Face aux enquêteurs, les « Nénés touti » ont été confrontées. Selon L’OBS, Kiné Anna Diop alias «Oumy Khairy» a tenté de se laver à grande eau en mettant tout sur le dos de Rokhaya Daba Diop et des autres administratrices du groupe, comme «Machalah Chapala» et «Patra Taf». «Machalah Chapala», de son vrai nom Aïcha, vivant en France, partageait le même banc de classe que… Clara Dora Guèye.
Une des plus grandes victimes de ces groupes de cas. D’ailleurs, les plaintes continuent de tomber sur la table du commissaire de la Division de la Cybercriminalité. Cinq nouvelles plaintes ont été enregistrées aujourd’hui. Et des dizaines de personnes qui avaient porté plaintes sont en train de les réactiver. Les enquêteurs avaient reçu une centaine de plaintes avant leur arrestation. Une vingtaine a été déposée depuis qu’elles sont tombées dans les filets de la police. Et la liste est loin d’être terminée avec le ballet des victimes qui se poursuit, lit-on dans Rewmi.
Au début, Kiné Anna a joué la carte de l’ignorante lors de la confrontation. Elle déclare que les filles l’ont contactée pour lui demander de leur prêter son compte car elles avaient un problème avec la police. Puis, elle jure leur avoir remis sa page Facebook et ignore même ce que signifie le terme cas.
Les policiers-enquêteurs, lui demandant comment quelqu’un peut prêter son compte à des gens ayant des bisbilles avec la police, resserrent l’étau. Mieux, ils l’invitent à s’expliquer sur le fait que son téléphone comporte des preuves de son rôle d’administratrice de groupe. Une boutade qui la bloque.
En effet, la stratégie de Kiné était de semer les enquêteurs en les orientant vers Rokhaya Daba Tine qui est déjà administratrice, si jamais elle se faisait coffrer. C’est pourquoi, elle a fait croire à Rokhaya que son compte a été piraté et lui a donné l’accès pour qu’elle vérifie si ledit compte était victime d’attaques. C’était deux (2) jours avant son retour sur Dakar.
Les enquêteurs ont constaté que 2 jours avant sa venue, son compte était connecté au téléphone de Rokhaya Daba Tine. Quant à Kiné, elle s’était déconnectée. Automatiquement.
«Oumy Khairy» propose une médiation pour sauver son business, enfonce «Patra Taf» qui vivrait des sommes reçues du groupe
Voyant que Oumy Khaïry voulait tout mettre sur son dos, Rokhaya Daba Tine, aide-soignante domiciliée à Touba, botte en touche et campe sur ses déclarations. Elle présente Kiné comme le cerveau de cette «association de malfaiteurs». A l’image de Anna, elle dit que le but du groupe était de faire du social. Aux enquêteurs de lui demander depuis quand on fait du social en dénigrant les gens. Kiné Anna tente cette fois de sauver sa peau et son business. Elle propose de négocier en livrant toute la vérité en échange de sa liberté.
Les enquêteurs ont pris note. Elle déclare aussi qu’elle ne faisait que mettre sur le tas les messages envoyés en anonyme et ne vérifiait pas la véracité des faits. Après Rokhaya, «Gp Brescia » trouve un autre bon dos en «Patra Taf» qui, selon elle, est le cerveau. «Patra Taf» vit, accuse-t-elle, de rentrées d’argent qu’elle tire du groupe. Elle ajoute que cette dernière n’abandonnera jamais car elle fait du groupe son fonds de commerce. C’est pourquoi, elle a d’ailleurs quitté «Kaay Ma Deyla» pour créer le groupe «les nénés touti». L’autre raison de leur clash est que certaines d’entre elles n’épargnaient pas les «protégés» d’autres administratrices en balançant leurs «cas ».
