Ndèye Codou Thioune, qui espérait un avenir radieux en confiant son sort à Alamoutou Cissé, a vite déchanté. Ce dernier, qui dit exercer la profession de marabout, a profité de sa détresse pour lui soutirer la rondelette somme de quatre millions francs Cfa.
Pourtant, la jeune dame, en faisant la connaissance du marabout, n’arrivait pas à joindre les deux bouts. Ce, du fait de sa maladie et des difficultés qu’elle rencontre dans son ménage. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle son condisciple Abdou Khadre Dieylani, l’a mise en rapport avec Alamoutou Cissé.
En deux semaines, ce dernier a réussi à lui soutirer toute cette somme d’argent. En dehors de cette escroquerie, Ndèye Codou dit avoir échappé à une tentative de viol. Fuyant sa victime, Alamoutou Cissé s’est réfugié en Mauritanie. Mais il n’a pas pu se passer de la vie à Dakar.
De retour dans la capitale sénégalaise, il a été arrêté et placé sous mandat de dépôt. Jugé à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, M. Cissé devait répondre des délits de charlatanisme et d’escroquerie. Faits qu’il a contestés.
Il a reconnu néanmoins que la partie civile ne lui a remis que la somme de 210 mille francs Cfa, tout en soutenant être un marabout. Ce qui met davantage en colère la plaignante qui précise :
“J’étais dans des difficultés. C’est ainsi que Dieylani nous a mis en rapport. J’avais des problèmes d’ordre financier. J’étais constamment malade. Il m’a demandé 55 mille francs Cfa pour la consultation et des remèdes. C’est ainsi qu’il m’a donné deux bouteilles remplies d’eau qu’il disait bénite et avec laquelle que je devais me laver. Je devais utiliser l’une à 3 h du matin et l’autre à 5 h du matin. Depuis lors, dès qu’il me demande quelque chose, je le fais. Je lui ai donné successivement 600 mille francs, deux millions, un million FCfa.’’
Poursuivant son récit, elle renseigne que le marabout a même une fois fait appel à des djinns pour lui faire peur. “Il m’a intimé l’ordre de ne pas ouvrir la bouche, sinon j’allais devenir folle. J’ai vu le djinn en question. D’ailleurs, celui-ci m’a une fois ordonné d’aller tard dans la nuit à la plage chercher de l’eau de mer. Ayant eu très peur, je l’ai fait’’, a-telle ajouté. Propos confortés par le témoin Abdou Khadre Dieylani qui affirme qu’il a constaté la détresse de son amie et condisciple.
“Quand j’ai essayé de la faire parler, elle a eu peur. Un jour, j’ai insisté et elle m’a dit que si elle me parlait, elle allait devenir folle. Je l’ai rassurée ; elle a décidé enfin de se confier à moi’’, a témoigné Dieylani, qui informe qu’Alamoutou est juste une connaissance, qu’il a rencontré à Soprim.
“Il m’a fait croire qu’il est marabout et qu’il fait des prières à des gens nécessiteux en utilisant le Coran. Moi, je suis guérisseur, mais j’utilise un procédé tout autre que le Coran’’, a-t-il renseigné.
À la suite de l’avocat de la partie civile qui a réclamé la somme de quatre millions FCfa pour désintéresser sa cliente qui est submergée par des dettes, le maître des poursuites a requis six ans d’emprisonnement ferme contre le prévenu. Pour sa part, l’avocat de ce dernier a sollicité une application bienveillante de la loi pénale.
Finalement, Alamoutou Cissé a écopé d’une peine de trois mois d’emprisonnement ferme. Il est contraint d’allouer un million 500 mille francs Cfa à la partie civile.
Pourtant, la jeune dame, en faisant la connaissance du marabout, n’arrivait pas à joindre les deux bouts. Ce, du fait de sa maladie et des difficultés qu’elle rencontre dans son ménage. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle son condisciple Abdou Khadre Dieylani, l’a mise en rapport avec Alamoutou Cissé.
En deux semaines, ce dernier a réussi à lui soutirer toute cette somme d’argent. En dehors de cette escroquerie, Ndèye Codou dit avoir échappé à une tentative de viol. Fuyant sa victime, Alamoutou Cissé s’est réfugié en Mauritanie. Mais il n’a pas pu se passer de la vie à Dakar.
De retour dans la capitale sénégalaise, il a été arrêté et placé sous mandat de dépôt. Jugé à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, M. Cissé devait répondre des délits de charlatanisme et d’escroquerie. Faits qu’il a contestés.
Il a reconnu néanmoins que la partie civile ne lui a remis que la somme de 210 mille francs Cfa, tout en soutenant être un marabout. Ce qui met davantage en colère la plaignante qui précise :
“J’étais dans des difficultés. C’est ainsi que Dieylani nous a mis en rapport. J’avais des problèmes d’ordre financier. J’étais constamment malade. Il m’a demandé 55 mille francs Cfa pour la consultation et des remèdes. C’est ainsi qu’il m’a donné deux bouteilles remplies d’eau qu’il disait bénite et avec laquelle que je devais me laver. Je devais utiliser l’une à 3 h du matin et l’autre à 5 h du matin. Depuis lors, dès qu’il me demande quelque chose, je le fais. Je lui ai donné successivement 600 mille francs, deux millions, un million FCfa.’’
Poursuivant son récit, elle renseigne que le marabout a même une fois fait appel à des djinns pour lui faire peur. “Il m’a intimé l’ordre de ne pas ouvrir la bouche, sinon j’allais devenir folle. J’ai vu le djinn en question. D’ailleurs, celui-ci m’a une fois ordonné d’aller tard dans la nuit à la plage chercher de l’eau de mer. Ayant eu très peur, je l’ai fait’’, a-telle ajouté. Propos confortés par le témoin Abdou Khadre Dieylani qui affirme qu’il a constaté la détresse de son amie et condisciple.
“Quand j’ai essayé de la faire parler, elle a eu peur. Un jour, j’ai insisté et elle m’a dit que si elle me parlait, elle allait devenir folle. Je l’ai rassurée ; elle a décidé enfin de se confier à moi’’, a témoigné Dieylani, qui informe qu’Alamoutou est juste une connaissance, qu’il a rencontré à Soprim.
“Il m’a fait croire qu’il est marabout et qu’il fait des prières à des gens nécessiteux en utilisant le Coran. Moi, je suis guérisseur, mais j’utilise un procédé tout autre que le Coran’’, a-t-il renseigné.
À la suite de l’avocat de la partie civile qui a réclamé la somme de quatre millions FCfa pour désintéresser sa cliente qui est submergée par des dettes, le maître des poursuites a requis six ans d’emprisonnement ferme contre le prévenu. Pour sa part, l’avocat de ce dernier a sollicité une application bienveillante de la loi pénale.
Finalement, Alamoutou Cissé a écopé d’une peine de trois mois d’emprisonnement ferme. Il est contraint d’allouer un million 500 mille francs Cfa à la partie civile.