Depuis quelques temps, Idrissa Seck multiplie les sorties contre le régime de Macky Sall. Partout où l’occasion se présente, comme un sniper, le tout nouveau président du conseil départementa de Thiesl tire sur Macky, ses méthodes, sa gestion de l’Etat. Ces attaques virulentes contre Macky Sall agacent les militants de l’APR. Dans l’émission Faram Facce du mercredi dernier, le ministre Mame Mbaye Niang a riposté de façon musclée à Idrissa Seck. Aujourd’hui c’est au tour de Abou Abel Thaim ( ancien porte-parole de Macky Sall et actuel président du conseil de surveillance de l’ARTP) d’entrer dans la danse. Dans une interview avec nos confrères de Léral, il a descendu Ngorsi qu’il accuse de n’être qu’un imposteur.
Voici un extrait de cette interview
« A entendre les déclarations d’Idrissa Seck, celles portées contre le Président de la République, Macky Sall, comme toutes les autres, j’éprouve de la compassion pour leur auteur. En effet, plus Seck parle, plus les Sénégalais se détachent de lui : il n’y a qu’à consulter ses résultats électoraux ces dernières années pour s’en convaincre. Il est inacceptable de l’entendre s’en prendre à la justice de notre pays et à nos institutions comme il a pris le pli de le faire.
Il est toujours dans les contradictions, comme dans le dossier Karim Wade, pour lequel il disait que sa richesse relève du flagrant délit et qu’il n’y avait même pas besoin d’enquête pour établir que c’est de l’enrichissement illicite.
La plus élémentaire attention à sa propre situation, à travers la sanction que les Sénégalais réservent à ses sorties, devrait, à mon avis, le convaincre de changer de méthodes et de pratiques.
Plus il parle comme il le fait, plus il s’enfonce dans les abysses des résultats électoraux. Car, malheureusement pour Idrissa Seck, et heureusement pour le pays, les Sénégalais savent que les outrances langagières et la virulence des critiques ne sont pas synonymes de compétence ou de vertu.
La scène politique n’est pas celle d’un théâtre où les talents se mesureraient à la capacité à incarner des rôles, à apparaître comme ce qu’on n’est pas, à adopter des postures. Les postures relèvent de l’imposture, ce que les Sénégalais ont compris. Laissons-le parler, c’est le seul domaine dans lequel il excelle… Et encore ! Ses calembours et petits mots, qui se veulent pleins d’esprit, n’amusent même plus la galerie. »