Elle a donné une de leurs fournisseuses de cas, établie à Thiès. Elle donne aussi le nom de célébrités qui leur ont donné des informations sur des gens. Les policiers sont en train de traiter ces cas. Elle dit aux policiers enquêteurs qu’elle savait que certains sujets étaient de simples règlements de compte. Des arrestations seront encore effectuées. Les policiers attendent juste la disponibilité des ordres.
Une des plus grandes victimes de ces groupes de cas. D’ailleurs, les plaintes continuent de tomber sur la table du commissaire de la Division de la Cybercriminalité. Cinq nouvelles plaintes ont été enregistrées aujourd’hui. Et des dizaines de personnes qui avaient porté plaintes sont en train de les réactiver. Les enquêteurs avaient reçu une centaine de plaintes avant leur arrestation. Une vingtaine a été déposée depuis qu’elles sont tombées dans les filets de la police. Et la liste est loin d’être terminée avec le ballet des victimes qui se poursuit, lit-on dans Rewmi.
Au début, Kiné Anna a joué la carte de l’ignorante lors de la confrontation. Elle déclare que les filles l’ont contactée pour lui demander de leur prêter son compte car elles avaient un problème avec la police. Puis, elle jure leur avoir remis sa page Facebook et ignore même ce que signifie le terme cas.
Les policiers-enquêteurs, lui demandant comment quelqu’un peut prêter son compte à des gens ayant des bisbilles avec la police, resserrent l’étau. Mieux, ils l’invitent à s’expliquer sur le fait que son téléphone comporte des preuves de son rôle d’administratrice de groupe. Une boutade qui la bloque.
En effet, la stratégie de Kiné était de semer les enquêteurs en les orientant vers Rokhaya Daba Tine qui est déjà administratrice, si jamais elle se faisait coffrer. C’est pourquoi, elle a fait croire à Rokhaya que son compte a été piraté et lui a donné l’accès pour qu’elle vérifie si ledit compte était victime d’attaques. C’était deux (2) jours avant son retour sur Dakar.
Les enquêteurs ont constaté que 2 jours avant sa venue, son compte était connecté au téléphone de Rokhaya Daba Tine. Quant à Kiné, elle s’était déconnectée. Automatiquement.
«Oumy Khairy» propose une médiation pour sauver son business, enfonce «Patra Taf» qui vivrait des sommes reçues du groupe
Voyant que Oumy Khaïry voulait tout mettre sur son dos, Rokhaya Daba Tine, aide-soignante domiciliée à Touba, botte en touche et campe sur ses déclarations. Elle présente Kiné comme le cerveau de cette «association de malfaiteurs». A l’image de Anna, elle dit que le but du groupe était de faire du social. Aux enquêteurs de lui demander depuis quand on fait du social en dénigrant les gens. Kiné Anna tente cette fois de sauver sa peau et son business. Elle propose de négocier en livrant toute la vérité en échange de sa liberté.
Les enquêteurs ont pris note. Elle déclare aussi qu’elle ne faisait que mettre sur le tas les messages envoyés en anonyme et ne vérifiait pas la véracité des faits. Après Rokhaya, «Gp Brescia » trouve un autre bon dos en «Patra Taf» qui, selon elle, est le cerveau. «Patra Taf» vit, accuse-t-elle, de rentrées d’argent qu’elle tire du groupe. Elle ajoute que cette dernière n’abandonnera jamais car elle fait du groupe son fonds de commerce. C’est pourquoi, elle a d’ailleurs quitté «Kaay Ma Deyla» pour créer le groupe «les nénés touti». L’autre raison de leur clash est que certaines d’entre elles n’épargnaient pas les «protégés» d’autres administratrices en balançant leurs «cas ».
Elle a donné une de leurs fournisseuses de cas, établie à Thiès. Elle donne aussi le nom de célébrités qui leur ont donné des informations sur des gens. Les policiers sont en train de traiter ces cas. Elle dit aux policiers enquêteurs qu’elle savait que certains sujets étaient de simples règlements de compte. Des arrestations seront encore effectuées. Les policiers attendent juste la disponibilité des ordres.