Le 17 mars dernier, les limiers de la Division des investigations criminelles (Dic) ont reçu dans leurs locaux l’opérateur économique Moustapha Fall. Selon nos informations, il était venu porter plainte contre un directeur d’entreprise du nom d’A. B. Gano portant sur un préjudice de 10 millions F CFA.
Dans sa lettre, l’importateur de riz renseigne qu’au mois d’août dernier, il a passé auprès de M. Gano une commande de 64 000 briques dont 50 000 rouges et 14 000 ourdis d’un montant de 26,12 millions F CFA. Le sieur Gano lui avait déclaré que sonentreprise allait assurer l’exclusivité de la fourniture des briques en question avec sa société Gaba BTP. Après discussion, il a reçu un acompte de 10 millions versés en trois tranches, sur le total de 26 millions. Il devait récupérer le reste, une fois le travail terminé.
Selon toujours M. Fall, M. Gano a sous-traité le marché à une autre société du nom de Management Business Service. Ce qui n’était pas convenu, selon lui. Depuis lors, il n’est parvenu ni à récupérer ses sous, encore moins à voir la couleur de ses briques qui doivent servir à la construction d’une mosquée à Kaolack.
Munis de cette plainte, les limiers de la DIC ont ouvert une enquête. Entendu, Moustapha Fall a donné plus de détails. Il a confié, lors de son audition que lorsqu’il s’est rendu au mois d’août à Kaolack, à sa grande surprise, il n’a vu sur les lieux qui doivent abriter la mosquée qu’une bétonnière et une vibreuse à la place des briques. Sollicitant un règlement à l’amiable, il lui avait demandé de lui rembourser l’argent, ce qu’il avait promis de faire. Finalement, il n’en a rien été.
Lors de son audition par les hommes du commissaire Adramé Sarr, le patron de la Dic, A. B. Gano a reconnu une partie des faits. Selon lui, ils étaient tombés d’accord sur un montant de 26,12 millions F CFA dont un acompte de 16,872 millions F CFA. Le reliquat devait suivre, au fur et à mesure.
Toutefois, poursuit il, il n’a reçu que 10 millions en trois tranches. Que M. Tall a refusé de compléter le reliquat. À propos de la sous-traitance, il a confié que l’opérateur économique était au courant. La société Management Business Service a déjà confectionné 4 300 briques dont les 1 700 acheminées sur le site, sans donner de justificatifs qui le confirment.
Sur l’argent déjà encaissé, il a confié l’avoir dépensé pour la fabrication des briques. Également auditionné, le patron de Management Business Service a confié avoir été sollicité par A. B. Gano, au mois de février dernier, pour la fabrication de 50 000 briques dont 14 000 ourdis.
I. Diao a aussi confié aux enquêteurs qu’A. B. Gano ne lui a remis 3 millions F CFA qu’il a dépensés dans l’exécution du contrat qui les lie. Au terme de sa période de garde à vue, A. B. Gano, âgé de 40 ans, a été déféré au parquet pour les faits d’abus de confiance.
EnQuete
Dans sa lettre, l’importateur de riz renseigne qu’au mois d’août dernier, il a passé auprès de M. Gano une commande de 64 000 briques dont 50 000 rouges et 14 000 ourdis d’un montant de 26,12 millions F CFA. Le sieur Gano lui avait déclaré que sonentreprise allait assurer l’exclusivité de la fourniture des briques en question avec sa société Gaba BTP. Après discussion, il a reçu un acompte de 10 millions versés en trois tranches, sur le total de 26 millions. Il devait récupérer le reste, une fois le travail terminé.
Selon toujours M. Fall, M. Gano a sous-traité le marché à une autre société du nom de Management Business Service. Ce qui n’était pas convenu, selon lui. Depuis lors, il n’est parvenu ni à récupérer ses sous, encore moins à voir la couleur de ses briques qui doivent servir à la construction d’une mosquée à Kaolack.
Munis de cette plainte, les limiers de la DIC ont ouvert une enquête. Entendu, Moustapha Fall a donné plus de détails. Il a confié, lors de son audition que lorsqu’il s’est rendu au mois d’août à Kaolack, à sa grande surprise, il n’a vu sur les lieux qui doivent abriter la mosquée qu’une bétonnière et une vibreuse à la place des briques. Sollicitant un règlement à l’amiable, il lui avait demandé de lui rembourser l’argent, ce qu’il avait promis de faire. Finalement, il n’en a rien été.
Lors de son audition par les hommes du commissaire Adramé Sarr, le patron de la Dic, A. B. Gano a reconnu une partie des faits. Selon lui, ils étaient tombés d’accord sur un montant de 26,12 millions F CFA dont un acompte de 16,872 millions F CFA. Le reliquat devait suivre, au fur et à mesure.
Toutefois, poursuit il, il n’a reçu que 10 millions en trois tranches. Que M. Tall a refusé de compléter le reliquat. À propos de la sous-traitance, il a confié que l’opérateur économique était au courant. La société Management Business Service a déjà confectionné 4 300 briques dont les 1 700 acheminées sur le site, sans donner de justificatifs qui le confirment.
Sur l’argent déjà encaissé, il a confié l’avoir dépensé pour la fabrication des briques. Également auditionné, le patron de Management Business Service a confié avoir été sollicité par A. B. Gano, au mois de février dernier, pour la fabrication de 50 000 briques dont 14 000 ourdis.
I. Diao a aussi confié aux enquêteurs qu’A. B. Gano ne lui a remis 3 millions F CFA qu’il a dépensés dans l’exécution du contrat qui les lie. Au terme de sa période de garde à vue, A. B. Gano, âgé de 40 ans, a été déféré au parquet pour les faits d’abus de confiance.
EnQuete