Dans « l’affaire Karim Wade », le fils de l’ancien président condamné à six ans de prison pour « enrichissement illicite », Dakar a déjà récupéré des entreprises sénégalaises, notamment AHS, d’une valeur de 18 millions d’euros. Il a aussi recouvré six appartements, évalués à plus de six millions d’euros, dans une résidence de luxe sur la Corniche de Dakar.
Sauf que Karim Wade possédait également, selon les avocats du gouvernement sénégalais, des biens mal acquis en Europe.
En France, Dakar a déjà mis le grappin sur des montres de très grand luxe conservées dans un coffre d’une agence de la Société générale, à Paris. Il entend désormais récupérer deux appartements du 16e arrondissement, l’un rue Émile Ménier, l’autre rue de la Faisanderie. Une audience au Tribunal de grande instance de Paris pourrait se prononcer sur ces saisies immobilières dès le mois prochain, selon Me Simon Ndiaye, un avocat du gouvernement sénégalais.
« Il y a un vent de lutte contre la corruption »
A Monaco, des comptes bancaires sur lesquels se trouvent 12 millions d’euros, y compris un compte personnel avec plus de 2 millions d’euros, ont été gelés. Idem pour le Luxembourg, qui a bloqué le compte de Karim Wade de 842 000 dollars (763 000 euros).
« Il y a un vent de lutte contre la corruption et certains pays ou certaines principautés qui étaient considérés comme des paradis fiscaux veulent jouer la transparence et appliquer les conventions internationales, soutient Me Ndiaye. On ne peut que s’en féliciter. »
Les défenseurs de celui qu’on surnomma en son temps « le ministre du Ciel et de la Terre » (puisqu’il détenait plusieurs portefeuilles) contestent ces saisies au Sénégal et à l’étranger.
« Les avocats de la partie adverse font tout pour que ce compte (à Monaco) soit débloqué pour (…) que Karim Wade puisse utiliser ces fonds, indique Me Ndiaye. Mais, comme nous considérons que ce sont des fonds acquis de manière illicite, qui reviennent au peuple sénégalais, nous allons tout faire pour qu’ils soient rapatriés et utilisés par l’État du Sénégal au profit des populations qui en ont besoin. »
Contrairement à Monaco et au Luxembourg, précise-t-il, le Liban tarde à répondre aux demandes (aux « commissions rogatoires internationales ») du Sénégal dans « l’affaire Wade ». Des fonds auraient également été investis dans d’autres pays qui font encore pour l’instant la sourde oreille aux demandes de Dakar, selon les juristes du gouvernement.
RFI
Sauf que Karim Wade possédait également, selon les avocats du gouvernement sénégalais, des biens mal acquis en Europe.
En France, Dakar a déjà mis le grappin sur des montres de très grand luxe conservées dans un coffre d’une agence de la Société générale, à Paris. Il entend désormais récupérer deux appartements du 16e arrondissement, l’un rue Émile Ménier, l’autre rue de la Faisanderie. Une audience au Tribunal de grande instance de Paris pourrait se prononcer sur ces saisies immobilières dès le mois prochain, selon Me Simon Ndiaye, un avocat du gouvernement sénégalais.
« Il y a un vent de lutte contre la corruption »
A Monaco, des comptes bancaires sur lesquels se trouvent 12 millions d’euros, y compris un compte personnel avec plus de 2 millions d’euros, ont été gelés. Idem pour le Luxembourg, qui a bloqué le compte de Karim Wade de 842 000 dollars (763 000 euros).
« Il y a un vent de lutte contre la corruption et certains pays ou certaines principautés qui étaient considérés comme des paradis fiscaux veulent jouer la transparence et appliquer les conventions internationales, soutient Me Ndiaye. On ne peut que s’en féliciter. »
Les défenseurs de celui qu’on surnomma en son temps « le ministre du Ciel et de la Terre » (puisqu’il détenait plusieurs portefeuilles) contestent ces saisies au Sénégal et à l’étranger.
« Les avocats de la partie adverse font tout pour que ce compte (à Monaco) soit débloqué pour (…) que Karim Wade puisse utiliser ces fonds, indique Me Ndiaye. Mais, comme nous considérons que ce sont des fonds acquis de manière illicite, qui reviennent au peuple sénégalais, nous allons tout faire pour qu’ils soient rapatriés et utilisés par l’État du Sénégal au profit des populations qui en ont besoin. »
Contrairement à Monaco et au Luxembourg, précise-t-il, le Liban tarde à répondre aux demandes (aux « commissions rogatoires internationales ») du Sénégal dans « l’affaire Wade ». Des fonds auraient également été investis dans d’autres pays qui font encore pour l’instant la sourde oreille aux demandes de Dakar, selon les juristes du gouvernement.
RFI