama Gomis, sœur de la mariée, a corroboré lors de son interrogatoire.
D’après Thierno Souleymane Gomis qui a rejoint le prétoire avec des béquilles, les agents n’ont pas brandi leurs cartes, raison pour laquelle il a émis des doutes sur leur qualité. Selon le représentant du Ministère public, les prévenus ont remis en cause l’autorité d’une institution. Il a ainsi sollicité deux ans ferme. Pour Me Arona Bass, il se pose un problème d’imputabilité. Les agents n’ont pas pu identifier leurs agresseurs parce que les faits se sont produits au-delà de 2h du matin.
En outre, dit-il, la procédure est bordée d’abus, car les pandores ont injurié les mis en cause au moment de l’interpellation. D’après Me Martin Bass, le procès-verbal a été monté de toutes pièces. « Les agents ont dit que Thierno Souleymane serait tombé en crise. Il n’a aucune difficulté de santé. C’est un sportif. Ils l’ont sévèrement battu et torturé », s’est indigné l’avocat. Son confrère Amadou Aly Kane a ajouté que les forces de l’ordre n’ont pas agi dans les règles de l’art. C’est pourquoi ils ont intenté cette procédure.
À l’issue des débats, la juge a fixé son délibéré au 7 décembre prochain. Aussi, elle a suivi le substitut du procureur qui a rejeté la demande de liberté provisoire introduite par les conseils de la défense. Le parquet a estimé que les faits ont fortement troublé l’ordre public. Mieux, les prévenues n’offrent aucune garantie sérieuse de représentation en justice.
Rewmi