Interpellé hier au tribunal des flagrants délits de Dakar, les jeunes filles sont revenues sur leurs mésaventures avec celui qui les faisait chanter pour coucher avec elles.
A. Boissy: “il avait menacé de publier mes photos nues…”
Et c’est d’abord A. Boissy qui s’y colle. Selon cette élève née en 1994, c’est après l’avoir prise en photo nue que le bourreau l’a forcée à coucher avec lui. “Après mes photos à moitié nue et toute nue, il m’a demandé de coucher avec lui. Il disait que si je n’obtempérais pas, il allait publier les images sur le net. Ne sachant que faire, j’ai accepté. Mais par la suite, il voulait en faire une habitude, pour me demander de passer encore et encore chez lui. C’est ainsi que j’ai pris mon courage à deux mains. J’ai refusé de céder cette fois-ci avant de le dénoncer à la police”, a raconté la jeune fille.
A DIEME, étudiante: “les rapports sexuels faisaient partie des conditions pour être dans son film”
Des déclarations appuyées par l’étudiante A. Diémé, qui a indiqué : “Télémaque Cissé m’a affirmé que les rapports sexuels faisaient partie des conditions pour être dans son film. Et si je refusais de le faire, il ne pourrait pas me garder. Il m’a même proposé de lui faire des fellations”, a déclaré l’étudiante née en 1993.
M. Bathily: “Il m’a pris en photo à 6 reprises avant d’essayer de me violer”
Troisième de la bande de victimes, la demoiselle M. Bathily a déclaré avoir dans un premier temps refusé l’offre lubrique du bonhomme, mais qu’elle a fini par accepter de se mettre toute nue. “Quand je suis allée chez lui. Il m’a pris en photo à 6 reprises avant d’essayer de me violer. Je ne dois mon salut qu’aux policiers qui ont fait irruption dans la chambre à ce moment même», a soutenu la demoiselle née en 1987.
Des déclarations que Télémaque Cissé a dégagées en touche. Celui qui se faisait passer pour le directeur de la radio Oxy Jeunes a déclaré qu’il avait un projet en béton et qu’il cherchait simplement à aider «ses jeunes sœurs». «Je reconnais que j’ai déjà été condamné à 2 ans de prison pour des faits similaires. Mais pour cette fois, le projet était sérieux et on a même publié une bande annonce de casting sur Facebook. C’est vrai qu’à chaque fois que je convoquais les filles chez moi, je les prenais en photo, mais jamais je ne leur ai demandé de se mettre toute nue… Je manage un label de production qui s’active dans la production de films et de clips vidéo. D’ailleurs, je ne suis pas seul dans le projet, car ça devait être une longue production. J’ai demandé à Malick Sow d’en être le metteur en scène, ce qu’il a accepté ; il assistait à la séance de casting mais son rôle s’arrête là. Pour le film, c’est ce 25 janvier qui avait été retenu comme date de démarrage du tournage», s’est défendu le mis en cause qui pourtant, avait reconnu les faits.
Journaliste-reporter chargé de la formation des stagiaires, Malick Sow a précisé dans sa déclaration qu’il n’a rien à voir dans cette histoire. Selon ce père de famille, il a même tenté de dissuader le sieur Cissé quand celui-ci lui a exposé son projet. «Télémaque Cissé était venu me dire qu’il voulait réaliser un film. Je lui ai répondu qu’il n’avait pas assez d’argent pour un tel projet. Il m’a rétorqué qu’il va financer 10 épisodes pour commencer. Quand je lui ai demandé le scénario, il m’a dit qu’il l’a donné à un ami Tapha Ngom. C’est par la suite que j’ai su qu’il a lancé un casting sur Facebook. J’ai assisté au casting parce que je devais animer une émission à la radio et quand je suis arrivé, j’ai trouvé ces jeunes filles. Je suis entré faire mon travail et je suis ressorti pour rentrer chez moi. C’est le mardi 3 janvier qu’un inspecteur de la police m’a appelé. Je vous assure que c’est lui qui utilisait mon image pour faire des victimes, mais je n’ai rien à voir dans cette affaire», a déclaré Malick Sow.
Une déclaration corroborée par le directeur de la radio qui soutient aussi n’avoir jamais autorisé Télémaque Cissé à faire un casting au niveau de la radio.
Prenant des réquisitoires, le Procureur a demandé au tribunal de condamner Télémaque Cissé pour les délits de viol, tentative de viol et relaxer Malick Sow. Pour la répression, le maître des poursuites a demandé au tribunal de condamner Télémaque Cissé à 5 ans de prison ferme.
Plaidant l’affaire, l’avocat de la défense de Malick Sow dira que ce dernier n’a rien à voir dans cette affaire. «Il n’a parlé à aucune de ces jeunes filles, il ne les connaît même pas. Et c’est pour cela que personne n’a déposé une plainte contre lui», explique la robe noire qui demande la relaxe purement et simplement.
Finalement, après délibéré, le tribunal a décidé de relaxer le prévenu Malick Sow, avant de déclarer coupable Télémaque Cissé pour le délit de viol et tentative de viol et de le condamner à 3 ans de prison ferme.
