Habillé d'une jaquette noire assortie d’un jeans de la même couleur que le célèbre tatoueur Tyco a comparu, aujourd’hui, devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Ainsi l’artiste a tenté de donner la version des faits qui lui ont valu une arrestation. Né en 1987 à Dakar et célibataire, le jeune artiste atteste devant le juge : « Moi je ne suis pas un journaliste et je ne détiens pas de site internet. Comment les images ont pu se retrouver sur les sites d’information, je pense que ce sont les journalistes qui les ont diffusées. Moi j’ai pris mes modèles de tatouages que je mets dans mon portable et mon ordinateur. Et il y a des clientes qui me demandent des modèles. C’est ainsi que je publie ces modèles dans mon compte intagram et snapchat. Donc, ceux qui ont diffusé ces photos et modèles les ont certainement prises depuis mes comptes. »
Dans son réquisitoire, le procureur de la République a souligné la détention de photos et de vidéos de femmes avec des tatouages sur les parties intimes. La section de recherche a envoyé un de ses éléments qui s’est présenté à Tyco comme une cliente à sa place sise à la plage BCEAO. Pour le procureur, ces photos sont contraires à nos mœurs, à notre culture et à notre religion, avant de condamner l’idée de publicité. Il a demandé 2 ans fermes et une amende de 5. 000 000 de francs Cfa contre l’accusé.
A leur tour, les avocats de la défense ont argué que leur client n’est pas un pervers sinon ses clientes auraient été présente au procès pour l’incriminer. Et que Tyco prenait ces photos avec le consentement des clientes. Ses avocats ont soutenu que leur client n’avait pas compris et ignoré le caractère sexuel des images qu’il diffusait sur ses comptes. Il a besoin de faire la promotion de son art et ignorait complètement les règles et lois régies pour cette activité. Ils ont demandé une peine assortie de sursis pour lui donner une leçon.
Néanmoins, le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar lui a infligé une peine de 1 an de prison dont 1 mois ferme, une amende de 1,5 millions de francs Cfa et la confiscation de son matériel de travail pour publication d’images obscènes.
Dans son réquisitoire, le procureur de la République a souligné la détention de photos et de vidéos de femmes avec des tatouages sur les parties intimes. La section de recherche a envoyé un de ses éléments qui s’est présenté à Tyco comme une cliente à sa place sise à la plage BCEAO. Pour le procureur, ces photos sont contraires à nos mœurs, à notre culture et à notre religion, avant de condamner l’idée de publicité. Il a demandé 2 ans fermes et une amende de 5. 000 000 de francs Cfa contre l’accusé.
A leur tour, les avocats de la défense ont argué que leur client n’est pas un pervers sinon ses clientes auraient été présente au procès pour l’incriminer. Et que Tyco prenait ces photos avec le consentement des clientes. Ses avocats ont soutenu que leur client n’avait pas compris et ignoré le caractère sexuel des images qu’il diffusait sur ses comptes. Il a besoin de faire la promotion de son art et ignorait complètement les règles et lois régies pour cette activité. Ils ont demandé une peine assortie de sursis pour lui donner une leçon.
Néanmoins, le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar lui a infligé une peine de 1 an de prison dont 1 mois ferme, une amende de 1,5 millions de francs Cfa et la confiscation de son matériel de travail pour publication d’images obscènes.