Un Comité régional de développement (Crd) axé sur la sécurité routière tenu à la gouvernance de Matam a servi d’occasion au Directeur général de l’agence nationale de la sécurité routière (Anaser) de relever la nécessité de l’implication des acteurs du secteur des transports, les populations et les autorités administratives dans la lutte contre l’insécurité routière.
«Avec en moyenne 700 morts chaque année, le nombre de décès, lié aux accidents de la route reste toujours préoccupant au Sénégal. Surtout que ces statistiques ne prennent pas en compte les décès enregistrés au niveau des accidentés qui étaient suivis dans les hôpitaux», a fait savoir Cheikhou Oumar Gaye, le Directeur général de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER).
Une tendance négative de son avis qui interpelle tout un chacun afin de circonscrire les différents drames liés aux accidents.
«Les drames humains et sociaux engendrés par les accidents et la prise en charge des victimes, constituent un enjeu économique de taille. Malheureusement, il convient de regretter que l’un des facteurs les plus déterminants qui polarise 90% des causes d’accidents, découle du comportement humain, à travers l’excès de vitesse, le manque de sommeil et la consommation des substances prohibées», fait-il remarquer, toutefois sans occulter les cas d’accidents relevant de la vétusté du parc roulant, qui positionne la visite technique comme un élément fondamental de la sécurité routière.
Déroulée dans le cadre de la mise en œuvre de la Campagne nationale de lutte contre la recrudescence des accidents de la circulation, la rencontre avec les chauffeurs et les acteurs a permis de recueillir leurs avis et leurs préoccupations pour l’élaboration d’un plan local de sécurité routière dédié à la région.
Parmi les nombreuses recommandations formulées par les participants, on retiendra qu’après le plaidoyer pour des routes plus sécurisées, les souhaits ont porté sur le fait d’avoir : plus de contrôle du parc automobile et routier, une réglementation des motos-taxis et des moyens de transport à traction animale et l’intensification de la sensibilisation et de la communication…
Sud Quotidien
«Avec en moyenne 700 morts chaque année, le nombre de décès, lié aux accidents de la route reste toujours préoccupant au Sénégal. Surtout que ces statistiques ne prennent pas en compte les décès enregistrés au niveau des accidentés qui étaient suivis dans les hôpitaux», a fait savoir Cheikhou Oumar Gaye, le Directeur général de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER).
Une tendance négative de son avis qui interpelle tout un chacun afin de circonscrire les différents drames liés aux accidents.
«Les drames humains et sociaux engendrés par les accidents et la prise en charge des victimes, constituent un enjeu économique de taille. Malheureusement, il convient de regretter que l’un des facteurs les plus déterminants qui polarise 90% des causes d’accidents, découle du comportement humain, à travers l’excès de vitesse, le manque de sommeil et la consommation des substances prohibées», fait-il remarquer, toutefois sans occulter les cas d’accidents relevant de la vétusté du parc roulant, qui positionne la visite technique comme un élément fondamental de la sécurité routière.
Déroulée dans le cadre de la mise en œuvre de la Campagne nationale de lutte contre la recrudescence des accidents de la circulation, la rencontre avec les chauffeurs et les acteurs a permis de recueillir leurs avis et leurs préoccupations pour l’élaboration d’un plan local de sécurité routière dédié à la région.
Parmi les nombreuses recommandations formulées par les participants, on retiendra qu’après le plaidoyer pour des routes plus sécurisées, les souhaits ont porté sur le fait d’avoir : plus de contrôle du parc automobile et routier, une réglementation des motos-taxis et des moyens de transport à traction animale et l’intensification de la sensibilisation et de la communication…
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