oséphine Ebere’Opapa, d’origine nigériane, est établie au Sénégal depuis 2002. Ce faisant, elle avait décidé d’acquérir à Rufisque des terrains à usage d’habitation. Par le canal de l’une de ses amies sénégalaises, elle entre en rapport avec El Hadj Daouda Wade, courant 2011.
Ce dernier lui vend 2 terrains situés dans la zone de lotissement de Darou Hakim, près du cimetière militaire du quartier de Gouye Mouride, à 750.000 frs Cfa l’un, avec acte de cession à l’appui. Pour démarrer la construction, elle a été mise en rapport avec le maçon Assane Ndiaye par une parente nigériane.
Habitant non loin des lopins de terre de Joséphine, Assane Ndiaye est chargé de la surveillance de ces biens sous les ordres de la partie civile, qui avait une totale confiance en lui. Cette dernière lui donne de l’argent pour construire une fondation et un mur de 4 rangées de briques.
Mais le maçon n’a rien trouvé d’autre que de vendre les 2 terrains à 3.500.000 francs Cfa. Il est arrêté et placé sous mandat de dépôt pour abus de confiance, faux et usage de faux suite à une plainte de Joséphine.
Hier, devant le tribunal, la plaignante est revenue en détail sur les faits. «Un jour, Assane Ndiaye m’a appelée au téléphone pour me demander s’il pouvait faire du maraîchage dans les parcelles. Je lui ai accordé tout, en lui précisant de faire des cultures à cycle court, car je n’allais pas tarder à reprendre les travaux.
Quelques temps après, il est venu me demander 50.000 francs Cfa, plus l’acte de cession afin de régulariser les parcelles au niveau des services des Domaines. Ce que je fis. Puisqu’il tardait à me remettre les actes de propriété, mon mari a fait pression sur lui afin qu’il me rende l’acte de cession», a-t-elle soutenu.
Mais grande va être sa surprise quand, un jour, en allant à Rufisque, elle voit que ses parcelles étaient en construction. Après avoir essayé en vain de joindre Assane Ndiaye, elle débarque chez lui. De retour sur le site, elle a été abordée par un nommé Papa Yade, un maraîcher dont le poulailler se situe juste à côté. Ce dernier lui fit savoir, en présence du père d’Assane Ndiaye, que ce dernier a vendu les parcelles à un vieux. Celui-ci les aurait revendues à son tour à deux autres personnes.
Interrogé, Assane Ndiaye reconnaît les faits à la barre, mais précise que la partie civile lui devait de l’argent. «Elle me donnait de l’argent noir que je mettais sur le marché, en retour, j’avais un pourcentage. Cependant, elle ne m’a jamais reversé ma part. C’est pourquoi j’ai vendu les parcelles et confisqué ma part, qui s’élève à 4 millions francs Cfa», s’est-il dédouané.
Plaidant pour la partie civile, Me Domingo Dieng a demandé la somme de 20 millions de francs Cfa à titre de réparations. Quant au représentant de la société, il a requis une peine d’emprisonnement de trois ans ferme. Mais la défense a réfuté toutes les accusations, attestant que Joséphine s’activait au trafic de devises. Et pour cela, elle devait être poursuivie.
Finalement, le mis en cause Assane Ndiaye est déclaré coupable et condamné à 2 ans de prison dont 1 an ferme.
Ce dernier lui vend 2 terrains situés dans la zone de lotissement de Darou Hakim, près du cimetière militaire du quartier de Gouye Mouride, à 750.000 frs Cfa l’un, avec acte de cession à l’appui. Pour démarrer la construction, elle a été mise en rapport avec le maçon Assane Ndiaye par une parente nigériane.
Habitant non loin des lopins de terre de Joséphine, Assane Ndiaye est chargé de la surveillance de ces biens sous les ordres de la partie civile, qui avait une totale confiance en lui. Cette dernière lui donne de l’argent pour construire une fondation et un mur de 4 rangées de briques.
Mais le maçon n’a rien trouvé d’autre que de vendre les 2 terrains à 3.500.000 francs Cfa. Il est arrêté et placé sous mandat de dépôt pour abus de confiance, faux et usage de faux suite à une plainte de Joséphine.
Hier, devant le tribunal, la plaignante est revenue en détail sur les faits. «Un jour, Assane Ndiaye m’a appelée au téléphone pour me demander s’il pouvait faire du maraîchage dans les parcelles. Je lui ai accordé tout, en lui précisant de faire des cultures à cycle court, car je n’allais pas tarder à reprendre les travaux.
Quelques temps après, il est venu me demander 50.000 francs Cfa, plus l’acte de cession afin de régulariser les parcelles au niveau des services des Domaines. Ce que je fis. Puisqu’il tardait à me remettre les actes de propriété, mon mari a fait pression sur lui afin qu’il me rende l’acte de cession», a-t-elle soutenu.
Mais grande va être sa surprise quand, un jour, en allant à Rufisque, elle voit que ses parcelles étaient en construction. Après avoir essayé en vain de joindre Assane Ndiaye, elle débarque chez lui. De retour sur le site, elle a été abordée par un nommé Papa Yade, un maraîcher dont le poulailler se situe juste à côté. Ce dernier lui fit savoir, en présence du père d’Assane Ndiaye, que ce dernier a vendu les parcelles à un vieux. Celui-ci les aurait revendues à son tour à deux autres personnes.
Interrogé, Assane Ndiaye reconnaît les faits à la barre, mais précise que la partie civile lui devait de l’argent. «Elle me donnait de l’argent noir que je mettais sur le marché, en retour, j’avais un pourcentage. Cependant, elle ne m’a jamais reversé ma part. C’est pourquoi j’ai vendu les parcelles et confisqué ma part, qui s’élève à 4 millions francs Cfa», s’est-il dédouané.
Plaidant pour la partie civile, Me Domingo Dieng a demandé la somme de 20 millions de francs Cfa à titre de réparations. Quant au représentant de la société, il a requis une peine d’emprisonnement de trois ans ferme. Mais la défense a réfuté toutes les accusations, attestant que Joséphine s’activait au trafic de devises. Et pour cela, elle devait être poursuivie.
Finalement, le mis en cause Assane Ndiaye est déclaré coupable et condamné à 2 ans de prison dont 1 an ferme.