Au cours de cette rencontre, Abdoulaye Baldé, qui affiche une sérénité sans commune mesure, a également présenté quelques grandes lignes de son projet de société. Extraits.
Je suis venu à Paris dans le cadre d’une tournée internationale que je suis en train de faire (…) Il était important que je vienne, après toutes les péripéties que vous avez suivies, rencontrer la diaspora pour lui dire que j’ai ce projet, cette ambition d’être candidat à la Présidentielle de 2017. Il y a beaucoup de personnes qui passent. Le Sénégal est un pays de rumeurs, certaines disent que Baldé a crée un parti pour aller avec Macky Sall, d’autres disent qu’il va faire une coalition avec quelqu’un d’autre…Et puis des supputations. Je vais vous dire d’une façon claire et précise, c’est enregistré : Il y a que Dieu qui m’empêchera d’aller à la Présidentielle de 2017.
Je ne serai derrière personne. En tout cas pour le premier tour. Nous avons échangé entre nous. Il y a cinq personnes qui sont sorties d’après les sondages. Le futur président de la République sortira parmi ces cinq. Nous allons peut-être avoir un gentleman’s agreement pour nous permettre de nous regrouper au second tour (…) D’où l’intérêt de gagner et de bien gagner des bastions au premier tour. Notre objectif c’est le Sénégal dans son intégralité. Ce n’est pas une région ou une autre qui nous intéresse. Nous avons déjà un bastion, c’est le Sud-est ; c’est-à dire d’Oussouye à Kédougou. Nous allons travaillé de manière à avoir un deuxième bastion au niveau du Centre. Ça peut être Mbour où on est déjà bien implanté. Dakar appartient à tout le monde, nous allons travailler sur la région de Diourbel, Saint-Louis, Thiès… D’où la nécessité d’avoir des bastions qui nous sont propres. Et notre troisième objectif: c’est la diaspora. Le vote de la diaspora est propre, car personne ne peut vous acheter. Et puis votre vote est double, triple et quadruple, car vous votez vous-mêmes et vous faites voter des gens au niveau du Sénégal. D’où l’intérêt d’avoir un parti fort dans la diaspora.
Massification de l’UCS/France
Pour l’instant nous n’avons que des structures provisoires. Nous venons de nommer une directrice des structures du parti, elle fera le tour de la diaspora pour installer des structures provisoires peut-être un peu plus pérennes qui vont nous permettre d’aller en 2017. D’ici là essayez de vous organiser; il faut qu’il y ait le mouvement de femmes, le mouvement des jeunes et une structure mixte ou collégiale qui vous permettra d’animer le parti. On a du potentiel ici, malheureusement, il n’y a pas d’animation.
Si vous prenez les immigrés au niveau de France, les Hal Pulaar et les Casamançais constituent la plus forte communauté. Donc, si vous vous inscrivez sur les listes électorales, si tout le monde s’y met, je suis sûr que nous aurons un beau taux en France. Le problème, c’est que beaucoup de gens ne sont pas inscrits sur les listes électorales. Je vous exhorte à le faire, à faire de telle sorte que le parti soir dynamique, ouvert et organisé à Paris et dans les provinces. Si je reviens la prochaine fois, (…) nous irons en provinces pour mieux implanter le parti.
Une candidature portée par la coalition « Baldé 2012 »
Nous avons pour ambition d’aller à la présidentielle de 2017. Mais sachez que ce n’est pas l’UCS qui ira. La présidentielle, c’est une personne qui doit avoir une superstructure, qui va essayer d’organiser les gens à la base parce que la politique implique toute une organisation. Le parti sera le fer de lance, à côté nous allons créer une coalition, qui s’appellera ‘Coalition Baldé 2017′. C’est sous sa bannière que nous irons à la présidentielle. Nous sommes déjà en pourparlers avec beaucoup de partis politiques et de mouvements de la société civile. Le premier noyau a été constitué avec le parti de Bruno d’Erneville (un des candidats à la présidentielle de 2012, NDLR). Nous allons lancer le mouvement d’ici la mi-janvier 2015.