A. Boissy: “il avait menacé de publier mes photos nues…”
Et c’est d’abord A. Boissy qui s’y colle. Selon cette élève née en 1994, c’est après l’avoir prise en photo nue que le bourreau l’a forcée à coucher avec lui. “Après mes photos à moitié nue et toute nue, il m’a demandé de coucher avec lui. Il disait que si je n’obtempérais pas, il allait publier les images sur le net. Ne sachant que faire, j’ai accepté. Mais par la suite, il voulait en faire une habitude, pour me demander de passer encore et encore chez lui. C’est ainsi que j’ai pris mon courage à deux mains. J’ai refusé de céder cette fois-ci avant de le dénoncer à la police”, a raconté la jeune fille.
A DIEME, étudiante: “les rapports sexuels faisaient partie des conditions pour être dans son film”
Des déclarations appuyées par l’étudiante A. Diémé, qui a indiqué : “Télémaque Cissé m’a affirmé que les rapports sexuels faisaient partie des conditions pour être dans son film. Et si je refusais de le faire, il ne pourrait pas me garder. Il m’a même proposé de lui faire des fellations”, a déclaré l’étudiante née en 1993.
M. Bathily: “Il m’a pris en photo à 6 reprises avant d’essayer de me violer”
Troisième de la bande de victimes, la demoiselle M. Bathily a déclaré avoir dans un premier temps refusé l’offre lubrique du bonhomme, mais qu’elle a fini par accepter de se mettre toute nue. “Quand je suis allée chez lui. Il m’a pris en photo à 6 reprises avant d’essayer de me violer. Je ne dois mon salut qu’aux policiers qui ont fait irruption dans la chambre à ce moment même», a soutenu la demoiselle née en 1987.
Des déclarations que Télémaque Cissé a dégagées en touche. Celui qui se faisait passer pour le directeur de la radio Oxy Jeunes a déclaré qu’il avait un projet en béton et qu’il cherchait simplement à aider «ses jeunes sœurs». «Je reconnais que j’ai déjà été condamné à 2 ans de prison pour des faits similaires. Mais pour cette fois, le projet était sérieux et on a même publié une bande annonce de casting sur Facebook. C’est vrai qu’à chaque fois que je convoquais les filles chez moi, je les prenais en photo, mais jamais je ne leur ai demandé de se mettre toute nue… Je manage un label de production qui s’active dans la production de films et de clips vidéo. D’ailleurs, je ne suis pas seul dans le projet, car ça devait être une longue production. J’ai demandé à Malick Sow d’en être le metteur en scène, ce qu’il a accepté ; il assistait à la séance de casting mais son rôle s’arrête là. Pour le film, c’est ce 25 janvier qui avait été retenu comme date de démarrage du tournage», s’est défendu le mis en cause qui pourtant, avait reconnu les faits.
Journaliste-reporter chargé de la formation des stagiaires, Malick Sow a précisé dans sa déclaration qu’il n’a rien à voir dans cette histoire. Selon ce père de famille, il a même tenté de dissuader le sieur Cissé quand celui-ci lui a exposé son projet. «Télémaque Cissé était venu me dire qu’il voulait réaliser un film. Je lui ai répondu qu’il n’avait pas assez d’argent pour un tel projet. Il m’a rétorqué qu’il va financer 10 épisodes pour commencer. Quand je lui ai demandé le scénario, il m’a dit qu’il l’a donné à un ami Tapha Ngom. C’est par la suite que j’ai su qu’il a lancé un casting sur Facebook. J’ai assisté au casting parce que je devais animer une émission à la radio et quand je suis arrivé, j’ai trouvé ces jeunes filles. Je suis entré faire mon travail et je suis ressorti pour rentrer chez moi. C’est le mardi 3 janvier qu’un inspecteur de la police m’a appelé. Je vous assure que c’est lui qui utilisait mon image pour faire des victimes, mais je n’ai rien à voir dans cette affaire», a déclaré Malick Sow.
Une déclaration corroborée par le directeur de la radio qui soutient aussi n’avoir jamais autorisé Télémaque Cissé à faire un casting au niveau de la radio.
Prenant des réquisitoires, le Procureur a demandé au tribunal de condamner Télémaque Cissé pour les délits de viol, tentative de viol et relaxer Malick Sow. Pour la répression, le maître des poursuites a demandé au tribunal de condamner Télémaque Cissé à 5 ans de prison ferme.
Plaidant l’affaire, l’avocat de la défense de Malick Sow dira que ce dernier n’a rien à voir dans cette affaire. «Il n’a parlé à aucune de ces jeunes filles, il ne les connaît même pas. Et c’est pour cela que personne n’a déposé une plainte contre lui», explique la robe noire qui demande la relaxe purement et simplement.
Finalement, après délibéré, le tribunal a décidé de relaxer le prévenu Malick Sow, avant de déclarer coupable Télémaque Cissé pour le délit de viol et tentative de viol et de le condamner à 3 ans de prison ferme.