C'est Libération qui donne l'info. Sheikh Alassane Sène a été renvoyé devant la Chambre criminelle pour actes de terrorisme par intimidation, atteinte à la sûreté de l’Etat, association de malfaiteurs et actes visant à troubler l’ordre public. Une ordonnance de mise en accusation a été rendue par le doyen des juges, Samba Fall, depuis le 31 décembre dernier, et notification en a été faite à l’accusé, placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction du Cap Manuel. Les sources du journal renseignent que le juge instructeur a rendu une ordonnance similaire en direction de Hamady Bâ dit Johnny, complice présumé de Sheikh Alassane Sène. Ce qui veut dire que Sheikh Alassane Sène est, désormais, visé pour crime, d’autant qu’il sera jugé devant l’instance habilitée à se pencher sur les affaires de meurtre, de grand banditisme et de trafic international de drogue. L’accusé a, d'ailleurs, décidé, rapporte-t-on, d’entamer une grève de la faim, dans les prochains jours, pour protester contre cette tournure prise par son dossier.
Pour rappel, ce dernier avait été inculpé et placé sous mandat de dépôt après des sms envoyés au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo. Ces sms annonçaient des représailles contre Dakar à la suite de la participation du Président Macky Sall au rassemblement de Paris en hommage aux victimes de Charlie Hebdo. En cours de procédure, le parquet avait transmis un supplétif au doyen des juges pour corser le dossier. Les multiple demandes de mise en libération provisoire, introduites par Sheikh Alassane Sène, avaient été toutes rejetées.
Pour rappel, ce dernier avait été inculpé et placé sous mandat de dépôt après des sms envoyés au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo. Ces sms annonçaient des représailles contre Dakar à la suite de la participation du Président Macky Sall au rassemblement de Paris en hommage aux victimes de Charlie Hebdo. En cours de procédure, le parquet avait transmis un supplétif au doyen des juges pour corser le dossier. Les multiple demandes de mise en libération provisoire, introduites par Sheikh Alassane Sène, avaient été toutes rejetées.