L’arrestation de Ousmane Sonko, si jamais il refusait de déférer à la convocation après la levée de son immunité parlementaire, ne sera pas de tout repos. En cause, un nombre très important de personnes a été recruté selon Confidentiel-Lettre Quotidienne afin de lui servir de soutien. Une bonne partie de ce groupuscule est d’ailleurs au niveau de son domicile assure la publication.
Selon CLQ l’ancien candidat à la présidentielle compte ne pas répondre à une convocation du juge d’instruction et celui-ci pourrait décerner un mandat d’amener, avec réquisition des forces de l’ordre. Et dans ce sens, son entourage indique qu’il y aura une confrontation.
La publication quotidienne de rappeler que le député détient deux armes. Mais reste à savoir jusqu’à quel niveau de résistance ira Ousmane Sonko se demande-t-elle. Ses armes, dont les autorisations avaient été signées par l’ancien ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye avant son départ du gouvernement, pourraient servir au leader de Pastef pour se défendre face à d’éventuelles forces de l’ordre, craignent les pro-Sonko.
Cependant, assure CLQ, une intervention des forces spécialisées et super entraînées ne lui laisserait aucune chance de ne pas être ramené devant le magistrat instructeur. Parce que l’État n’entend pas se laisser défier, conclut notre source.