Diaspora.fr
Je suis venu à Paris dans le cadre d’une tournée internationale que je suis en train de faire (…) Il était important que je vienne, après toutes les péripéties que vous avez suivies, rencontrer la diaspora pour lui dire que j’ai ce projet, cette ambition d’être candidat à la Présidentielle de 2017. Il y a beaucoup de personnes qui passent. Le Sénégal est un pays de rumeurs, certaines disent que Baldé a crée un parti pour aller avec Macky Sall, d’autres disent qu’il va faire une coalition avec quelqu’un d’autre…Et puis des supputations. Je vais vous dire d’une façon claire et précise, c’est enregistré : Il y a que Dieu qui m’empêchera d’aller à la Présidentielle de 2017.
Je ne serai derrière personne. En tout cas pour le premier tour. Nous avons échangé entre nous. Il y a cinq personnes qui sont sorties d’après les sondages. Le futur président de la République sortira parmi ces cinq. Nous allons peut-être avoir un gentleman’s agreement pour nous permettre de nous regrouper au second tour (…) D’où l’intérêt de gagner et de bien gagner des bastions au premier tour. Notre objectif c’est le Sénégal dans son intégralité. Ce n’est pas une région ou une autre qui nous intéresse. Nous avons déjà un bastion, c’est le Sud-est ; c’est-à dire d’Oussouye à Kédougou. Nous allons travaillé de manière à avoir un deuxième bastion au niveau du Centre. Ça peut être Mbour où on est déjà bien implanté. Dakar appartient à tout le monde, nous allons travailler sur la région de Diourbel, Saint-Louis, Thiès… D’où la nécessité d’avoir des bastions qui nous sont propres. Et notre troisième objectif: c’est la diaspora. Le vote de la diaspora est propre, car personne ne peut vous acheter. Et puis votre vote est double, triple et quadruple, car vous votez vous-mêmes et vous faites voter des gens au niveau du Sénégal. D’où l’intérêt d’avoir un parti fort dans la diaspora.
Massification de l’UCS/France
Pour l’instant nous n’avons que des structures provisoires. Nous venons de nommer une directrice des structures du parti, elle fera le tour de la diaspora pour installer des structures provisoires peut-être un peu plus pérennes qui vont nous permettre d’aller en 2017. D’ici là essayez de vous organiser; il faut qu’il y ait le mouvement de femmes, le mouvement des jeunes et une structure mixte ou collégiale qui vous permettra d’animer le parti. On a du potentiel ici, malheureusement, il n’y a pas d’animation.
Si vous prenez les immigrés au niveau de France, les Hal Pulaar et les Casamançais constituent la plus forte communauté. Donc, si vous vous inscrivez sur les listes électorales, si tout le monde s’y met, je suis sûr que nous aurons un beau taux en France. Le problème, c’est que beaucoup de gens ne sont pas inscrits sur les listes électorales. Je vous exhorte à le faire, à faire de telle sorte que le parti soir dynamique, ouvert et organisé à Paris et dans les provinces. Si je reviens la prochaine fois, (…) nous irons en provinces pour mieux implanter le parti.
Une candidature portée par la coalition « Baldé 2012 »
Nous avons pour ambition d’aller à la présidentielle de 2017. Mais sachez que ce n’est pas l’UCS qui ira. La présidentielle, c’est une personne qui doit avoir une superstructure, qui va essayer d’organiser les gens à la base parce que la politique implique toute une organisation. Le parti sera le fer de lance, à côté nous allons créer une coalition, qui s’appellera ‘Coalition Baldé 2017′. C’est sous sa bannière que nous irons à la présidentielle. Nous sommes déjà en pourparlers avec beaucoup de partis politiques et de mouvements de la société civile. Le premier noyau a été constitué avec le parti de Bruno d’Erneville (un des candidats à la présidentielle de 2012, NDLR). Nous allons lancer le mouvement d’ici la mi-janvier 2015.
Diaspora.fr