Le ministre auprès du président de la République, chargé des Affaires africaines, Abdoulaye Bathily, a déclaré dimanche "n'être pas surpris des difficultés que le gouvernement a à faire face aux interpellations des Sénégalais".
"Nous venons de très loin. Tous les Sénégalais savent que ce pays était mal géré, mal gouverné. Tout le monde devait s'attendre qu'on ne puisse pas du jour au lendemain régler" les problèmes, a affirmé M. Bathily, également secrétaire général de la Ligue démocratique (LD), un des partis membres de la coalition au pouvoir. Il était l'invité de l'émission dominicale "Grand Jury" de la Radio futurs médias (RFM).
"En 2000, la situation dont nous avons héritée était certainement meilleure sur le plan des finances publiques que celle du président Macky Sall. Le Sénégal bénéficiait déjà des réformes de la fiscalité (avec plus de ressources fiscales). Avec le PPTE (initiative de réduction de la dette pour les pays pauvres très endettés), il y a eu une remise de certaines dettes reconverties en ressources budgétaires. Mais la dette qui avait été effacée a été reconstituée" par le régime du président Wade, a ajouté le ministre.
"Cette situation financière difficile, il faut la gérer pour que l'Etat puisse à nouveau assainir les comptes et relancer les investissements. On ne peut pas parler d'inactions du gouvernement parce que tous les jours, des actions sont déclinées", a-t-il dit, citant notamment les réformes de l'enseignement supérieur et des institutions.
Evoquant la question des prix des produits de première nécessité, Abdoulaye Bathily a indiqué qu'ils "sont difficilement maîtrisables" et "dépendent de plusieurs paramètres" dont la production agricole locale.
Or, selon lui, "le Sénégal est l'un des pays d'Afrique de l'Ouest les plus dépendants. Près de 60% de ce que nous mangeons vient de l'extérieur.
Cent ans d'orientation stratégique agricole, ce n'est pas en un jour qu'on va le changer".
Il a estimé que "pour se séparer de cette politique de dépendance, il nous faut une nouvelle orientation stratégique. Les possibilités budgétaires et financières immédiates sont réduites parce qu'il y a d'autres demandes comme l'électricité. Les questions sont tellement importantes que ce n'est pas en un an qu'on va les régler".
Le gouvernement a récemment annoncé une prochaine homologation des prix du riz, de l'huile en fut et du sucre en poudre pour satisfaire sa promesse de les baisser, après plusieurs mesures visant à les diminuer qui n'ont pas produit les effets escomptés.
"Nous venons de très loin. Tous les Sénégalais savent que ce pays était mal géré, mal gouverné. Tout le monde devait s'attendre qu'on ne puisse pas du jour au lendemain régler" les problèmes, a affirmé M. Bathily, également secrétaire général de la Ligue démocratique (LD), un des partis membres de la coalition au pouvoir. Il était l'invité de l'émission dominicale "Grand Jury" de la Radio futurs médias (RFM).
"En 2000, la situation dont nous avons héritée était certainement meilleure sur le plan des finances publiques que celle du président Macky Sall. Le Sénégal bénéficiait déjà des réformes de la fiscalité (avec plus de ressources fiscales). Avec le PPTE (initiative de réduction de la dette pour les pays pauvres très endettés), il y a eu une remise de certaines dettes reconverties en ressources budgétaires. Mais la dette qui avait été effacée a été reconstituée" par le régime du président Wade, a ajouté le ministre.
"Cette situation financière difficile, il faut la gérer pour que l'Etat puisse à nouveau assainir les comptes et relancer les investissements. On ne peut pas parler d'inactions du gouvernement parce que tous les jours, des actions sont déclinées", a-t-il dit, citant notamment les réformes de l'enseignement supérieur et des institutions.
Evoquant la question des prix des produits de première nécessité, Abdoulaye Bathily a indiqué qu'ils "sont difficilement maîtrisables" et "dépendent de plusieurs paramètres" dont la production agricole locale.
Or, selon lui, "le Sénégal est l'un des pays d'Afrique de l'Ouest les plus dépendants. Près de 60% de ce que nous mangeons vient de l'extérieur.
Cent ans d'orientation stratégique agricole, ce n'est pas en un jour qu'on va le changer".
Il a estimé que "pour se séparer de cette politique de dépendance, il nous faut une nouvelle orientation stratégique. Les possibilités budgétaires et financières immédiates sont réduites parce qu'il y a d'autres demandes comme l'électricité. Les questions sont tellement importantes que ce n'est pas en un an qu'on va les régler".
Le gouvernement a récemment annoncé une prochaine homologation des prix du riz, de l'huile en fut et du sucre en poudre pour satisfaire sa promesse de les baisser, après plusieurs mesures visant à les diminuer qui n'ont pas produit les effets escomptés.
Seneplus