Les Groupes Facebook « Top Cas », « Néné Touti », « Kaay ma deey la lu gnu dul siki saka», entre autres, ont fait l’objet de plusieurs plaintes pour des faits de collecte illicite, diffusion de données personnelles, diffamation.
Du résumé desdites plaintes, il ressortait que les plaignantes ont été victimes de publication de leurs images à leur insu, accompagnées de propos diffamatoires et rabaissants, dans lesdits groupes Facebook en cause.
Selon des informations de "Libération", reprises par Senenews, il ressortait des investigations de la Division spéciale de la Cybersécurité que le profil « Oumou Khairy » appartenait à la dame Fatou Diop, plus connue sous le nom de Kiné Anna Diop.
Elle a d’ailleurs créé le groupe « Néné Touti », une évolution du groupe « Top Cas », qui ravage sur les réseaux sociaux. Les recherches ont permis de la localiser aux HLM, où elle a été interpellée alors qu’elle était revenue au Sénégal.
Elle a été placée en position de garde-à-vue, pour association de malfaiteurs, collecte illicite, diffusion de données personnelles, diffamation.
Selon les informations de "Libération", une administratrice du groupe, à savoir Rokhaya Daba Tine, a été interpellée.
A l’origine de « Top Cas »
Tout a commencé avec la création d’un groupe dénommé «Top cas 221». La page ne réunissait que des femmes. Mariages, divorces, voyages de célébrités y étaient traités. Les membres reprenaient les posts et publications des stars, souvent sous le compte de l’anonymat.
Elles revenaient sur certains évènements : Tabaski, Korité et Noël, comment nos influenceurs les ont fêtées, ce qu’ils ont porté… Des «cas» plutôt basiques. Quelques membres qui s’intéressent aux faits divers, relataient des histoires lues ou entendues à la radio.
La page regroupait près de 32.900 membres. Par conséquent, certains n’hésitaient pas à mettre leurs produits à vendre. Un groupe où chacun trouvait son compte. Seulement, il y avait une loi qui devait être acceptée par toutes : on ne contredit pas les administrateurs. Sinon, vous êtes directement bannie du groupe.
Au début du mois de Ramadan, les membres demandent la suspension du groupe pendant 30 jours pour se concentrer sur le jeûne. Chose qui a été acceptée.
«KAAY MA DEEY LA LU GNU DUL SIKI SAKA», le groupe qui hante
Le mois écoulé, aucun signe des administrateurs. Pas de posts, pas de photos, pas de publications ! On parle de détournement de fonds. En effet, les administrateurs parlaient d’un projet social. Et beaucoup de membres qui étaient partantes, avaient commencé à contribuer, mais malheureusement, n’ont vu aucune action sociale.
Les membres virent vers le groupe «Kaay ma deey la lu gnu dul siki saka». Créé depuis 5 mois, il enregistre en une semaine, plus de 6 100 membres. Aucune célébrité n’est épargnée. Les tik-tokeuses sont attaquées chaque jour. Leur passé est fouillé. Et ce sont souvent des voisines, anciennes camarades de classe, cousines et proches, qui dévoilent les secrets les plus profonds. Même les parents des célébrités ne sont pas oubliés. Ces attaques sont accompagnées d’insultes et d’expressions vulgaires.
Il n’y a pas de limites. Certains posts ressemblent à des règlements de compte, mais il faut étancher la soif des «caweuses» ; pas le temps de recouper les informations qui tombent.
Les administratrices au nombre de deux (Admin du groupe Caweuse et Oumou Khaïry) et les deux modératrices (Keyli Ndiaye et Diop Fatou Bâ), toutes cachées derrière de faux comptes, valident les posts, donnent le signal pour attaquer telle ou telle personne. Les répliques des victimes, il faut aller les chercher sur Snapchat. Soit, elles lancent des messages codés pour infirmer ce qui a été dit sur Facebook ou elles répliquent avec la même tonalité : Insultes et menaces.
Du résumé desdites plaintes, il ressortait que les plaignantes ont été victimes de publication de leurs images à leur insu, accompagnées de propos diffamatoires et rabaissants, dans lesdits groupes Facebook en cause.
Selon des informations de "Libération", reprises par Senenews, il ressortait des investigations de la Division spéciale de la Cybersécurité que le profil « Oumou Khairy » appartenait à la dame Fatou Diop, plus connue sous le nom de Kiné Anna Diop.
Elle a d’ailleurs créé le groupe « Néné Touti », une évolution du groupe « Top Cas », qui ravage sur les réseaux sociaux. Les recherches ont permis de la localiser aux HLM, où elle a été interpellée alors qu’elle était revenue au Sénégal.
Elle a été placée en position de garde-à-vue, pour association de malfaiteurs, collecte illicite, diffusion de données personnelles, diffamation.
Selon les informations de "Libération", une administratrice du groupe, à savoir Rokhaya Daba Tine, a été interpellée.
A l’origine de « Top Cas »
Tout a commencé avec la création d’un groupe dénommé «Top cas 221». La page ne réunissait que des femmes. Mariages, divorces, voyages de célébrités y étaient traités. Les membres reprenaient les posts et publications des stars, souvent sous le compte de l’anonymat.
Elles revenaient sur certains évènements : Tabaski, Korité et Noël, comment nos influenceurs les ont fêtées, ce qu’ils ont porté… Des «cas» plutôt basiques. Quelques membres qui s’intéressent aux faits divers, relataient des histoires lues ou entendues à la radio.
La page regroupait près de 32.900 membres. Par conséquent, certains n’hésitaient pas à mettre leurs produits à vendre. Un groupe où chacun trouvait son compte. Seulement, il y avait une loi qui devait être acceptée par toutes : on ne contredit pas les administrateurs. Sinon, vous êtes directement bannie du groupe.
Au début du mois de Ramadan, les membres demandent la suspension du groupe pendant 30 jours pour se concentrer sur le jeûne. Chose qui a été acceptée.
«KAAY MA DEEY LA LU GNU DUL SIKI SAKA», le groupe qui hante
Le mois écoulé, aucun signe des administrateurs. Pas de posts, pas de photos, pas de publications ! On parle de détournement de fonds. En effet, les administrateurs parlaient d’un projet social. Et beaucoup de membres qui étaient partantes, avaient commencé à contribuer, mais malheureusement, n’ont vu aucune action sociale.
Les membres virent vers le groupe «Kaay ma deey la lu gnu dul siki saka». Créé depuis 5 mois, il enregistre en une semaine, plus de 6 100 membres. Aucune célébrité n’est épargnée. Les tik-tokeuses sont attaquées chaque jour. Leur passé est fouillé. Et ce sont souvent des voisines, anciennes camarades de classe, cousines et proches, qui dévoilent les secrets les plus profonds. Même les parents des célébrités ne sont pas oubliés. Ces attaques sont accompagnées d’insultes et d’expressions vulgaires.
Il n’y a pas de limites. Certains posts ressemblent à des règlements de compte, mais il faut étancher la soif des «caweuses» ; pas le temps de recouper les informations qui tombent.
Les administratrices au nombre de deux (Admin du groupe Caweuse et Oumou Khaïry) et les deux modératrices (Keyli Ndiaye et Diop Fatou Bâ), toutes cachées derrière de faux comptes, valident les posts, donnent le signal pour attaquer telle ou telle personne. Les répliques des victimes, il faut aller les chercher sur Snapchat. Soit, elles lancent des messages codés pour infirmer ce qui a été dit sur Facebook ou elles répliquent avec la même tonalité : Insultes et menaces.