L’affaire de défiance du préfet de Dakar par le coordinateur du Parti démocratique sénégalais (Pds) est loin d’être close. Et les menaces persistent contre le député-maire de Dagana. En fait, le libéral en chef n’est toujours pas à l’abri d’une arrestation. Il est à la merci du procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar. Et si la procédure empruntée va jusqu’au bout, son immunité parlementaire ne pourra le sauver dans le cas d’espèce. Une source proche du dossier explique qu’il s’agit d’une affaire de flagrance. Et l’article 61 de la Constitution sénégalaise et l’article 51 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale apportent une solution définitive à cette question. La disposition constitutionnelle explique : «Le membre du Parlement ne peut, hors session, être arrêté qu’avec l’autorisation de l’Assemblée dont il fait partie, sauf en cas de crime ou délit flagrant, tel que prévu par l’alinéa précédent ou de condamnation pénale définitive.» Tandis que l’article 51 du Règlement de l’Assemblée dispose : «Le député pris en flagrant délit ou en fuite, après la commission des faits délictueux, peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l’autorisation du bureau de l’Assemblée nationale.» La même source insiste que les agissements de Oumar Sarr sont une affaire de flagrance, d’outrage de l’autorité administrative. En plus, le préfet de Dakar, Baye Oumou Dièye, ne compte pas laisser passer cette occasion.
Par ailleurs, le commissaire de la Sûreté urbaine a fini son règlement judiciaire. Il a ainsi transmis le dossier au procureur de la République. Serigne Bassirou Guèye a les coudées franches. Il a Oumar Sarr à sa merci et peut, à n’importe quel moment, solliciter son déferrement devant l’institution qu’il dirige. Ce qui signifie, en termes clairs, que le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais risque encore une arrestation et même un mandat de dépôt. D’autant plus que le député libéral aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il serait même allé plus loin en affirmant que si c’était à refaire, il déchirerait encore l’arrêté préfectoral interdisant la marche du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr). Un geste qui a surpris plus d’un et qui a valu à son auteur une convocation des policiers de la Sûreté urbaine après une plainte déposée par le préfet de Dakar sur la table du procureur de la République.
Devant les caméras des télévisions sénégalaises, Oumar Sarr avait déchiré, le 18 août dernier, l’arrêté du préfet de Dakar qui notifiait aux responsables du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) l’interdiction de leur marche qui était prévue le mercredi 19 août passé à la Place de l’Obélisque, à Colobane. Après la lecture du document, Oumar Sarr a expliqué que les raisons avancées sont fallacieuses. Avant de dire qu’ils n’acceptent pas une telle chose. Pour prouver leur refus, le coordinateur du Pds a brandi le document et l’a déchiré. Sous les applaudissements des militants de l’opposition.
L'OBS
Par ailleurs, le commissaire de la Sûreté urbaine a fini son règlement judiciaire. Il a ainsi transmis le dossier au procureur de la République. Serigne Bassirou Guèye a les coudées franches. Il a Oumar Sarr à sa merci et peut, à n’importe quel moment, solliciter son déferrement devant l’institution qu’il dirige. Ce qui signifie, en termes clairs, que le coordonnateur du Parti démocratique sénégalais risque encore une arrestation et même un mandat de dépôt. D’autant plus que le député libéral aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il serait même allé plus loin en affirmant que si c’était à refaire, il déchirerait encore l’arrêté préfectoral interdisant la marche du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr). Un geste qui a surpris plus d’un et qui a valu à son auteur une convocation des policiers de la Sûreté urbaine après une plainte déposée par le préfet de Dakar sur la table du procureur de la République.
Devant les caméras des télévisions sénégalaises, Oumar Sarr avait déchiré, le 18 août dernier, l’arrêté du préfet de Dakar qui notifiait aux responsables du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) l’interdiction de leur marche qui était prévue le mercredi 19 août passé à la Place de l’Obélisque, à Colobane. Après la lecture du document, Oumar Sarr a expliqué que les raisons avancées sont fallacieuses. Avant de dire qu’ils n’acceptent pas une telle chose. Pour prouver leur refus, le coordinateur du Pds a brandi le document et l’a déchiré. Sous les applaudissements des militants de l’opposition.
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